Sommes-nous condamnés à désirer sans fin ?

Sujet : « Sommes nous condamnés à désirer sans fin ? »

Plan détaillé :

I – D’où vient le caractère infini du désir?

        A) Le désir est manque

- désir est éternel donc renaît toujours, ce qui veut dire que rien ne le comble c’est pourquoi : désir=manque

-image de Sartre : désir= quelqu’un qui voudrait étancher sa soif avec de l’eau de mer. L’eau apparaît comme solution à la soif, mais par le sel qu’elle contient, elle ne le permettra pas.

-Mais alors, si le désir persiste, cela veut-il dire que l’Homme manque de tout jusqu’à la fin de sa vie ?

        B) Le désir est en fait manque d’être

-concrètement, le désir se caractérise par la volonté extérieure à la raison de posséder toujours plus.

-OR, on se rend compte que cette idée de possession traduit en fait la peur de l’Homme face à l’idée qu’il a une existence finie. L’avoir, contrairement à l’être, peut se garder, s’économiser.

- Finalement, puisque le désir est manque, il semble être quelque chose de négatif qui ne peut mener au bonheur.

MAIS :

II - « Désirer avec modération »

        A) Épicurisme

- distinction de deux sortes de désir : 1)besoins+désirs naturels 2)désirs vains et non naturels

-MAIS attention, désir et besoin sont deux choses différentes, car dans certains cas on peut observer que le désir précède le besoin. Des choses qui n’existaient pas avant sont considérées comme indispensables aujourd’hui.

        B) Stoïcisme

-on peut donc se dire que l’idéal serait que l’Homme apprenne  classer lui-même ses désirs. D’un côté, définir ce qui n’est pas possible d’avoir ; de l’autre, définir ce qu’il est possible d’avoir :

-Lien entre « pouvoir » et « désirer »

-OR désir provient de quelque chose d’extérieur à la raison, donc ne peut se contrôler !        Nous ne pouvons pas décider de ce que nous désirons.

        C) Solution : la lutte contre soi

-le désir n’est certes pas contrôlable, mais il faut être capable, lorsqu’il devient obsessionnel, de savoir lâcher prise.

-tout type de désir, même s’il peut apparaître positif à première vue (le désir de l’autre par exemple) peut s’avérer dangereux lorsqu’il est extrême.

-ainsi, le désir ne peut se transformer en volonté, à l’inverse de ce que soutient le stoïcisme, mais il peut être réfléchi par celui qui le possède, et ce dernier peut donc tenter de le réguler. On ne parle pas ici de le supprimer, mais plutôt d’apprendre à vivre avec, s’y accommoder.

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