La liberté face à la sécurité

Dissertation d’Emc

Faut-il restreindre les libertés pour assurer la sécurité ?

Les libertés collectives et la sécurité des citoyens, sont les deux piliers de l’humanité et de la démocratie. Préserver les libertés et la sécurité de chacun, est le rôle de l’Etat, l’autorité publique choisie par les citoyens.

Pour cela, l’Etat doit assurer un équilibre, et faire en sorte que les lois et la Constitution qui garantissent les libertés des personnes (liberté de penser, de religion…), ne soient jamais remises en cause par les règles de sécurité.

Cependant, il arrive que cet équilibre disparaisse. Si les libertés prennent le dessus sur la sécurité, on risque de tomber dans un système de « la loi du plus fort ». Si la sécurité limite toutes les libertés, on peut, à l’extrême basculer dans une situation autoritaire.

Quand on observe ces deux piliers de l’Etat, cela nous ramène à la question : faut-il restreindre les libertés pour assurer la sécurité ?

Pour répondre à cela, nous allons dans un premier temps montrer que la sécurité est la première à assurer la liberté de tous seulement si les deux s’appliquent de manière équilibrée et que c’est ainsi que fonctionne une démocratie. Dans un deuxième temps, nous verrons que dans certain cas, la notion de « sécurité » sert d’excuse pour restreindre toute liberté et dans ce cas, si il n’y a plus d’équilibre, la sécurité peut devenir une menace pour la liberté des citoyens. Dans les deux cas, nous nous appuierons sur des faits d’actualités et verrons comment les Etats ont su – ou pas – gérer l’équilibre de ces deux valeurs fondamentales de notre civilisation.

 Quand la restriction des libertés et la sécurité sont équilibrés, c’est que la démocratie fonctionne bien, parce qu’elle est basée sur l’équilibre.

Quand on parle de la notion de liberté, on pense forcément à celle de l’individu. D’autant que la liberté est inscrite dans la Constitution française ainsi que dans sa devise : « Liberté, Egalité, Fraternité ». Liberté de penser, de conscience, de déplacement, de religion… mais la liberté ne signifie pas « faire ce que l’on veut, quand on veut ». Elle signifie plutôt que la liberté de chacun s’arrête là où commence celle de l’autre.

 La sécurité quand à elle est définie comme une situation de sérénité apportée par l’autorité, l’Etat, et qui permet à une société de vivre calmement grâce à un certain contrôle.

 La sécurité porte sur plusieurs domaines : sécurité sociale qui protège les individus des conséquences de divers évènements liés à la santé; la sécurité policière qui doit prévenir tous les délits et les réprimer : par exemple, lors des attentats, la sécurité policière met en place des moyens pour les prévenir (plan Vigipirate). Ces moyens peuvent être une restriction à la liberté individuelle mais assurent la sécurité, ce qui compte alors, c’est la confiance qu’ont les citoyens dans leur autorité et dans leurs institutions.

Pour pouvoir concilier le niveau de liberté et de sécurité dont une société a besoin pour se sentir en démocratie, les sociétés ont mis en place des institutions qui défendent la liberté des individus, en rendant les trois pouvoirs de l’exécutif, du législatif et de la justice, indépendants les uns des autres.

En d’autres termes, pour être libre, il faut être en sécurité. Les attentats, les guerres qui sont des situations d’insécurité nous le montrent. Et par ailleurs la sécurité n’a de sens que si elle est associée à une certaine liberté qui permet d’en profiter.

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