’adhésion à un groupe quelconque constitue-t-elle un obstacle à la liberté de l’individu?
Note de Recherches : ’adhésion à un groupe quelconque constitue-t-elle un obstacle à la liberté de l’individu?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Brenna • 28 Octobre 2014 • 515 Mots (3 Pages) • 5 261 Vues
De nos jours, faire parti d’un groupe, d’une équipe sportive ou de n’importe quelle association est une situation habituelle pour la majorité des gens. Or, l’adhésion à un groupe quelconque constitue-t-elle un obstacle à la liberté de l’individu? D’abord, il semble avoir des contradictions au niveau de la liberté individuelle et collective. En fait, deux grands philosophes se sont attardés à cette question. En ce qui concerne Jean-Paul Sartes, ce dernier caractérise l’homme comme étant capable de faire ses choix, peu importe les circonstances. Karl Marx, de son côté, croit que les individus identifiés à un groupe est une forme d’aliénation, qui consiste à la dépossession de l’individu et à la perte de sa propres personnalité au profit d’une collectivité. En ce qui me concerne, je partage plutôt l’avis de Jean-Paul Sartes, qui rejoint davantage ma vision sur les besoins de l’humain à se joindre à un groupe.
Marx vit au 19ème siècle et suit le courant de pensée matérialiste. Cette mentalité porte sur le principe où la matière constitue la réalité première. Les observations de ce philosophe visaient un but précis, soit de permettre aux salariés d’obtenir des conditions favorables de travail. Quoi qu’il en soit, Sartes vit au 20ème siècle et suit une toute autre vision philosophique. Ce dernier croit en l’existentialisme, un courant de pensée qui met de l’avant l’existence de l’homme dans sa réalité complète et individuelle.
Selon Sartes, l’homme est tout à fait responsable de ses actes, peu importe les circonstances dans lesquelles il se retrouve. Autrement dit, l’être humain est le maître de son existence. Il fait ses propres choix et donc, ne peut remettre la cause de ceux-ci sur le dos d’aucune autre personne. En fait, il doit en assumer l’entière responsabilité. D’après ce philosophe français, l’homme devient ce qu’il a choisir de devenir. Si l’on se réfère à Agnès, dans la mise en situation au tout début de ce devoir, le chemin qu’elle choisit d’emprunter dans sa vie est entièrement un choix venant de elle-même. Les membres de son groupe ne l’ont pas forcé à avoir des préjugés envers les différentes ethnies. Tous les gestes qu’elle pose chaque jour proviennent de son entière volonté à les poser. De fait, l’adhésion à ce groupe n’est pas un obstacle à sa liberté individuelle, puisque c’est elle qui a fait le choix de transformer sa vision des choses, ses opinions. Bref, Sartes croit qu’il est toujours possible de refuser une situation qui nous est imposée et d’utiliser notre propre raisonnement pour faire nos choix.
D’un tout autre point de vue, Marx considère la liberté comme étant une affaire de groupe. Selon lui, la liberté individuelle passe d’abord par la liberté collective. Il y a limitation de la liberté des uns pour favoriser celle des autres. Effectivement, pour Karl Marx, l’humain est sans cesse dirigé par les autres, ce qui l’amène à devenir un être déséquilibré.
Pour Sartes, chacun de nos gestes peuvent avoir des conséquences sur notre avenir et nos actions déterminent l’image que les autres ont de nous. Puis, selon lui, ce n’est pas en étant en groupe que cela change.
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