Réflexion éthique sur la pandémie

Introduction

Il y a de cela plusieurs mois, nous apprenions que les étudiants allaient devoir faire leurs études à distance. La raison étant que nous sommes présentement dans une pandémie qui fait en sorte que beaucoup de changements ont lieu dans la société que nous connaissons. Les autorités gouvernementales doivent implanter des règles pour combiner à la fois la sécurité publique, la liberté individuelle et collective. Des mesures de distanciation et de confinement appliquées pour combattre la pandémie de COVID-19 ont été imposées dans les établissements publics. Menant à un débat sur l’impact qu’elles auront sur l’économie et sur la santé des citoyens. En tant que société, nous avons le droit de nous questionner sur la légitimité, d’un point de vue éthique, de la mise en place de mesures sanitaires ayant pour effet de limiter la liberté individuelle au nom du principe de précaution. Ce qui suit permet de comprendre les valeurs mises de l’avant d’un côté comme de l’autre de ce débat. Ensuite, les théories d’éthiques des vertus et de l’utilitarisme seront abordées. Pour finaliser avec ma prise de position face à ce questionnement.  

Développement

Les valeurs

D’abord, il est important de comprendre les valeurs fondamentales à l’acceptation des mesures sanitaires. Elle met en tension la valeur de bienfaisance et les valeurs de liberté, de justice et de non-malfaisance. D’une part, la bienfaisance c’est la volonté d’agir pour le bien des autres, c’est-à-dire de penser à la santé et au bien-être de ceux-ci. Cependant, être bienveillant envers quelqu’un, c’est, parfois, être exigeant ou même dur envers lui, pour son bien. Dans le contexte de la pandémie, elle s’exprime par la mise en place de mesures comme la distanciation sociale, la mise en isolement, la fermeture d’établissements et l’utilisation de matériel de protection. À contrepartie, ces mêmes mesures contraignantes requièrent des sacrifices représentent des altercations considérables à la liberté des personnes. Les brimant de leur capacité à prendre des décisions et à agir pour elles-mêmes. Elles posent des accrochages lorsqu’elles sont appliquées de façon plus sévère auprès d’un groupe de personne, les laissant avec un sentiment d’inégalité. Aussi, elles peuvent causer des conséquences négatives en fonction des décisions prises. Entre autres, l’activité économique et la santé psychologique des personnes. Les théories d’éthiques des vertus et de l’utilitarisme pourront nous aider à savoir si les mesures sanitaires sont acceptables au détriment de notre liberté.

L’éthique des vertus

Si nous le voyons sous une optique humaniste, une des vertus fondamentales est la bienveillance. Elle constitue la base la plus solide de la moralité. En effet, elle consiste à approuver, à adopter ou à encourager les conduites qui apportent du bien-être aux personnes. De plus, selon David Humes, tous les hommes ont en commun cette tendance naturelle à la sympathie qui consiste à se mettre dans la peau des autres afin d'éprouver ce qu'il ressent. Dans le contexte de la pandémie, nous suivons les recommandations gouvernementales par souci des autres. Tous ces gestes sont moraux, car ils permettent de ralentir la pandémie et de sauvegarder notre système de santé. Ainsi, d’un point de vue humaniste les mesures sanitaires mises en place seraient légitimes même si la liberté individuelle est limitée.

L’Utilitarisme

Le principe de l’utilitarisme croit que fondamentalement l’être humain est en recherche du plus grand plaisir en effectuant un calcul d’utilité. Pour eux, l’action ou la décision est celle qui maximise le bien-être et minimise le mal-être pour le plus grand nombre de personnes, à long terme. Dans le contexte de la crise sanitaire, il y a d’impliqué un calcul des conséquences négatives engendrées, à long terme, par les mesures sanitaires contraignantes. En effet, le gel des activités sociales et économiques peut créer un mouvement de douleur au sein de la société. En tout état de cause, d’un point de vue utilitariste

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