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Explication de texte Le Criton

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Par   •  29 Avril 2021  •  Commentaire de texte  •  2 004 Mots (9 Pages)  •  495 Vues

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Lors de la crise des missiles de Cuba en 1962, l'URSS et les États-Unis étaient dans une

impasse diplomatique à cause de la haine et de la méfiance entre les deux puissances.

Cela à conduit à un repli sur eux-même des deux pays à la moindre contradiction

politique de leur « ennemie »..Cette rivalité entre ces deux ci fut la cause d'une longue

crise planétaire qui a failli dégénérer en une guerre nucléaire. Cette crise illustre

parfaitement le dialogue de sourd et les conséquences de celui-ci et nous permet de

réfléchir quant à l'importance d'une bonne communication et du véritable but du

dialogue.

Après l'analyse de cette situation, il est donc naturel de se pencher sur les erreurs à ne

plus commettre dans le but de privilégier une bonne entente et le déroulement d'une

conversation fructueuse entre deux interlocuteurs .

Accepter d'être réfuté permet-il d'éviter un dialogue de sourd et ainsi obtenir un

dialogue constructif et productif ?

Dans le cadre de ce problème un extrait de Gorgias de Platon nous est proposé celui-ci

semble traité d'un dialogue entre Socrate et Gorgias dans lequel Socrate nous livre un

long discours présentant son avis très bien argumenté et construit, prônant l'instruction

par la conversation.

Ainsi la thèse semble être défini à la ligne 16 lorsque Socrate dit : « je suis quelqu'un qui

est content d'être réfuté, quand ce que je dis est faux, quelqu'un qui a aussi plaisir à

réfuter quand ce qu'on me dit n'est pas vrai, ...». En d'autres termes être réfuté par

quelqu'un et se permettre de réfuter lorsque l'on rencontre le faux conduit à

l'établissement d'un dialogue fructueux pour les deux individus et interlocuteurs, leur

permettant d'acquérir, de la sagesse, du savoir selon Socrate. Cela place la vérité avant le

désir de remporter une joute verbale.

On distingue alors une première articulation de la ligne 1 à 10 jusqu'à « …écouter pareils

individus. » dans laquelle des exemples de dialogues de sourds sont présentés pour

mieux cerner les conditions à l'établissement d'un dialogue productif d'après Socrate. La

seconde partie prend place de la ligne 10 à 15 jusqu'à : « sinon je renoncerai » dans

celle-ci, Socrate exprime clairement ses intentions quant à appliquer les conditions

préalablement établies dans la première partie. Enfin la troisième partie s'étire jusqu'à la

dernière ligne où Socrate s’efforce de rassurer son interlocuteur en lui livrant le fond de

sa pensée quant aux bénéfices de la réfutation.

Pour défendre son point de vue Socrate va donc utiliser une argumentation

extrêmement précise et un maniement de la dialectique sans faille. Il fait une sorte d'introduction très habile qui permet directement de nous faire entrer dans le problème.

Socrate pose alors ces conditions pour l'établissement d'un dialogue philosophique. Il

adopte l'attitude humble du philosophe dès le début en donnant raison à Gorgias dès la

deuxième ligne « sans doute auras-tu remarqué la chose suivante ».

La première condition tirée de l'expérience de Socrate suite à de nombreux entretiens,

se révèle être un accord commun des deux interlocuteurs sur la nature du sujet, une

définition précise de celui-ci est requis. Grossièrement une connaissance du sujet doit

être requise avant de pouvoir en parler. Pour Platon à travers Socrate ce manque de

clarté dès le début d'un dialogue est une cause du non aboutissement de celui-ci, la

ligne 3 avec : « les interlocuteurs ont du mal à définir le sujet » nous permet de l'affirmer

.Cette incompréhension qui au final peut-être évité, entraîne parfois un désaccord

profond et souvent une discussion qui dégénère un cas que nous connaissons très bien

et qui arrive souvent dans la vie de tous les jours.

Le cas d'une conversation qui s'envenime est utilisé par Socrate pour nous présenter la

deuxième condition nécessaire au bon dialogue philosophique ; celle-ci permet

d'introduire plus précisément le problème dont le texte est question. Cet exemple est

selon Socrate le pire qu'il peut arriver, ainsi nous comprenons que pour lui, c'est ce qu'il

faut absolument éviter. C'est à ce moment que la notion de vérité est évoqué lorsque

Socrate dit : « et chacun d'eux estime que son interlocuteur s'exprime avec mauvaise foi

pour avoir le dernier mot sans chercher à savoir ce qui est au fond de la discussion ». Ici

Socrate nous parle de la nécessité d'approcher la conversation de manière

philosophique en voulant à tout prix et quoi qu'il en coûte comprendre la parole de son

interlocuteur en adoptant une attitude d'accueil et d'écoute, sans chercher à gagner un

genre

...

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