Bonheur, Kant
Étude de cas : Bonheur, Kant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Hadir • 31 Janvier 2018 • Étude de cas • 980 Mots (4 Pages) • 1 001 Vues
III- Expliquer le texte de Kant à partir des questions
1- « Le concept du bonheur est un concept si indéterminé » est la thèse du texte de Kant. La première partie se situe de « Le concept du bonheur » à « nécessaire » puis la seconde partie est « Or...vue » et enfin la dernière partie du texte « Bref...insoluble ».
2- a- Le bonheur, dans Freud Malaise de la civilisation ou encore dans Pascal les Pensées, est une aspiration universelle et est le but par excellence de l'existence humaine. Mais qu'est-ce que le bonheur ? Définir le bonheur en soi n'est pas à notre portée car c'est un idéal flottant, changeant selon l'âge, le temps et la perception que le sujet a du monde que ce soit à l'échelle du peuple ou encore des philosophes. Le bonheur est subjectif et dépend du sujet. C'est pourquoi il est difficile de définir le bonheur c'est, comme le dit Kant, « un concept si indéterminé ». Comme le disait Kant, « le bonheur est un idéal de l'imagination et non de la raison »
b-Le bonheur s'acquiert de manière « empirique », c'est-à dire que c'est par l'expérience que l'on peut expérimenter le bonheur. Si on ne vit pas le bonheur, on ne peut pas le comprendre ni le ressentir et c'est lorsqu'on le vit qu'on souhaite le vivre éternellement ainsi on fait notre maximum pour en profiter quand il se présente à nous. On le savoure dès que possible car on sait que le bonheur constant est hors de notre portée. C'est pourquoi Kant considère le bonheur comme un « ensemble empiriques » : un ensemble « d'expériences ».
c- Kant, philosophes de lumières, vit à une époque où tous les moyens sont mis à disposition pour sortir de l’obscurantisme à l'aide des connaissances et de la raison. Les connaissances, d'emblée, sont les « lumières » qui guident les ignorants dans l'obscurité vers la vérité. Mais posséder ces « lumières » peut nous causer des maux car se cultiver, apprendre revient à se préoccuper l'esprit avec d'autres causes qui se rajoutent à nos maux initial dû l'accumulation du savoir en nous. Kant pose, dès lors, une contradiction avec le but de cette époque : ne serait-il pas mieux de rester dans cette obscurité et rester ignorant à propos de certaines choses car elles peuvent nous causer plus de maux ? .L'anaphore « que de soucis, que d'envie, que de pièges... » affirme que plus on apprend et comprend plus les maux de l'homme se font importants au fur à mesure. C'est pourquoi être ignorant sur certains sujets seraient peut-être mieux ainsi, selon Kant, tel la connaissance de la raison de notre bonheur. Être ignorant ne serait-elle pas la clé de notre bonheur ?
3- Tout d'abord, selon moi, il n'est pas impossible de savoir ce qui nous rendrait heureux mais sachant que notre conception du bonheur en tant que sujet change constamment selon notre âge et le temps donc en soi être heureux constamment est hors de portée car notre propre conception change.
Lorsqu'on est enfant, le bonheur réside dans l'amour de nos parents. Adolescent, le bonheur résiderait dans l'amitié. Maintenant, qu'en ai-t-il de mon bonheur ? Je l'ignore. Comment atteindre le bonheur si on ne sait pas comment faire ? C'est pourquoi l'expérience du sujet est un facteur important pour qu'il puisse connaître ce qui le rend heureux au fur et à mesure. C'est en expérimentant de différentes choses qu'on sait si ou non nous avons des préférences envers telle ou telle chose car nous n'avons pas une « omniscience » pour pouvoir savoir d'avance la raison d'un bonheur à l'avenir. On nous disais souvent que lorsqu'on était jeune qu'il fallait « goûter » au plat pour savoir si on l'aime : c'est le même principe pour savoir qu'est-ce qui nous rendrait heureux ? Il est alors important de se connaître, de connaître ces désirs afin de sélectionner ceux qui nous fournirait un bonheur. J'en déduit alors le bonheur est l’œuvre de notre propre construction.
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