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Le Mensonge

Commentaire de texte : Le Mensonge. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Mai 2015  •  Commentaire de texte  •  1 238 Mots (5 Pages)  •  742 Vues

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Parmi les grandes méthodes du mensonge politique, il en est une très apprécier des politiques : le mensonge droit dans les yeux.

"Je vais le répéter. En aucun cas je n'ai eu de relations sexuelles avec cette femme, miss Lewinsky. Je n'ai jamais ordonné à qui que ce soit de mentir, pas une seule fois, jamais." Ces paroles tirées d'un discours de Bill Clinton le 26 Janvier 1998, Ce mensonge, suivi de nombreux autres, coûtera à Bill Clinton d'être le seul président élu de l'histoire des États-Unis à subir une procédure de destitution.

En décembre 1997, les avocats de Paula Jones citent Monica Lewinsky, qui fut stagiaire à la Maison-Blanche en 1995 et que l'on soupçonne d'avoir eu des relations sexuelles avec le président. La jeune femme nie avoir eu des relations sexuelles avec le président démocrate.

Bill Clinton est appelé à témoigner le 17 août 1998. Trois heures après la fin de son témoignage, il s'adresse à la nation, avouant sa « relation inconvenante » avec la jeune femme. Il nous arrive d'affirmer que toute vérité n'est pas bonne à dire et il existe des circonstances où je sais pertinemment que dire la vérité nuira à autrui. Que faut-il alors en penser : Y a-t-il un devoir absolu de vérité ou est-il parfois moral de taire ce qu'on sait ? L'enjeu de cette question est celui de nos devoirs envers autrui, s'il est vrai que la parole est un acte social. Il est clair qu'il existe des circonstances où ne pas dire la vérité est une lâcheté mais faut-il en conclure que la véracité est un devoir c'est à dire un impératif universel ? Si on peut légitimer le mensonge par omission, alors en quelles circonstances et selon quels critères est-ce possible et quelles en sont les conséquences sur la morale ?

Nous verrons que le mensonge peut être utile, mais faut il préférer un mensonge qui fait du bien ou plutôt une vérité qui fait mal?

Tout d’abord il y a la question de la définition du mensonge. Ensuite, il y a le contexte du mensonge - on peut mentir dans certaines circonstances pour éviter  un mal plus grand. Enfin il existe des degrés de gravité du mensonge -  mais ceci découle de cela, on va le voir. Cette définition permet d’abord de distinguer, dans les formes que prend le faux, le mensonge de l’erreur, qui est de bonne foi, car conforme à la pensée de celui qui la commet. Elle permet aussi de remarquer qu’on peut parfois mentir tout en disant, par erreur donc involontairement, la vérité, si on avait justement l’intention de ne pas la dire. Le mensonge est donc essentiellement intention de tromper, c’est-à-dire de dissimuler sa pensée.

Etant donné que le mensonge est une déclaration fausse faite à un autre homme (ou à plusieurs), nous devrions pas nous en servir mais Tous les parents du monde ont au moins un fois dans leur existence annoncé de manière très solennelle à leurs enfants : « Il faut toujours dire la vérité ». Mais très vite leurs enfants se rendent compte du décalage entre les belles paroles et la pratiques des moralisateurs : leur père et leur mère mentent régulièrement.

PARTIE 1 : Ne pas mentir.

- Et le monde entier l'a appris quand Edward Snowden a fourni en 2013 des centaines de milliers de documents internes de la NSA, attestant l'existence d'un système de surveillance généralisée mis en place par les grandes agences de renseignement.

- exemple des lanceurs d'alertes

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