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Le Mensonge

Dissertation : Le Mensonge. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Janvier 2013  •  1 542 Mots (7 Pages)  •  15 926 Vues

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Le mensonge est-il nécessairement une faute ?

Le mensonge consiste à dire le contraire de la vérité, c’est-à-dire prononcer un énoncé différent de sa pensée dans l’intention de tromper. Le menteur dissimule la vérité. On présente souvent le mensonge comme un mal. Dans les relations humaines, il n’a pas sa place. Et pourtant qui n’a jamais menti au moins une fois dans sa vie ? On peut tout à fait s’interroger sur son statut. Notre sens moral nous pousse instinctivement à réfuter l’idée que le mensonge puisse être un acte bienfaisant. Ce dernier est-il cependant toujours condamnable ou peut-il être assimilé à une vertu ? On distingue plusieurs degrés de mensonges. Dans des situations diverses, le titre qu’on lui accorde semble varier. Bien que les mensonges veuillent dans un sens premier être un vice, ils peuvent aussi passer pour une action méritante.

On peut relever que le mensonge a des synonymes plutôt négatifs tels que l’hypocrisie, la tromperie alors que la vérité, son antonyme est associé à des termes comme la sincérité, l’honnêteté perçus comme nettement mélioratifs. Le mensonge passe souvent comme étant un crime contre autrui. Dans les religions, le mensonge figure parmi les péchés. N’y a-t-il pas dans les commandements « Tu ne mentiras point » ? En effet, mentir est interdit chez les croyants, c’est une lourde faute qui mérite punition. On remarque que ce sens de l’immoralité associé aux mensonges est resté ancré au sein de la communauté des hommes qui rend encore coupable celui qui ment. Mentir va à l’encontre de la morale qui fixe une ligne de conduite. Au contraire le devoir de vérité absolue c’est inscrit dans notre quotidien. Pourtant qui peut se vanter de n’avoir jamais menti ? On a tous un jour ou l’autre dissimuler la vérité au moins par omission c’est-à-dire qu’on ne ment pas vraiment mais on évite juste de rétablir ce qui est vrai. Toutefois on ressent presque systématiquement une forme de culpabilité. Comme se fait-il que nous n’ayons pas la conscience tranquille après avoir menti ? Cela vient du fait que nous ayons été élevés de telles sortes que mentir n’est pas envisageable, la société fait pression sur nous. Donc pour la plupart des gens, le mensonge est inadmissible, déformer la réalité ou inventer une histoire, c’est quelque chose d’inacceptable.

Pourquoi diabolise-t-on à ce point le mensonge outre le fait qu’il représente un principe de la société ? Notre tendance à les condamner tient certainement du fait qu’ils nous blessent. Nous avons certainement tous vécu au moins un jour l’expérience du mensonge qui fait mal quand notre confiance est trahie. En cela, le mensonge est une faute. Les mensonges qui font mal constituent un vice. Pourquoi sont-ils condamnables ? Quels sont ces mensonges ? On peut tromper dans le but de faire réellement mal à notre interlocuteur en le touchant sur ses points sensibles pou lui communiquer de la souffrance, par jalousie, par égoïsme, par orgueil, par mépris. On peut vouloir tenir des personnes à distance en leur cachant la vérité par simple intérêt personnel. Par exemple, la compétition qui existe entre les hommes. Chacun veut se mettre au premier plan quitte à calomnier, diffamer pour discréditer son adversaire. La volonté de se placer au centre du monde peut pousser au mensonge. On peut citer aussi l’infidélité du compagnon/compagne qui nous a trompés dans ses sentiments, celui qui ment par mépris pour se moquer.

On ment pour préserver son image. Ça revient à se mentir à soi-même en plus de mentir aux autres. Du petit mensonge insignifiant jusqu’à la mythomanie, il n’y a qu’un pas et les conséquences peuvent s’avérer non négligeables. Quelles peuvent être ses effets ? Certains

s’inventent une autre vie. Dans des cas extrêmes, cette forme de mensonge peut se révéler très dangereuse. Le menteur a peur que son mensonge soit découvert, mais celui qui est capable de réinventer sa vie en s’écartant de la réalité ne peut pas être totalement sain. N’est-il pas possible qu’il commette des actes irréparables pour ne pas être percé à jour ? Si l’on conçoit cette hypothèse tragique, nous ne pouvons pas nier que se mentir à soi, c’est se faire du mal et faire du mal aux autres. Ces mensonges-là n’ont rien de vertueux ; ils nous laissent un goût amer et certains nous marquent pour toujours.

Néanmoins peut-on avancer que le mensonge est toujours, en toute situation, une faute ?

Le dicton « toute vérité n’est pas bonne à dire » peut renvoyer à une autre idée « toute vérité n’est pas bonne à

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