Dilemme Ethique avec Mill
Dissertation : Dilemme Ethique avec Mill. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Bibeau • 1 Mai 2020 • Dissertation • 805 Mots (4 Pages) • 2 369 Vues
Passe-droit sur le chantier au détriment de l’honnêteté
Afin d’avoir la possibilité de continuer d’œuvrer dans le monde de la construction en tant que compagnie. La compagnie pour laquelle je travaille, c’est-à-dire mon supérieur a décidé que l’on devrait pratiquer des méthodes non-conformes aux lois, car c’est avec ses méthodes qu’il pourrait sauver une bonne partie de ses dépenses à bord du chantier et nos emplois. Alors, je me trouve dans une situation de dilemme, car je dois choisir si je fais ce que me demande mon patron où j’agis avec honnêteté en suivant mon code éthique professionnel. Donc, comment savoir si la décision que je choisis, face à cette situation est la bonne pour moi et pour les autres ? De prime abord, on ne devrait permettre aucun passe-droit pour personne dans le milieu de la construction. Cependant, c’est avec l’aide de la théorie utilitariste de John Stuart Mill, que je vais tenter de résoudre ce dilemme.
Tout d’abord, dans cette situation, bien évidemment il serait fortement prometteur de choisir en fonction de mon bien-être personnel c’est-à-dire, de faire de ce que mon patron me demande, comme cela je sauverais mon emploi, par contre, d’un point de vue éthique professionnel, il m’est interdit de me prêter à des procédés malhonnêtes ou douteux, ni de tolérer de tels procédés. Alors, si je décide de faire la connexion électrique sans permis de la ville, je peux, premièrement avoir une amende, deuxièmement une tache à mon dossier et une perte de crédibilité en tant qu’ingénieur. Tandis que, si je décide de ne pas faire ce que mon supérieur me demande, je risque le chômage, donc des problèmes financiers qui peuvent m’affecter moi et mes proches. Le choix peut paraître évident d’un œil externe, mais pour ma part, je dois choisir laquelle de mes valeurs est la plus importante, ma prospérité financière ou l’honnêteté, qui elle fait partie intégrante de mon code de déontologie professionnel.
Selon la méthode décisionnelle de la théorie éthique de John Stuart Mill, il est important de se poser la question par rapport aux deux choix que nous avons, lequel est le plus favorable au bonheur du plus grand nombre de personnes ? Mais comment bien définir ce bonheur, Mill le définit par le plaisir et par l’absence de douleur. Si je mets en pratique la technique utilitariste de Mill pour faire mon choix. Dans un premier temps, si je fais ce que me demande mon patron, je sauve plusieurs emplois au sein de l’entreprise, dont la mienne et l’entreprise même, donc cette décision est très favorable au bonheur de toutes ces personnes, j’agis ainsi avec altruisme en ne mettant que ma personne en danger en pratiquant le procédé malhonnête. Par contre, si je ne fais pas la connexion illégale que mon supérieur me demande, j’agis avec égoïste et je mets en péril la situation financière de plusieurs familles. En somme, selon cette théorie décisionnelle, je dois faire la pratique illégale, malgré mon code de déontologie, car dans ce cas-ci, mon code de déontologie n’a pas le fondement nécessaire pour assurer le bien-être commun, subséquemment, je dois me sacrifier en pratiquant la méthode malhonnête pour le bien des autres.
Je crois en effet qu’il est important qu’un plus grand nombre de personnes soient heureuses dans la société, mais à quel prix, car pour les utilitaristes l’utilité passe avant la justice. Mais, devrions-nous vraiment toujours suivre cette règle dans la société dans laquelle nous vivons, je ne crois pas, car sans honnêteté ça serait un chaos total. Étant donné, que tout le monde pourrait établir que pour lui, en agissant de tels ou telles façons, il aide au bien-être commun, mais en réalité certaines personnes utiliseraient seulement cette théorie pour avoir des passe-droits au niveau des lois et de la justice. Dans le cas présent, il y a clairement d’autres solutions que mon supérieur pourrait faire pour stabiliser la crise financière et sauver sa compagnie et nos emplois. Comme par exemple, il pourrait s’affilier à une autre compagnie, demander une subvention au gouvernement ou un prêt bancaire, ainsi, il pourrait maintenir sa compagnie à flot, sans être obligé de me demander de faire des procédures illégales et malhonnêtes.
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