Le Rire, Coluche président

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Gwinplaine peut endosser le rôle de bouffon : il fait rire par sa laideur.

Dans la photographie de « Coluche président », nous pouvons constater que Coluche a des habits ridicules, il ne se prend pas au sérieux. Il diffuse ses idées par le rire.

Nous pouvons également constater que le bouffon nous fait rire parce qu’il est décalé par rapport aux normes.

Dans l’extrait d’article de Jonathan Pollock « Rire », nous pouvons constater que ce qui nous fait rire, c’est un décalage par rapport aux normes « notre rire est excité par le sentiment d’une inadéquation, d’une disconvenance, d’un décalage qui prend à rebrousse poil nos attentes et nos jugements habituels ». Le bouffon est décalé par rapport à la norme, c’est pour cela qu’il nous fait rire.

Dans le roman de Victor Hugo, le jeune garçon Gwinplaine peut être considéré comme anormal à cause de sa cicatrice qui lui fige son visage en un rire monstrueux.

Coluche est complètement décalé par rapport aux autres candidats, tant par sa tenue que par son discours. Ce décalage plaît, Coluche réussit à parler de sujets sérieux tout en faisant rire.

Dans cette première partie nous avons analysé les raisons pour lesquelles le bouffon nous fait rire, nous allons maintenant voir dans une deuxième partie, que le bouffon n’est pas seulement un personnage qui fait rire.

Dans un premier temps, nous pouvons dire que le bouffon exerce un contre-pouvoir parce que c’est le seul qui peut aborder des sujets tabous sans provoquer une réaction négative.

Dans l’extrait de roman « le rire raisonnable du fou de cour » nous pouvons constater que le bouffon est le seul qui apporte la vérité au roi, la vérité pénible, celle qui blesse. En effet, aucune autre personne n’oserait apporter une vérité qui blesse au roi. Comme nous le dit cet extrait, « le fou c’est la contrepartie à l’exaltation du pouvoir, car il est le seul à pouvoir tout dire au roi ». Le fou acquiert le droit à la libre parole.

Dans l’article de Jonathan Pollock, nous pou

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