Kant, le bonheur

Le texte étudié est un texte d’ Emmanuel Kant, philosophe allemand du XVIIIe siècle, dans lequel il donne son opinion sur sa conception et sur les moyens qu’il faudrait pour atteindre le bonheur pour l’homme. Dans ce texte Kant remet en question la capacité de l’Homme à atteindre le bonheur. Il dit que, selon lui, personne ne peut atteindre le bonheur car il est trop abstrait pour le commun des mortels, il faut tout savoir pour l’atteindre. Dans ce texte, son argumentation vise à démontrer que l’Homme se trouve dans l’incapacité de ressentir le bonheur absolue car il faudrait pour cela que l’Homme sache tout sur tout, qu’il soit omniscient.

Le texte est divisé en trois partie; dans la première partie du texte ( début du texte jusqu’à «et pour l’avenir»l.7 ) Kant explique que le bonheur n’est pas quelque chose de fixe qui serait le même pour tous, qu’il est même relativement flou. Puis dans une deuxième partie( jusqu’à « pour cela l’omniscience » l.12) il poursuit son argumentation en exprimant le fait que l’homme n’est pas assez fort pour atteindre le bonheur. Enfin dans la troisième et dernière partie du texte (l.12 jusqu’à la fin), Kant dit que l’homme ne pouvant pas obtenir le bonheur car trop ignorant, il ne peut que suivre des conseils qui lui donnerons un semblant de bonheur.

Tout d’abord, la première partie du texte vise à nous démontrer que le bonheur n’est pas quelque chose que l’on peut quantifier car il n’est pas fixe.

En effet, Kant parle du bonheur comme étant un « concept » « indéterminé » (l .1), par définition, un concept est une idée générale que l’on se fait d’un sujet quelconque. Dans ce cas, le fait que Kant parle du bonheur comme d’un concept indéterminée montre bien le fait que l’Homme n’a pas la moindre idée de ce que représente le bonheur . Il poursuit sa réflexion en disant qu’aucun ne peut être sûr, « déterminée » (l.3) , de ce qu’il veut. On comprend que Kant exprime constat simple du bonheur qu’il définit comme étant quelque chose d’inatteignable, d’insaisissable, qui échappe a tous les êtres humains. Cela leurs échappe car l’Homme ne se connaît pas lui-même car il ne sait pas ce qu’il « souhaite (l.3) ni ce qu’il « veut véritablement ». La connaissance de soi est donc selon Kant un facteur important pour déterminer ce qu’est le bonheur. C’est un point du vue intéressant, connaître nos désirs , nos envies est le seule moyen d’être heureux.

Ensuite, Kant répond à ce qu’il a avancer plus tôt dans le texte, en exprimant le fait que le bonheur vient de l’expérience. En effet, il écrit que «  les élément qui appartiennent au concept du bonheur sont tous empiriques » (l.4). Cela montre bien que Kant pense que l’expérience est primordiale pour obtenir le bonheur. L’expérience est la connaissance acquise à la suite d’une longue observation et d’une pratique. La réponse de Kant est donc que si le concept du bonheur est si indéterminé c’est parce que tous les éléments qui le compose sont empiriques. De ce fait le bonheur ne pourrait pas être expérimenté sinon il ne serait pas indéterminé. Nous avons tous une expérience plus au moins grande donc selon ses dires nous pouvons ressentir le bonheur mais seulement à petite échelle.

Enfin, Kant avancer le fait que le bonheur serait un « tout absolue ». C’est paradoxale car si le bonheur vient de notre expérience, il ne sera jamais absolue car un Homme ne peut pas tout expérimenter. Ici Kant expose une idée encore plus extrême que la précédente, en effet il disait que seule l’expérience pouvais nous rendre heureux mais il ajoute a la fin de la première partie du texte que l’expérience doit être absolue. Il poursuit en disant que qu’il faut engranger un «  maximum de bien être pour le présent et pour l’avenir » (l.6/7). Il laisse entendre que l’Homme doit avoir un seuil de bien-être important pour pouvoir entrapercevoir le concept de bonheur.

Dans la deuxième partie du texte, Kant se demande qui peut obtenir le bonheur et exprime le fait qu’il considère que l’Homme n’est pas assez fort pour atteindre ce but qu’est le bonheur.

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