Heureux en 2018, est-ce encore possible ?
Analyse sectorielle : Heureux en 2018, est-ce encore possible ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ilo3108 • 20 Février 2018 • Analyse sectorielle • 1 163 Mots (5 Pages) • 662 Vues
Heureux en 2018, est-ce encore possible ?[pic 1]
Socrate, philosophe Grec de l’Antiquité.
Sa conception du bonheur :
- L’homme ne peut vivre heureux que s’il s’agit contre ses convictions. D’après lui, pour être heureux on agit en faisant des choses bien et on fera tout pour l’être,
- Pour Socrate, celui qui sait ce qui est juste pour lui le fera sans hésiter.
André Comte-Sponville, philosophe et écrivain du XXème siècle.
Sa conception du bonheur :
- Pour lui, il faut cesser d’espérer vivre pour vivre en effet, cesser d’espérer une autre vie que la sienne,
- Il faut préférer la vie comme elle est avec ses contraintes mais aussi avec ses plaisirs.
Sœur-Emmanuelle, enseignante Belge, religieuse et écrivain.
Sa conception du bonheur :
- D’après elle, pour vivre heureux, il faut vivre dans le partage avec les hommes = plus heureux, partage avec les plus démunis et ça apporte un rayon de joie.
Mon point de vue par rapport à leurs avis, du côté de Socrate, je trouve qu’il à raison car en agissant comme nous aimons le faire, nous recevons une satisfaction qui nous rend heureux quel que se soit, et l’action de faire ce dont on pense juste pour nous procure du bonheur car on voit que c’est quelque chose de bien pour nous. Ensuite, André Comte-Sponville, je pense que c’est une théorie juste aussi, car en espérant, en rêvant, on ne vit pas on imagine mais rien de plus tendis que si on arrête tout ça et qu’on comment à agir, cela ne réalisera peut-être pas nos rêves mais au moins nous aurons essayer de vivre réellement. Quand on y pense, Socrate et André Comte-Sponville se rejoignent sur le sujet d’agir tel que l’on veut. Pour Sœur-Emmanuelle, par contre elle a une notion différente du bonheur, pour elle, le bonheur vient quand on rend heureux d’autres personnes que soi-même, ce qui n’est pas faut, car en partageant avec quelqu’un, on a le sentiment d’avoir accompli quelque chose de bien, et ce sentiment nous apporte, peut-être un petit peu, mais tout de même bonheur.
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«Aujourd’hui, le bonheur est à vendre»
Par Théo Allegrezza — 26 mars 2013 à 15:13
Michel Faucheux, maître de conférences en littérature. DR
Pour Michel Faucheux, maître de conférences en littérature à l'INSA Lyon, la représentation du bonheur a évolué selon les siècles et les civilisations.
3 Mars 1794. Lors d’un discours devant la Convention nationale, Saint-Just prononce une phrase devenue célèbre : « Le bonheur est une idée neuve en Europe ». Une définition nouvelle du bonheur est en passe de voir le jour. Michel Faucheux, maître de conférences à l’Institut national des sciences appliquées de Lyon et auteur d’Histoire du bonheur (Oxus, 2007), revient sur les différentes représentations du bonheur qui ont traversé les siècles, du mythe paradisiaque à la possession matérielle de la société contemporaine.
Qu’est-ce que le bonheur au XXIe siècle ?
Le bonheur, tel qu’on nous le renvoie depuis les Trente Glorieuses et l’avènement de la société de consommation, est celui de la possession et de la marchandisation. Aujourd’hui, le bonheur est à vendre. Il est particulièrement lié à la situation économique mais on s’aperçoit aussi que nous atteignons les limites d’un modèle qui privilégie l’avoir à l’être.
Notre civilisation vit une crise majeure : économique, financière, écologique... Tout se combine. La logique de possession ne peut plus fonctionner dans une situation de fort chômage, de précarité et de marginalisation des individus.
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