Désirer, est-ce s'empêcher d'être heureux ?

Le sujet de réflexion à été traité sous forme de dissertation pour une organisation de la pensé structurée. Il a fait preuve de recherche documentaire afin de répondre au mieux au sujet.

Désirer, est-ce s'empêcher d'être heureux ?

La loterie, le monde entier y participe pour toucher le jackpot et s'assurer une vie de luxe, une vie de bonheur. Mais qu'est-ce qui pousse autant de gens à participer à ce jeu ? Le désir de l'argent est, sans doute, un point clé pour comprendre ce phénomène mais, qu'est-ce que le désir ? Dans tout les cas c'est quelque chose d'assez puissant pour pousser autant de gens a tenter leur chances et risquer de l'argent dans ce type de jeux. Mais le bonheur n'est pas forcément à la sortie, que ressentez-vous quand les numéros affichés à l'écran ne correspondent pas à ceux indiqués sur votre billet, vous êtes déçue n'est-ce pas ? D'ailleurs, qu'est-ce que le bonheur ? Puisque chaque participant aspire à cela en gagnant. On pourrait dire que, par opposition au gagnant, vous êtes malheureux, malgré tout, vous achèterez sûrement un autre billet. On arrive donc à penser que le désir ne mène pas forcément au bonheur mais qu'il est impossible de l'ignorer. D'où la véritable question : désirer, est-ce s'empêcher d'être heureux ?

Pour répondre à cela, la réflexion s'articulera sur deux parties. La première traitera de la notion du désir et du bonheur ainsi dans une seconde partie, cette compréhension des éléments clés du sujet permettra de conduire la réflexion autour de celui-ci et enfin, d'y apporter une réponse.

Qu'est-ce que désirer ? Si l'on se réfère au texte de Schopenhauer sur le désir dans "le monde comme volonté et comme représentation", le désir s'apparente à un manque et donc, à un besoin, donc désirer reviendrait à combler un manque. Mais le désir s'inscris t'il seulement dans le cas d'un besoin, ne peut-on pas désirer par le biais d'une envie ? Une distinction est alors nécessaire entre ces deux notions. Le besoin répond plus d'une chose vital, dont l'absence affecterait notre vitalité, on parle ainsi d'un "besoin vital". Je peux dire par exemple "j'ai besoin de manger pour vivre". Alors que l'envie, résulte d'une chose dont l'absence n'affecterait pas notre vitalité. Il y a bien une différence entre "J'ai besoin de manger" et "j'ai envie de manger". On pourrait ainsi dire que le "besoin" se réfère au physiologique et "l'envie" au psychologique. On peut, pour appuyer notre distinction, citer Epicure :

"Parmi les désirs naturels, les uns sont nécessaires pour le bonheur les autres pour le fait de vivre."

Par analogie avec notre distinction, "les désirs nécessaire pour le bonheur" dont nous parle Epicure sont les envies et "les désirs naturels pour vivre" sont les besoins.

Le désir donc, dans le cas de notre problématique, s'apparente plus à une envie car satisfaire un désir n'est pas vital, et le bonheur non plus. On peut donc désirer n'importe quoi du moment que cela résulte de l'envie d'un individu envers une chose (matériel ou immatériel). Ainsi, en reprenant l'exemple de la loterie de l'introduction, les participants désire gagner de l'argent, ils ont envie d'argent (c'est la cupidité), et cela n'est pas vital qu'il gagne ou qu'il perde (très peut de personne dépende du tirage de la loterie pour vivre donc on ne peut apparenter ça a un besoin). Pourquoi l'homme désire t'il alors ? Spinoza définit le désir comme l’essence même de l’homme et Schopenhauer comme le comble d'un manque. On désire donc, obligatoirement, dès qu'un manque se fait ressentir: "je travaillerais mieux avec un ordinateur portable" résulte à "j'ai envie d'un ordinateur portable" et finalement "je désir un ordinateur portable".

Schopenhauer déclare ainsi que le désir contrôle celui qui le ressent, il parle ainsi d'asservissement de la conscience par le désir (dans l'exemple ci-dessus, on fera donc tout pour avoir un ordinateur portable) le désir dirige nos vie car quand on désir faire un métier plus tard tout nos choix vont aller dans ce sens. Le désir à aussi l'inconvénient de ne jamais disparaître puisque qu'il est remplacé immanquablement par un autre, c'est

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