La liberté de l'individu
Dissertation : La liberté de l'individu. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sunraise • 5 Décembre 2022 • Dissertation • 2 489 Mots (10 Pages) • 258 Vues
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Être libre c’est avoir la capacité de pouvoir se mouvoir, faire ce que l’on veut sans contrainte, de s’exprimer, tout en respecter les droits et les opinions de ses semblables, or l’expérience ordinaire de la vie montre aussi, paradoxalement, l’être humain soumis à de nombreuses contraintes à la fois externes (physiques, sociales, politiques) et internes (instincts, habitudes, passions) qui pèsent sur sa liberté et qu’il lui est difficile, voire impossible de surmonter totalement de sa propre initiative.
L’individu est considéré comme un être humain, une personne par opposition au groupe, à la société, à la collectivité, à la masse.
Tout individu éprouve un sentiment immédiat de liberté, mais parfois celui-ci se voit contraint, assujettit, ou même sa liberté lui est strictement spoliée par ses semblables et aussi ses désirs.
Dans un développement plus approfondi, nous allons étayer notre thèse selon le christianisme, l’État ainsi que les luttes pour la liberté et le droit des hommes.
La liberté de l’individu est considérée comme étant l’ensemble des droits reconnus à l’individu en tant que tel, quel que soit son pays, son appartenance ethnique ou sociale, son sexe, ses croyances religieuses ou politiques.
C’est au XVIIe siècle qu’elle trouve son sens et son extension en Europe de l’Ouest où elle se développe et devient centrale, nous explique J.M Piotte dans son ouvrage ‘’les neuf clés de la modernité’’ à la page 23.
Cette liberté existait aussi bien avant au temps des philosophes et penseurs car certains étaient condamnés et mis à mort à cause des arguments qu’ils défendaient. « La liberté de penser à l’égard de la religion de la cité était absolument inconnue chez les anciens » comme le montre la condamnation de Socrate. On peut dire globalement que les anciens ne connaissaient donc ni la liberté de la vie privée, ni la liberté de l’éducation, ni la liberté religieuse. (‘’Liberté antique et moderne’’ de Benjamin Constant à Max Weber)
Des peuples étaient libres parce que leurs communautés sont nées libres, et d’autres qui n’en sont pas subissent des injustices. Pour corroborer nos dits, nous en voulons pour preuve l’assertion de J.M Piotte quand il dit en ces termes : ‘’ le Grec était libre parce que sa communauté est libre…la liberté du Grec n’est pas une caractéristique de l’individu, elle lui vient de son appartenance à une communauté politiquement autonome’’ cette assertion nous montre que certaines personnes étaient nées libres de par leur appartenances à une quelconque communauté parce que leur parents en font partie et qui fait d’eux des hommes qui naissent libres automatiquement. Cependant, nous avons des personnes qui bien avant leur naissance sont privées de liberté (les personnes de base classe) qui sont assujettit par les personnes dites de la haute classe.
On peut retracer une pratique discursive dès le XVIIe siècle en Occident qui met la responsabilité et la liberté individuelle au centre de l’explication du social. Aujourd’hui, cette vision centrée sur l’individu est traversée par des injonctions paradoxales et contradictoires qui frôlent parfois la déraison et l’enfermement plutôt que l’émancipation. (Christopher Mc ALL : de l’individu à sa liberté)
Notre liberté est ce qui nous définit et quand nous en sommes privés, Cela est vraiment difficile. La liberté de l’individu est parfois sujet controversé, malgré cela, qu’est-ce que cette liberté de l’homme selon le christianisme?
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience, et de religion ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l'enseignement,
Selon le christianisme, la liberté est le pouvoir donné par Dieu à l’homme qui lui permet d’agir ou de ne pas agir, de faire tout ce dont il a besoin, de poser ainsi soi-même des actions délibérées. Cette liberté caractérise les actes proprement humains. Plus l’individu commet de bons actes, et plus encore sa liberté s’intensifie. La liberté tend à sa perfection quand elle provient de Dieu, La liberté selon le christianisme, est aussi avoir la possibilité de choisir entre le bien et le mal. Le choix du mal est un abus de notre liberté, qui conduit à l’esclavage du péché.
La liberté selon le christianisme rend l’homme responsable de ses actes dans la mesure où ils sont volontaires, même si l’imputabilité et la responsabilité d’une action peuvent être diminuées et parfois supprimées, en raison de l’ignorance, de l’inadvertance, de la violence subie, de la crainte, des affections immodérées, des habitudes. (Extrait du Compendium du Catéchisme de l'Église Catholique : No 364)
La liberté selon le christianisme rend l’homme responsable de ses actes dans la mesure ou il est conscient de son acte et s’est fait le choix entre le mal et le bien. Je suis libre de faire ce dont j’ai envie, mais je répondrai de mes actes à la fin des temps. Cette liberté, conduit souvent à prendre conscient avant ou après avoir posé un acte : est-ce que ce que je vais faire ou ce que j’ai fait est bien? Plusieurs questions nous viennent à l’esprit quand nous pensons au jugement dernier selon le christianisme.
La liberté, c’est la responsabilité : parce qu’il est libre, l’homme est responsable de ses actions devant Dieu, devant lui-même et devant les autres. Dieu nous a créés libres, et il respecte notre liberté. Mais il nous demandera de rendre compte de notre bon usage ou de notre mésusage de ce don, comme à l’intendant de la parabole. Au bon serviteur, il sera dit : « C’est bien, bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maître ! » (Mathieu 25,23), et au mauvais qui gaspille les biens de son maître : « Rends compte de ta gestion, car tu ne pourras plus gérer mes biens. » (Luc 16,2). (Concile Vatican II, Gaudium et Spes, 1965, § 17. Reflets n° 33 pages 54 à 57)
La liberté selon le christianisme permet aussi à l’homme de fuir ce qui est mal, mais il advient souvent que certains individus fassent le mal autour d’eux, en commettant des actes barbares sur des personnes vulnérables, sans penser aux conséquences. Nous citerons en exemple Michel LEBEL qui dit ceci : Mais l’Homme est libre, libre de faire le bien comme le mal. Il peut aimer comme il peut violer et tuer. Il faut bien le reconnaître, l’Homme est binaire ou divisé en lui-même, l’Histoire nous le révèle chaque jour depuis des siècles. Pourquoi donc cette violence ? Parce que l’Homme est tiré vers le bas comme vers le haut. La conquête de la liberté, de la liberté du bien est une longue et difficile construction. Puissance et pulsion d’amour et de haine se mêlent constamment. L’Homme est toujours à libérer.
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