Synthèse Claude Levi Strauss

"L'éthnocentrisme" Race et histoire/ Race et culture CLAUDE LEVI STRAUSS

Ce texte est un extrait du livre de Claude Lévi-Strauss Race et histoire/Race et culture.

Ce texte militant aborde la question de l'ethnocentrisme, s'imposant alors dans un contexte de décolonisation des populations sous le joug des européens au 20e siècle. Ainsi, Claude Lévi-Strauss s'applique à décortiquer l'ethnocentrisme, cette tendance plus ou moins consciente à privilégier sa société vis à vis d'une autre, en la jugeant par exemple. En ce sens, l'auteur aborde le problème universel que l'humain possède à prendre parti pour sa propre culture, analysant cette tendance, tout en jugeant cette dimension humaine qu'est de craindre l'autre de manière presque instinctive. De sorte Claude Lévi-Strauss, à travers le paradoxe entre l'évolutionnisme biologique et l'évolutionnisme culturel, émet une critique tant de l'évolutionnisme culturel que de l'ethnocentrisme. D'autre part, l'auteur impose clairement sa pensée dans un second paradoxe sur le relativisme culturel.

Ainsi, Claude Lévi-Strauss s'applique à définir la notion d'ethnocentrisme. Selon lui, elle est une tendance universelle et humaine, instinctive et primaire à juger les sociétés auxquelles nous ne nous rapportons pas comme inférieures à la notre. C'est alors qu'il émet une certaine correspondance entre l'ethnocentrisme et l'évolutionnisme culturel qu'il va dénigrer. Il apporte l'évolutionnisme culturel comme un synonyme de l'ethnocentrisme bien qu'il annonce du même coup que l'évolutionnisme culturel accepte plus facilement les cultures des autres sociétés que ne peut le faire l'ethnocentrisme. Puis, Claude Lévi-Strauss dé-crédibilise l'évolutionnisme culturel vis-à-vis de l'évolutionnisme biologique qui selon lui n'est basé que sur des jugements de valeur contrairement à l'évolutionnisme biologique qui défend que chaque individu est sujet a une sélection naturelle tant que chacun d'entre nous est issus d'un seul ancêtre commun. Ainsi, en défendant que l'évolutionnisme de Darwin s'oppose à l'évolutionnisme culturel dans la mesure où il est basé sur des faits observables, il émet une critique de l'éthnocentrisme qui se rapproche certainement à ses yeux de l'évolutionnisme culturel auxquels nous sommes tous soumis, à l'encontre parfois même de notre volonté.

Claude Lévi-Strauss poursuit en introduisant le relativisme culturel à son développement. Cette thèse défend que les croyances et les activités mentales de chaque individu dépendent de la culture à laquelle il se rapporte. Ainsi, les faits que notre société nous inculque nous amènerait à nous détacher de notre humanité. De sorte, il nous pose devant le fait que nous dénigrons l'Humanité en classant et en jugeant les sociétés : "le barbare, c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie". Ainsi, il expose clairement son opposition au relativisme

culturel et à l'éthnocentrisme, tout en ne dénigrant pas que notre primitivité nous y contraint à travers des rites culturels fermés tels que les langages et les

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