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Le suicide

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Par   •  30 Septembre 2015  •  Commentaire de texte  •  1 729 Mots (7 Pages)  •  964 Vues

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LE SUICIDE EST–IL UN PROBLÈME ? ( par Michel Cornu)

A- Suite au texte de Michel Cornu sur le suicide, l’idée principale démontrée tend à percevoir le suicide comme un évènement et non comme un problème. On ne peut pas parler du suicide comme problème cars les sciences ne fournissent pas de réponses face à la réalité de l’acte. Cornu argumente sa critique en affirmant que la science ne s’est attardée qu’aux mesures préventives en ne tenant pas compte de la question du sens de la vie. Je site la première  affirmation de Cornu qui résume son idée : « l’acte humain renvoie toujours à la question du sens ».

Par la suite, Cornu explique que l’on ne peut pas fonder une théorie ou un jugement sur le suicide car ce n’est qu’une difficulté d’ordre rationnelle sans issue. En d’autres mots, il est impossible d’avoir des opinions fondées sur le suicide parce que les questions philosophique sur le sens de la vie ne restent critiques que lorsqu’elles sont critiquent elles-mêmes.

L’auteur fait deux distinctions très importantes pour expliquer sa critique sur le suicide. Tout d’abord il explique la différence entre idem et ipse et ensuite, celle entre la morale et l’éthique, par la suite celle entre morale et étique.

Idem, morale : Je suis comme les autres

Ipse, éthique : Je suis particulier unique

IL fait le lien entre ces distinctions pour démontrer que chaque individu est unique tout en possédant une part des autres en lui. Le poids de la vie en société, de toujours être identifié par les autres, de ne pas se sentir à la hauteur peuvent conduire des gens vers le suicide.

 

L’Auteur explique ensuite les théories de certains philosophes anciens. Tout d’abord, il explique le point de vu des grecs comme Platon et Aristote qui condamnent suicide. le Selon les grecs, celui qui se suicide le fait par ignorance du vrai bien. Ensuite il explique les positions des stoïciens qui légitiment le suicide. IL prétendent que la mort n’est pas un mal, qu’ elle ne dépend pas de nous et que de se suicider est un acte de liberté. Cornu critique leurs positions en expliquant que dans la justification ou dans la condamnation  du suicide on ne peut pas savoir vraiment avec certitude ce qu’est le suicide et quel est le sens d’un tel acte. Les gens ont tendances à vouloir tout organiser et à trouver des solutions pour tout. Les grecs et les stoïciens n’ont- ils pas pensés que le suicide ne pouvait être qu’un mystère?  

Cornu s’attarde aussi aux doctrines qui pensent posséder la vérité et le sens de la vie. La doctrine chrétienne décrite par Saint Augustin reprend les théories de Platon, en les renforcissant pour essayer de diminuer l’apparition des sectes et philosophies diverses qui apparurent  au premier siècle. Dans sa doctrine, Augustin explique que le suicide est un pêché originel et qu’il ne nous permettra pas d’accéder au paradis. Il associe le suicidaire à un meurtrier en se suicidant, il tue une vie humaine et c’est l’enfer assuré. La période du moyen âge a été caractérisé par cette façon de condamner le suicide.

L’auteur critique la position de l’église face au suicide en posant deux questions. La première concerne le phénomène du sacré qui demeure confus  «  est-ce que la vie est vraiment sacrée? » « Est-ce qu’il faut idolâtrer la vie ou respecter les autres? » Quand on idolâtre quelque chose à tout prix on en sacrifie un autre par le fait même. Le fait d’idolâtrer la vie est un facteur qui fait que nous apprenons à détester la mort.

Ensuite, l’auteur poursuit son argumentation en citant la pensée de Kierkegaard sur la métaphysique qui prétend que le désespoir et l’angoisse existe à cause de la liberté de l’homme. Si l’homme est totalement libre on ne peut pas  se permettre de choisir à ça place ce qui est bon pour  lui. Il poursuit en affirmant que la mort est universelle, que tout le monde y fait face mais qu’à chaque fois, c’est un cas unique. C’est seulement sur le point de l’universelle qu’on peut voir le suicide comme un problème car pour l’autre partie, celle qui est unique, elle reste un mystère. On peut se fier à la science pour trouver des lignes directrices sur le suicide, mais jamais on peut entrer dans l’évènement individuel car il est unique pour chaque cas. Comme justifie l’auteur «  Le suicide, en tant qu’événement individuel et universel est de l’ordre du mystère qui, lui, n’a pas de solution juste ou fausse ».

Cornu appuie son idée sur le suicide en expliquant l’expérience individuelle comme étant une expérience unique, mais qui contient une part d’altérité. Un caractère qui vient des autres (ipse). Par cette réflexion philosophique, il explique que nous ne sommes pas seulement notre propre produit. C’est par cette chance de devenir unique que nous pouvons atteindre la liberté. L’auteur au fond critique un peu la morale en disant qu’elle n’est seulement qu’ un moyen pour nous rassurer. À cause de cette morale, l’homme en période creuse privé d’honneur, de santé ou d’affection désespère.

Il est capital de faire la distinction sur l’impossibilité de maîtrise sur nous même et sur les autres pour démontrer qu’il est impossible de prendre point vis à vis le suicide. Il reste seulement une difficulté d’ordre rationnelle. La définition de la morale et de l’éthique nous permet de mieux comprendre que le suicide n’est pas un problème mais seulement un mystère. En établissant une morale du suicide nous critiquons l’existence humaine. La phrase de Michel Cornu qui résume le mieux sa position est  « Le suicide, comme la mort, mais tout aussi bien comme l’amour ou la naissance au-delà de son aspect biologique reste réfractaire, à une compréhension à une interprétation par la raison ». Le fait de percevoir le suicide comme un échec serait comme de ne pas accepter la vie dans sa diversité.

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