Pouvoir et religion

Depuis toujours, trois sujets régissent le monde : le sexe, le pouvoir et la religion. Ces trois sujets sont sensibles et sont liés les uns aux autres. 
Le sexe est l'un des plus anciens sujets au monde, tout le monde en parle, tout le monde y pense, tout le monde pratique plus ou moins la chose, mais de différentes façons, que ça soit de manière normale ou moins dans les mœurs, le sexe est quelque chose qui nous unit mais qui peut également nous diviser. 
Dans l'Antiquité il est admis par la plupart des spécialistes de la période que l'homosexualité est un concept qui n'existe pas tout comme celui de l'hétérosexualité. En effet ces termes s’appliquent à des sociétés dans lesquelles le genre des partenaires est considéré comme le point le plus important de la relation. 
À cette époque ils attachaient beaucoup plus d’importance au rang social que dans la définition de leurs rapports.

Contrairement à ce que dit Saint-Paul dans la lettre aux Corinthiens, Platon lorsqu'il décrit le mythe de l'androgyne dans le banquet, il donne un exemple du fonctionnement de ces relations. 
Il évoque les besoins de chaque moitié séparée par les Dieux de se rassembler à nouveau. Une distinction émerge du texte du philosophe : il explique que les relations hétérosexuelles et homosexuelles n’ont pas la même finalité. Les premières servent à engendrer la prochaine génération et la seconde à assouvir un désir temporaire. 
Dans la mentalité antique, tout individu est bisexuel, il va aller vers l’un ou l’autre des sexes à la recherche du plaisir de l’acte. Il y a donc une différence entre les rapports purement pour le plaisir et ceux qui ont un but reproducteur.

Saint-Paul lui pense qu’il ne faut pas avoir de relations sexuelles car il dit dans la lettre aux corinthiens « les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments ; or Dieu fera disparaître et ceci et cela. Le corps n’est pas pour la débauche, il est pour le Seigneur, et le Seigneur est pour le corps ; et Dieu par sa puissance, a ressuscité le Seigneur il nous ressuscitera nous aussi. »

Même s’il y a encore des questions sur le fait d’avoir des relations sexuelles ou non il apparaît néanmoins la nécessité d’assurer la descendance de la lignée familiale le mariage et les relations sexuelles qui sont mentionnées et représentées réunis souvent deux personnes de sexe opposé dont le but est de procréer.

Un sujet qui revient aussi énormément dans ses textes c’est la place de l’homme dans les ébats. Si vous êtes le maître et que l’autre est votre esclave vous devez être l’actif et donc lui le passif les relations sexuelles dans l’Antiquité évoque beaucoup la question de la figure dominante. 

La notion de pouvoir intervient alors dans la relation sexuelle. 
On peut donc expliquer les rapports sexuels comme des rapports de force dans lesquels celui qui domine cherche toujours à obtenir son plaisir aux dépends de ses victimes.
Est-ce que l’on choisit d’être une victime ou c’est un choix mûrement réfléchi et donc on domine nos idées même si on a l’air soumis lors de relations sexuelles. Certaines personnes prennent du plaisir à être soumis, ils aiment la douleur et donc recherche celle-ci.
Un psychanalyste a dit « depuis la nuit des temps, il y a quelque chose d’érotisant dans le pouvoir. »

Effectivement le pouvoir attire mais il peut également terroriser. 
Dans la religion chrétienne la renonciation au mariage pour les papes et les autres membres de l’ordre catholique est obligatoire. Pourtant une majorité des membres de l’ordre ne respectent pas ce choix, puisqu’ils ont recours à des pratiques sexuelles souvent même de la pédophilie ce qui est encore plus grave.

Lorsqu’on fait le vœu de chasteté on refuse tout acte sexuel mais est-ce que l’homme peut s’interdire le péché originel.
Un prêtre sur deux ne vit pas dans l’abstinence sexuelle selon une étude américaine ce qui m’étonne c’est que 50 % de ces hommes parviennent à vivre une vie vertueuse, il est normal que l’autre moitié se débat avec sa sexualité, les prêtres sont des hommes comme les autres avec des hormones, de la testostérone et des émotions, il est donc contraire à la nature de vouloir nier sa sexualité.

D’autre part, l’appartenance à un grade religieux peut attirer puisque c’est une forme de pouvoir, une forme d’appartenance à Dieu et donc à un rapprochement de Dieu. Ce pouvoir peut être exercé par les prêtres sous prétexte que Dieu est bon et qu’il pardonnera ses enfants de tout péché, ainsi le prêtre convint sa victime il peut donc rassasier ses pulsions sexuelles.

On minimise trop souvent le vœu de célibat des prêtres car on pense qu’il ne fait pas autant de mal que l’excision ou le port de la Burka car c’est quelque chose qui n’est pas visible.

Ces actions font au contraire énormément de victimes, des femmes mais aussi des enfants, c’est pour cela qu’en supprimant le vœu de célibat pour l’ordre des prêtres, on réduira certainement le nombre de personnes violées par les prêtres mais aussi on rétablira les valeurs universelles et les droits individuels comme celui des relations sexuelles.

La domination et le pouvoir sur les femmes sont aussi un problème qui est toujours d’actualité, depuis toujours l’homme veut dominer et avoir un pouvoir sur sa femme et sur les femmes en général.

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