Pascal

Blaise Pascal, mathématicien, physicien, inventeur et philosophe est connu pour son invention de l’ancêtre de la calculatrice ainsi que pour son écriture des « Pensées » ou il défend la loi chrétienne. Dans son discours sur la condition des grands, l'auteur s’interroge sur la façon dont on caractérise les « grands » et les « grandeurs. Est-ce que ses appellations sont seulement parce que c’est une habitude et bien plus encore, un principe ou alors ses distinctions sont-elles légitimées et représentent bien les pouvoirs ? De plus Pascal s’intéresse au respect que l on accorde à chaque grandeur, mais de même est ce seulement par principe et coutume ou le respect est-il justifié ? Selon Pascal, il faut bien distinguer le respect dont on a pour les grandeurs d’établissements et aussi celui pour les grandeurs naturelles. En ce qui concerne les grandeurs d’établissements ce serait un respect purement du grade et pour les grandeurs naturelles ce serait un respect en fonction des qualités de la personne. Pascal articule son texte sous 3 axes, dans un premier temps nous verrons l’origine des grandeurs d’établissements qu’il distinguera dans une deuxième partie avec les grandeurs naturelles puis il finira par préciser le type de respect que l’on doit à chacune.

Pascal débute son écrit par « il y a dans le monde deux sortes de grandeurs » ou l’on doit comprendre que le monde signifie alors la société, la population puisque les grandeurs d’établissements sont décrites plus loin dans son rédigé comme appartenant aux « dignités et les noblesses » .Les grandeurs d’établissements établissent alors une hiérarchie sociale entre les Hommes. Pascal continue en voulant alors caractériser cette hiérarchie et nous explique que les grandeurs d’établissements « dépendent de la volonté des hommes ». Ce sont donc des grandeurs fondées sur de simples conventions et de faibles décisions. Les titres que l’on accorde à la haute hiérarchie seraient seulement lié à la « volonté des hommes » Cependant, Pascal insiste bien sur la différence entre un « noble » et un « roturier » qui pourtant sont deux types de titres venant de la volonté des Individus. Il nous apporte une réponse très paradoxale. Cette différence semble porter sur seulement le « croire » mais au final parce que « ça a plu aux hommes ». On en déduit donc que c’est seulement un caprice de la société ? Néanmoins, pensons que c’est Pascal qui nous écrit, on peut donc penser que a travers son écriture l’auteur écarte un fondement naturel de la société. En effet, Pascal est connu pour englober la société dans une institution humaine détaché de tout ordre naturel. Les « grandeur d établissements « feraient donc parti du hasard et de l’appréciation de ce fait des hommes

Néanmoins, l’auteur nous pose un nouveau paradoxe puisqu’il évoque la « raison ». Mais de quelle raison peut-il parler quand il vient de nous dire que c’est seulement par le hasard et la fantaisie des hommes que se caractérisent les titres de noblesse ?

Est-ce simplement parce que c’est comme ça depuis toujours que l ont considéré les grandeurs d’établissements comme juste ou parce que ça a été établi comme cela et qu’on ferait donc face à une loi ?

La deuxième partie de son écrit va nous permettre de répondre à notre question et de définir pour Pascal ce qu’ est réellement une grandeur. Nous allons donc parler des « grandeurs

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