Impression Mies Van der Rohe
Commentaire d'oeuvre : Impression Mies Van der Rohe. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar aurelaurel • 16 Octobre 2018 • Commentaire d'oeuvre • 1 035 Mots (5 Pages) • 804 Vues
Impressions Ludwig Mies Van der Rohe
Ludwig Mies van der Rohe incarne à lui seul les idéaux esthétiques du mouvement moderne. Il est considéré par bon nombre de professionnels de l’architecture comme le designer du siècle, celui qu’il aura façonné par son parcours considérable.
Mies nait à Aix-la-Chapelle le 17 mars 1886. Il fait ses classes dans l’entreprise familiale de tailleur de pierre comme le voulait son père avant de rejoindre l’architecte et dessinateur de meubles de renom Bruno Paul à Berlin (1906 à 1908) et de construire sa première maison : la Riehl house. Ensuite il intègre l’agence de Peter Behrens jusqu’en 1911 où il côtoiera Le Corbusier et Walter Gropius, celui qui fondera plus tard l’école du Bauhaus.
C’est à cette période qu’il commence à s’interroger sur son propre style en s’intéressant au classicisme prussien notamment. Il participe à cette époque à la construction de l’Ambassade d’Allemagne à Saint Pétersbourg en restant dans ce style néo-classique.
Il crée en 1908 son agence d’architecture à Berlin et à cette occasion ajoute le patronyme de sa mère à son nom. Il n’aura alors de cesse d’innover, s’intéressant constamment aux nouvelles techniques de construction et à l’essai de nouvelles matières.
Après la première guerre, Mies adhère à l’association d’artistes révolutionnaires November- gruppe. Il aura la charge de quatre de leurs expositions entre 1921 et 1925 dans un Berlin effervescent qui va révéler la créativité du jeune architecte. Il se rapproche du groupe De Stijl en publiant dans la revue G avec l’aide de Hans Richter. C’est la période des « Cinq projets » qui propulse Mies comme figure de l’avant-garde.
A partir de 1925, les nombreux projets qu’il entreprend voient l’identité de Mies se révéler. Les formes se divisent pour n’en garder que l’essentiel, le minimalisme, la quête des proportions parfaites deviendront son leitmotiv tout au long de cette monumentale carrière. Pour commencer, les appartements de la Afrikanische Strasse en sont un bon exemple. Les lignes sont simples, la façade épurée et la symétrie des fenêtres est ici évidente. La hauteur des bâtiments n’est pas élevée, toujours dans une logique de proportions à taille humaine. Les maisons Lange et Ester à Krefeld marquent une transition chez Mies et révèlent les défis techniques de l’époque. Ainsi les fenêtres horizontales de grande largeur et la complexité de leurs structures d’acier marquent la modernité du bâtiment tout en restant dans le style classique allemand contemporain.
Ce n’est qu’1929 qu’il présente le Pavillon de Barcelone. Seul architecte sur le projet, il peut enfin décider de tout. Il choisit des matériaux des plus somptueux comme l’onyx marocain, travertin romain, des marbre tiniote et vert de Maurin des Alpes qu’il avait travaillé dans ses jeunes années de taille de pierre. Il décorera ce pavillon avec sa célèbre série Barcelona d’assises et commencera ainsi à flirter avec le designer de meubles qu’il deviendra. Cette construction est à mon sens très paradoxale. Glaciale par la pierre omniprésente et les poteaux d’aciers en ligne et colorée à la fois par les essences de matériaux différents. C’est abstrait et introspectif. Le fameux « Less is more » prend ici tout son
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