ESSAI ETAT/BONHEUR
Synthèse : ESSAI ETAT/BONHEUR. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar m.ret-bocchi • 22 Mai 2020 • Synthèse • 1 223 Mots (5 Pages) • 782 Vues
On se demande dans cet essai si et comment un gouvernement moderne peut établir des normes générales de santé publique ainsi que si l’État doit s’occuper du bonheur des citoyens. Nous répondrons à cette question en nous appuyant sur le texte de CONDORCET qui est un extrait de ÉLOGE DE Mr. d'ALEMBERT (1847).
Tout d’abord, comme l’a dit Kant, la notion de bonheur est un concept indéterminé. Celui-ci laisse une grande place au libre arbitre de chaque personne et est une question d’ordre individuel et non collectif.
Le bonheur étant propre à chacun et très subjectif également selon l’âge du sujet, il est difficile voire quasiment impossible pour l’État de « s’occuper » du bonheur des citoyens en tant qu’individus. L’État n’est théoriquement pas obligé par une loi connue et reconnue de se préoccuper du bonheur des citoyens mais cependant il est tout à son avantage de le faire puisque la population pourrait alors se sentir plus en sécurité et plus concernée dans le sens où il y aurait un sentiment de bienveillance de la part de l’État envers la population et celui-ci reconnu par les citoyens qui se sentiraient alors plus en confiance avec l’État et auraient peut-être sur certains aspects une tendance plus forte à approuver des décisions et à se « laisser faire » plus facilement que si l’État ne montrait même pas qu’il essayait de se préoccuper un minimum du bonheur des citoyens. Il est cependant important de noter que bien que l’État ne soit pas dans l’obligation de s’occuper du bonheur des citoyens, il est pourtant obligé d’en procurer l’accès; c’est-à-dire par exemple pour la santé mentale ou physique, pour la nourriture etc… L’État n’est donc, en soi, pas responsable du bonheur des citoyens mais il est bien responsable de l’accès à celui-ci et de sa disponibilité; ceci est donc un devoir pour lui (l’État). D’un autre côté, il serait un mensonge de la part d’un État d’affirmer qu’il est dans la capacité de procurer du bonheur à chaque citoyen car en érigeant des lois et des règles ou en prenant des décisions pour le collectif, soi-disant au nom du bonheur, ce serait comme décider pour tout le monde de son bonheur et donc ce ne serait pas un bonheur véritable puisque chaque citoyen ne s’y retrouverait pas forcément ou pourrait dans certains cas même se sentir privé de sa liberté de celle de décider de son bonheur pour soi-même.
Cependant, ce que l’État se doit donc de contrôler et d’assurer, c’est le bien-être et la sécurité générale. Comme on ne peut jamais rendre tout le monde heureux il faut alors faire des choix au nom du bien commun. Ce qu’il peut donc contrôler avec des lois par exemple en assurant une sécurité économique, un accès pour les besoins sanitaires et médicaux et autres besoins vitaux comme l’accès à l’eau courante ou la nourriture par exemple.
Ceci nous amène donc à la deuxième question qui demande si et comment un gouvernement moderne peut établir des normes générales de santé publique.
L’État est dans l’obligation de mettre des normes, tout d’abord pour ne pas que ce soit le « chaos » mais aussi pour assurer l’accès aux besoins pour les citoyens. Si l’on prend le cas des normes générales de santé publique, OUI l’État peut en établir et il serait même très judicieux et surtout nécessaire de le faire. En effet, l’accès à la santé est un des besoins vitaux pour l’Homme et on peut dire que l’État peut établir des normes générales de santé publiques du moment où elles sont dans l’intérêt
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