Essai Le Bonheur Paradoxale : Gilles Lipovetsky
Dissertation : Essai Le Bonheur Paradoxale : Gilles Lipovetsky. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Level Production • 29 Février 2020 • Dissertation • 1 577 Mots (7 Pages) • 2 005 Vues
Le divertissement a été longtemps perçu par certains auteurs comme une distraction permettant de nous décrocher de toute réflexion morale et de rester dans l’ignorance. Parmi eux on retrouve Blaise Pascal pour ne citer que lui. Pour lui se divertir est un terme antagoniste a tout consciencieux questionnement de la vie. En effet la plus ample définition du divertissement nous indique clairement que c’est un outil qui permet de détourner l’être humain des problèmes essentiels, de ses soucis et donc de réfléchir. Est-il vraiment ça dans la réalité ? Le gout du divertissement empêche-t-il réellement la réflexion morale ? Nous savons par avance que pour émettre une réflexion sur un sujet, il nous faut deux thèses pour mettre en lumière le pour et le contre. Ce faisant nous verrons d’abord l’apriori du divertissement sur la réflexion, les mesures dans lesquelles on peut considérer que ces deux termes sont au bon sens le vouloir antithétiques. A contrario nous verrons aussi que la distraction peut aussi être propice à une réflexion morale jusqu’à lors insoupçonné.
Le divertissement existe depuis la nuit des temps, c’est une source de plaisir nous permettant à chacun de nous évader moralement et physiquement durant l’espace d’un temps. On s’éloigne de nos soucis, de nos peurs, de nos tristesses afin de se distraire pour échapper à l’essence même de l’être humain : la réflexion intellectuelle. C’est bien connu, lorsque on s’amuse, on ne réfléchit pas et couramment on passe au travers de cet terrible corvée qui n’est qu’autre que la pensée. Le divertissement est sans aucun doute une distraction qui amène à penser l’absence de toute réflexion morale. Les deux termes sont synonymes mais renvoient à une définition qui leurs sont propre puisque ce qui distrait n’est pas toujours ce qui nous divertit, c’est un fait. Gilles Lipovetsky dans le bonheur paradoxale explique que le divertissement est une forme de distraction et qui ne permet pas à chaque détenteur de cet outil d’avoir une réflexion intellectuelle que ce soit morale ou autres. Toutes les valeurs morales que l’auteur parle dans le texte sont ainsi remplacées par des valeurs marchandes, vouées au divertissement et tristement caractéristique de la société de consommation moderne. C’est dans cet extrait qu’on nous apprend les deux thèses antagonistes que l’auteur veut nous faire parvenir, celle du divertissement comme valeur marchande qui est donc destinée à une consommation et celle de l’éducation marqué par l’altruisme essence même à la réflexion morale et à la culture. Le divertissement caractéristique de la société de consommation est ainsi selon l’auteur responsable de notre décadence intellectuelle et de notre incapacité a apporté une réelle réflexion lorsque on se divertit. C’est du divertissement que né la distraction mais nous savons aussi qu’il permet de s’isoler et fermer la porte de tout ce qui est tâche complexe. En effet, l’origine du mot divertissement reflète une action de se détourner de quelque chose afin de s’auto satisfaire, nous fuyons ce que nous sommes vraiment et c’est dans ses mots que Blaise Pascal donna toute sa pensée sur le sujet. « Les hommes n’ayant pu guérir la mort, la misère, l’ignorance, ils se sont avisés, pour se rendre heureux, de n’y point penser », selon lui on se détourne de ce qu’on ne peut pas résoudre : la vie. Ça parait logique, pour être heureux il ne faut pas penser a ce qui nous rend malheureux et c’est là que vient le rôle du divertissement, On se sent bien parce qu’on fait des actes qui nous font oublier ce qui nous rend triste. Fondamentalement, le divertissement consiste à se détourner de toute préoccupation et c’est de cela qu’on omet la réflexion morale puisque c’est une source de soucis intellectuelle. Maintenant que nous savons que le divertissement est une source de distraction futile et de détournement de l’homme, il nous faut mettre en lumière la dernière conséquence de celle-ci : la persuasion du divertissement incompatible a la moralité. Assez philosophique me direz-vous pourtant c’est plutôt simple et c’est que nous allons expliquer. Le divertissement nous permet à tous d’éviter de réfléchir aux questions de la vie et toute la philosophie qui lui est associé notamment sur la mort ou l’existence en général. C’est de cet obscurantisme que nos choix deviennent de plus en plus insensés et dénués de moralité nonobstant notre attitude un temps soit peu frivole. De nombreux contes tendent à montrer les dangers du divertissement pouvant influencer nos instincts primaires notamment de survie. Ça nous captive plus que notre propre vie et très souvent notre comportement change au profit de ce qu’on voudrait être, on perd alors cette valeur riche a l’humanité : la moralité et on tombe dans la misère intellectuelle. Pour finir sur les conséquences je n’ajouterai que une citation de
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