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Peut-on penser par soi-même?

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Par   •  9 Octobre 2016  •  Dissertation  •  1 638 Mots (7 Pages)  •  14 238 Vues

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« Peut-on penser par soi-même ? »

Introduction :   

        Depuis que l’espèce humaine existe, l’Homme use de sa capacité de réflexion pour évoluer, progresser, se développer. Il semble donc évident qu’il peut penser par lui-même. On pourrait croire que l’Homme est seul à pouvoir maîtriser sa raison, ses sentiments, sa pensée comme il est seul à décider des mouvements de son corps. Cependant, pour pouvoir penser par nous-même, il est nécessaire de mettre à l’écart nos croyances, détruire les préjugés afin de bâtir nos propres opinions, avoir la force mentale de ne pas se laisser influencer par le monde qui nous entoure. Mais de nombreux facteurs extérieurs brouillent nos pensées. L’Homme, dès sa naissance, est influencé par ses parents, sa famille, son entourage, l’école, les médias, la religion, la société. De plus, un homme malade, dont le fonctionnement du cerveau est altéré, que ce soit par une malformation innée ou suite à un traumatisme accidentel, est dans l’incapacité de l’utiliser, et par conséquent d’avoir ses propres pensées, mais on ne tiendra pas compte de cette minorité de personnes. Est-il donc réellement possible de penser par nous-même ?

Thèse A (oui, sens commun) : 

        Penser est une activité intellectuelle qui permet à l’Homme de raisonner, d’avoir des idées, de s’évader mentalement, d’avoir des jugements purs et solides, d’exister, de réfléchir. La pensée consiste en une destruction des préjugés qui nous entourent. De ce fait, l’Homme peut avoir une réflexion personnelle et raisonnée, donc avoir ses propres idées, ses opinions, il est donc capable de juger par lui-même. La possibilité d’avoir des jugements raisonnés lui apporte une certaine liberté.

« Penser, c’est dire « non » ». Alain est convaincu que le fait de penser revient à accepter inconsciemment les vérités, les certitudes, puis à les réfuter pour en tirer des conclusions personnelles, accéder au savoir. Kant parle d’une « rupture avec l’enfance », de la « majorité ». Il est d’avis que pour acquérir l’autonomie intellectuelle, donc le fait de penser par soi-même, il faut se servir de son propre entendement, prendre pour objet ses propres propos, c’est-à-dire ne pas se servir des opinions publiques qui influencent nos pensées.

La liberté de penser est un droit que nous donne la Constitution. Cependant, penser à l’encontre du sens commun peut être mal interprété et peut conduire à de la violence, donc on ne doit pas dire tout ce que l’on pense, on doit quelques fois s’autocensurer pour éviter de blesser, de choquer. Pour penser correctement, il est nécessaire de se mettre à l’écart de ses croyances, des préjugés, des certitudes, comme l’a fait Galilée quand il a réussi à prouver que la Terre tournait. Sa pensée était en désaccord avec celle de la société de l’époque. C’est pourquoi, lors de son procès, il a dû renier sa thèse pour éviter la prison. Il continuait cependant de penser que son dogme était juste. Il n’acceptait cependant pas le sens commun, il pensait donc par lui-même.

Contre-argument :

        Depuis sa naissance, l’Homme est entouré de personnes, que ce soit ses parents, ses amis, ses professeurs, qui l’influencent dans sa façon de penser. Dès son plus jeune âge, l’enfant apprend de sa famille, leur langue, leurs manières de vivre. Ils leur apprennent les fondements, les gestes naturels de la vie. Il est donc influencé par les membres de son entourage : tout d’abord sa famille, puis ses amis, ses enseignants.

Les coutumes du pays dans lequel il vit influence également sa façon de vivre et de penser, ne serait-ce que pour l’alimentation : au Viet Nam, manger un chat semble naturel comme quand les français mangent du bœuf. En France, le chat est un des animaux les plus domestiqués, il est protégé par l’homme et il serait impensable d’en faire un plat cuisiné ! Au Viet Nam, cette pratique est courante. C’est le même principe pour le bœuf :  En France, une grande partie de la population consomme du bœuf tandis qu’en Inde, la vache est sacrée et un bœuf malade est signe de catastrophe. Nous pensons qu’il est écœurant de consommer des insectes, alors que dans certaines tribus, ils en mangent volontiers. Dans certaines tribus africaines, il est normal de vivre complètement nu. En France, les lois interdisent cette pratique, seuls des lieux bien délimités (plages, camps...) offrent cette possibilité à ceux qui le veulent. Chaque pays a donc sa propre culture, ses lois, ses mœurs. La société, le milieu, le pays dans lesquels l’enfant grandit formatent sa façon de vivre et donc de penser.

        D’autre part, nous sommes également influencés par la télévision, la radio et les publicités qui s’en dégagent. Elles sont faites de manière à donner envie, séduire en utilisant des effets spéciaux, de la musique, des slogans. Par exemple, les enfants choisissent leur paquet de céréales non pas pour le goût de ceux-ci, mais parce qu’il y a un dessin de leur personnage de dessin-animé préféré sur l’emballage. Ce type de geste simplement commercial influence les achats, et même les goûts pour les enfants. ET EMPECHE LES ENFANTS DE CHOISIR REELLEMENT EN INFLUENCANT LEUR CHOIX, LEUR VRAIE LIBERTE DE PENSER PAR EUX-MEME

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