Joie de vivre, Coluche
Guide pratique : Joie de vivre, Coluche. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mimi578 • 26 Octobre 2017 • Guide pratique • 1 302 Mots (6 Pages) • 721 Vues
INTRO : JOIE DE VIVRE
Coluche est un personnage souvent qualifié de joyeux : c’est un homme haut en couleurs qui a marqué les esprits de grand nombre d’entre nous de par son humour singulier, son apparence extérieure et son grand cœur qui à permit la réalisation de grands projets caritatifs. Sa bonne humeur était vite transmissible, simplement, elle se propageait à la vitesse de la lumière. Il sentait bon la joie de vivre, c’est-à-dire que son amour de la vie était visible par les autres. Il avait un sentiment unique qui le coupe de tout et ne possède aucune limite dans sa béatitude qui est immuable.
En effet, la joie de vivre est un bonheur audible, un enthousiasme intensif qui est percevable de l’extérieur. La vie est aimée et chérie même si celle-ci n’apporte pas de satisfaction. Conséquemment, elle fait relativiser et pousse à l’optimiste même quand la situation ne s’y prête pas car le positivisme est envahissant et l’apaisement domine l’environnement périphérique qui est aussi léger qu’une plume. Absolument tout semble anodin et quelconque car il s’agit d’une acceptation de la condition humaine et de la situation personnelle. Volonté et confiance ne font qu’un. La bonne humeur est grandement affichée sur le visage, dans les faits et les gestes. La joie de vivre peut-être l’objectif suprême d’une existence car cela voudrait dire que nous sommes arrivés au stade du contentement, à savoir une certaine lucidité à l’égard de nos possessions matérielles mais aussi psychique et spirituel.
La joie de vivre ainsi rendu possible par l’irruption du malheur implique que le sujet pensant, confronté aux problèmes et aléas de la vie humaine, soit démunis de son pessimisme et de sa lucidité face aux complications. Un non intérêt pour la difficulté et le négatif peut supposer une volonté de fuir le désespoir et refuser un mal-être intérieur qui nous ronge. Néanmoins, cette joie de vivre pouvant être une façade, peut-elle mener à l’interruption de cette clairvoyance et rendre totalement insensible à la réalité de la vie qui peut être parfois morose et rendre par la même occasion l’individu naïf du fait de sa lutte pour accéder au saint graal que peut être la joie ?
Pour répondre à cette question nous montrerons tout d’abord que le bouleversement du sujet par la joie de vivre signifie de prendre conscience de sa situation actuelle, personnelle et d’accepter la vie telle qu’elle est pour laisser la joie s’imprégner de l’être. Cependant, cette prise de conscience et de confiance mène à un certain aveuglement et une insuffisance face à la foule. Cependant, la joie de vivre peut-être vécu sans être enduré.
CORRECTION
Forme de gaieté tout à fait particulière : quand nous sommes gais et contents parce qu’on a accompli quelque chose. On passe à un régime d’existence plus gratifiante. La béatitude, pic de satisfaction subjective, on est changé par la joie. Pour être modifié par la joie, on a besoin de créer l’ivresse.
Descartes : joie artificielle, la gaieté.
L’euphorie engendre l’euphorie. C’est une dynamique sociale qui se met en place. L’euphorie est une joie démonstrative et bruyante. Nous nous entrainons dans l’euphorie. Alors que si nous sommes seul, l’euphorie n’est pas partagée et longue. On essaye de faire durer le moment de la satisfaction subjective car l’existence est avare. Lorsque tout va bien, où on a moins de drames, de préoccupation, la bonne nouvelle donne rarement lieu à l’euphorie. En revanche, dans le cas contraire, le comportement démonstratif remplace les substances qui remplacent
Pour quitter la morosité quotidienne, nous avons besoin de produire une ivresse, pour que le poids soit moins lourd. On est accablé par la vie alors dès qu’il y a l’occasion de décharger le poids de la vie, on en profite pour s’enfouir dans cette joie artificielle. Apéritif : principe de l’alcool, pour rompre avec le quotidien.
Il y a différentes joies : La « schadenfreude » : joie qui parvient du malheur de l’autre, joie de la personne amère. EX : la grand-mère qui a besoin de malheur des autres. Elle connait un échec.
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