Rapport De Stage: stage effectué dans la société d’Impression sur Etoffe du Grand-Lemps

II. L’entreprise :

a) Présentation de l’entreprise et Historique :

L’entreprise où j’ai effectué mon dernier stage pour l’obtention de mon BAC PRO MEI (Maintenance des Equipements Industriels) s’appelle la SIEGL (« Société d’Impression sur Etoffe du Grand-Lemps » qui se situe ZI du Violet). Mais tout d’abord il faut savoir l’histoire de la soie au Grand-Lemps :

Le Grand-Lemps est situé dans un espace bien particulier du Bas-Dauphiné. Assis sur le bord nord de la plaine de Bièvre, il se trouve à la convergence de nombreuses voies de communication, la nationale Lyon-Grenoble, la vallée de pénétration dans le domaine fermé des Terres Froides et, à partir de 1862, le chemin de fer. Cette situation de carrefour régional donne très tôt au bourg un rôle commerçant actif. Les fortunes locales ce bâtissent sur le commerce des grains récoltés dans les Terres Froides et acheminés vers les villes comme Grenoble.

Toutefois c’est vers Lyon que le Grand-Lemps regarde. La capitale des Gaules est en effet depuis le 18ème Siècle la partenaire économique du bourg bien que Grenoble soit sa supérieure administrative. Tout comme Bourgoin et la Tour du Pin, Lyon est l’auxiliaire de la banque locale. C’est de la que proviennent les capitaux, les machines et les techniques, tandis que les taux et prêts de la place grenobloise sont bien trop élevés pour les petits entrepreneurs locaux du Bas-Dauphiné, et que Grenoble ne semble tournée que vers les secteurs puissants de l’industrie montagnarde (métallurgie, papeterie…).

L’hégémonie financière Lyonnaise sur le Bas-Dauphiné s’est bien sur affirmé de plus belle au 19ème Siècle avec le phénomène bien connu de la dispersion de la Fabrique. En effet, a partir du tournant du siècle soyeux lyonnais ont déplacé leur production de soie (unie le plus souvent) dans les départements qui entourent la ville de Lyon, et notamment le nord Isère. L’implantation de la soie au Grand-Lemps vient de ce phénomène-là.

C’est ainsi qu’en 1865 des soyeux lyonnais, les frères Algoud s’installent au Grand-Lemps, au Mas du Violet qui aujourd’hui encore abrite l’entreprise d’impression sur soie (la SIEGL)

Pour tenter de comprendre comment et pourquoi ils sont arrivés la, il faut aller au-delà du simple phénomène de délocalisation, largement étudié par les historiens de l’industrie qui nous ont montré que cette « externalisation » n’était pas seulement due aux révolte Canuts de 1831 et 1834 mais bien a des raisons économiques. Les concurrences piémontaise et prussienne se faisant cruellement sentir, il fallait diminuer les couts de production. Or une main d’œuvre plus docile et moins rémunérée était disponible dans les campagnes.

Avant l’installation des Algoud la soie étaient déjà bien présente au Grand-Lemps, on décompte 90 métiers à tisser en 1860. Déjà en 1844 le fabricant lyonnais Berlié s’était associé au façonnier Couturier, propriétaire d’une usine a Bévenais.

Le Mas du Violet, situé au bord d’un ruisseau, était tout a fait adapté au travail de la soie et possédait déjà un long passé industriel.

Le 28 mai 1864 les frères Algoud rachètent tout du Mas Violet. Cette emplacement les intéresses car il combine toutes les caractéristiques recherché par l’industrie de la soie : un cours d’eau (force motrice), la proximité de la voie ferrée, la tradition du tissu (chanvre voironnais) et l’habitude du travail saisonnier, le travail des champs laissant les bras libres l’hiver.

Le 24 Septembre 1925 est créée la SIEGL, après la grande guerre la société installée sur le Mas du Violet actuellement sous la responsabilité de Lyon devient Lempsiquoise. La SIEGL occupe toujours aujourd’hui les bâtiments du Mas du Violet ou elle perpétue la tradition de l’impression sur soie.

Depuis 2002 la société appartient au groupe : holding tectile Hermès. C’est donc ce groupe (Hèrmes) qui charge la SIEGL de nos jours l’impression sur la soie, le cachemire ect… de motifs en couleur, du fixage en couleur, du lavage, du séchage et ensuite de les envoyer dans une autre entreprise qui elle ce chargera de la confection des pièces imprimés (comme des sacs, des cravates ect…).

Du fait de la complexité a imprimé, la SIEGL a plusieurs fournisseurs :

• un pour l’encre du jet d’encre

• un pour pigment qui permet de faire les couleurs

• un pour les machines

• et ceux pour le tissu

Le principal client est Hermès, c’est lui dont dépend la SIEGL mais il existe tout de même d’autres clients externes comme : Chanel, Speedo, Eden Park…

Le statut juridique de celle-ci est une SAS (société par action simplifiée)

b) Le développement durable :

Lancée en début d’année 2009, la démarche Développement Durable au sein de la SIEGL s’est construite sur la base d’un système conjuguant diagnostic et plan d’actions : le SD 21000.

Cette démarche, véritable projet d’entreprise relayé au quotidien par plusieurs groupes de travail dédiés, poursuit 2 objectifs principaux :

- Respecter notre environnement et réduire notre empreinte écologique

- Centrer les collaborateurs au cœur des préoccupations de l’entreprise

Les travaux des différents groupes de travail ont donné naissance à de nombreuses actions qui sont soit déjà réalisées, soit en passe de voir le jour.

c) Fonctionnement de l’entreprise :

Le process de l’usine : 1. Atelier buzer , 2. Atelier Rotative, 3. Cuisine aux couleurs , 4. Entrée principale, 5. Bureau du chef d’atelier, 6. Ate¬lier d’échantillonage, 7. Atelier d’impression sur table 100 m +viero, 8. Laboratoire et bureau de production, 9. Zone humide, 10. Stock tissu, 11. Zone d’expedition, 12. Visite, 13. Atelier de maintenance.

Comme l’ont peut le comprendre sur ce plan il y a plusieurs ateliers dans cette usine, mais aussi plusieurs procédés d'impression, en voici une courte explication pour chacun:

-LA TABLE: Illustration de leur spécificité culturelle, alliant savoir-faire artisanal et gestion industrielle, cette technique d'impression traditionnelle est d'un très haut niveau qualitatif. Sans

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