Commentaire sur l Le Traité De Pédagogie de Kant

Aujourd’hui l’éducation est vue de plusieurs angles différents. Elle peut, si on s’en sert intelligemment on peut créer un effet positif sur notre entourage, comme dans certaines communautés dans lesquelles le groupe prime sur l’individu. Dans ce cas l’éducation est là pour apprendre à un enfant qu’il faut toujours primer l’état ( le groupe ) à sa propre vie. Mais es-ce pour autant une bonne manière d’éduquer ? Et plus largement, quel est l’utilité de l’éducation pour un enfant ? Dans l’extrait du Traité de Philosophie, Kant avance que l’éducation d’un enfant passe par la formation à la liberté au moyen des contraintes légitimes. Nous allons donc commencer par comprendre comment avoir accès à la liberté en dégageant les obstacles qui la masque, puis nous listerons les conditions que Kant impose à l’éducation d’un enfant pour qu’il puisse avoir accès à la liberté, puis nous chercherons ce que représente la liberté et ses implications.

D’après Kant, pour éduquer un enfant il faut le former à la liberté par le moyen de la contrainte légitime (Ligne 1 à 5). Au contraire une contrainte non légitime, est pour Kant, une contrainte qui ne servirait pas à l’éducation de l’enfant. En effet d’après Kant, le manque d’éducation implique un comportement digne d’une machine, des réactions mécaniques. C’est une éducation d’instincts menés par des besoins comme celui de la faim ou de la soif, qui ne sont pas issus de la raison. (Ligne 5 à 6).

Pour continuer Kant que la société agit comme une opposition aux buts des individus (Ligne 7). Elle utilise des contrainte qu’elle va exercer sur l’homme , que ce soit en faisant preuve de violence, ou de conviction, la société va tenter de conduire l’homme à ce qu’elle désire, et non à ce qu’il désire, elle va donc essayer d’imposer son désir. Pourtant le rapport que l’homme a avec la société est paradoxal : La société, est à la fois une entrave à la liberté, et un outil pour y accéder. C’est ce qu’avance la définition de Kant du rapport humain aux autres, qu’il traite d’ « indissociable sociabilité » : Les hommes ne supportent pas mais ils sont tous dépendants les uns des autres.

Ensuite Kant avance que l’objectif de l’éducation réside en effet dans l’utilisation ‘’positive’’ de la société. Il faut s’en servir comme un outil et non comme un obstacle. Il faut cependant respecter son entourage et accepter les contraintes qu’il impose, et de développer son autonomie. C’est quand sa liberté est conduite par la raison pure, Kat la nomme «conscience morale » (ligne 8 à 9). L’éducation est donc justifiée, puisqu’elle mène à la liberté.

Kant explique alors trois règles définissant la contrainte légitime. On a d’abord le fait que la contrainte se borne à une sorte de double limite : Celle imposé par la survie de l’enfant, puis celle de la liberté des autres (Ligne 9 à 14). C’est une sorte d’universalisation de l’article 4 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Mais la survie de l’enfant peut être influencé par autrui, c’est donc en se méfiant que l’enfant doit grandir, tout en gardant un rapport respectueux avec ceux qui l’entourent. Kant avance ensuite que la légitimité de ces contraintes résident dans le respect des libertés

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