Explication de texte, Rousseau sur le bonheur
Commentaire de texte : Explication de texte, Rousseau sur le bonheur. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zozo__ • 18 Octobre 2022 • Commentaire de texte • 1 668 Mots (7 Pages) • 454 Vues
GRANDJEAN
Zoé
Philosophie : explication de texte :
Dans ce texte Jean-Jacques Rousseau évoque une notion essentielle. C’est la notion de bonheur. L’auteur va se demander en quoi consiste la sagesse humaine ou la route du vrai bonheur ? Il va conclure que la sagesse humaine ou la route du vrai bonheur se trouve dans la proportion de nos désirs et de nos facultés. Le texte nous permet de prendre du recul par rapport à notre conception du bonheur. Il va nous permettre de la remettre en question afin que celle-ci soit juste à l’avenir. Le texte est découpé en 3 parties. Premièrement, l’auteur va définir le bonheur. Deuxièmement, l’intervention du désir conduit l’auteur à une impasse. Troisièmement, l’auteur va montrer comment proportionner ses désirs afin d’être heureux.
Premièrement, l’auteur va définir le bonheur.
D’abord, l’auteur révèle notre manque de connaissance sur les sentiments de bonheur et malheur absolu. En effet, dans sa première phrase l’auteur inclus les êtres humains de manière implicite avec le « nous » pour montrer explicitement que les êtres humains ne connaissent pas le bonheur ou le malheur absolu. D’ailleurs, avec l’utilisation du pronom personnel « nous » il inclut non seulement les êtres humains mais il s’inclus aussi lui. Ce qui nous laisse penser que l’auteur lui-même n’a pas toute la connaissance nécessaire sur les notions de bonheur et malheur absolu. Ensuite, l’auteur poursuit son raisonnement en expliquant que dans la vie on ne profite pas pleinement de nos sentiments. Puis, il donne un exemple pour interpréter ce qu’il vient d’avancer, dans cette exemple, l’auteur nous montre qu’on ne peut pas revivre deux fois à la suite le même sentiment, la même émotion. Il dit ici, implicitement qu’après le bonheur vient le malheur et vice versa. Enfin, Rousseau illustre encore une fois les propos qu’il a avancé dans les phrases précédentes. Il explique ici de manière implicite que les désirs que l’on peut avoir qui sont représentés par « les affections de nos âmes » ainsi que nos sentiments qui sont représentés par « les modifications de nos corps » sont une sorte de cercle infini. Ils se répètent de manière continuelle et l’auteur ne nous dit pas si l’on peut sortir de cette routine qui se répète. Donc, les sentiments seraient redondants.
Ensuite, l’auteur explique qu’il faut mesurer nos sentiments. En effet, dans un premier temps, l’auteur affirme notre savoir sur les notions du bien et du mal. Avec la phrase « nous sont communs à tous » il englobe tous les êtres humains afin de montrer que nous sommes tous conscients des notions du bien et du mal. De plus, avec le connecteur logique d’opposition « mais » il inclut la notion de mesure qu’il va ensuite expliquer. Dans un deuxième temps, l’auteur utilise le superlatif « le plus » afin de nous expliquer les sentiments du plus heureux ainsi que du plus misérable. Selon lui le plus heureux est celui qui connait le moins de peines et le plus misérable est celui qui ressent le moins de plaisir. Donc, selon Rousseau lorsqu’on est heureux on souffre moins et lorsqu’on est misérable le plaisir se ressent moins.
Enfin, l’auteur conclu sa définition du bonheur. En effet, il va d’abord expliquer ce qu’est selon lui la différence entre tous les êtres humains. Pour lui, la différence est que certains êtres vont souffrir plus que d’autre tout comme certains vont connaitre la jouissance plus que d’autre. La félicité de l’homme représente la jouissance extrême, le bonheur parfait mais ici Rousseaux l’interprète d’une autre manière. Il définit ici la félicité de l’homme péjorativement en disant que le bonheur de l’homme est un manque de quelque chose. Enfin, l’auteur revient à la notion de mesure. Il explique que la félicité doit être mesurée mais pas de n’importe qu’elle façon. En effet, celle-ci doit être mesurée en fonction de la souffrance ressentit. Plus la souffrance ressentit sera forte plus il y aura besoin de félicité et au contraire moins il y a de souffrance ressentit moins il y aura besoin de félicité. L’auteur dit ici implicitement que si l’on ne souffre pas nous n’avons pas besoin de félicité ainsi la félicité sera mise en avant uniquement lors d’extrême souffrance. Donc, tout est question de mesure pour Rousseau.
Dans cette première partie du texte l’auteur va définir le bonheur en y incluant la notion de malheur, dans la deuxième partie il va inclure une nouvelle notion liée aux sentiments de bonheur et de malheur. Cette nouvelle notion incluse par Rousseau est celle du désir.
Deuxièmement, l’intervention du désir conduit l’auteur à une impasse.
D’abord, l’auteur va définir le désir. En effet, le désir est un sentiment qui nous pousse à obtenir une chose. Ainsi, cela permet d’expliquer la définition de l’auteur puisque pour lui les sentiments de peine et de plaisir sont liés au désir. Selon lui, le sentiment de peine ne peut pas être sans le désir de s’en délivrer tout comme le sentiment de plaisir ne peut pas être sans le désir d’en jouir. Ici il est donc dit implicitement que le désir est un sentiment qui nous pousse à obtenir la délivrance de notre peine ou bien la jouissance de notre plaisir. Rousseau va préciser sa définition du désir en parlant de la privation. La privation est une notion essentielle au désir mais c’est une notion négative. En effet, une personne qui se trouve en état de privation souffre d’un manque d’une jouissance ou d’un plaisir. Selon, l’auteur les privations sont pénibles comme le prouve la citation « toutes les privations qu’on sent sont pénibles ». L’auteur conclu sa définition en expliquant que c’est la disproportion de nos désirs ainsi que de nos facultés qui provoquent notre peine. Donc, nos désirs et nos facultés mal proportionnés conduisent à notre propre misère.
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