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Traité de la nature livre 1 de l'entendement 4ème partie

Commentaire de texte : Traité de la nature livre 1 de l'entendement 4ème partie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Avril 2022  •  Commentaire de texte  •  541 Mots (3 Pages)  •  305 Vues

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        Qu’est-ce que le moi ? Sommes-nous définis par notre moi ? Ce sont des questions auxquelles le philosophe David Hume tentent de répondre. Il nous avance dans ce texte une thèse qui va à l’encontre du cogito de Descartes « je pense, donc je suis » où le moi a une identité réelle et une stabilité du moi. Dans ce texte, sa thèse consiste à penser que le moi est constitué d’une succession de perceptions multiples sans unité et que celui-ci n’est pas définit par une identité réelle. Étymologiquement, la perception pourrait se définir comme une réunion de sensations qui nous informe sur le monde extérieur.

Le philosophe développe sa réflexion en deux étapes. Dans un premier temps, L. 1 à 10, Hume nous confie sa vision du moi au travers de sa propre personne, ainsi que, lors du sommeil et de la mort, il évoque la non-existence du moi contredisant ainsi la stabilité de l’identité évoqué par Descartes, Et enfin, dans un dernier temps, L. 11 à 16, Hume illustre sa thèse au travers du théâtre pour mieux l’expliquer.

        Hume nous dévoile dans son premier paragraphe sa pensée profonde sur la conscience de soi, son « moi » et intègre le lecteur à son introspection, l’utilisation de la locution « pour ma part » et l’emploi du pronom personnel « je » le confirment.

Lors de la première phrase, il déroule sa thèse, que le moi est son côté le plus intime et n’est composée que de perceptions multiples. De plus, l’emploi du verbe « buter » associer à l’adverbe « toujours » a une signification forte pour l’auteur pour exprimer que les perceptions sont omniprésentes dans son moi et s’enchaînent. De plus, la multitude des perceptions correspond pour l’auteur au défilement de sensations différentes sans lien entre elles telles que « chaud », « froid » etc. On passe d’une perception

dans un troisième temps, L. 8 à 10, Il affirme ses convictions sur le moi et dénonce l’absurdité d’une autre conception du moi.

« Il y a mille marques qui font juger qu'il y a à tout moment une infinité de perceptions en nous, (...) c'est-à-dire des changements dans l'âme même dont nous ne nous apercevons pas, parce que ces impressions sont trop petites ou en trop grand nombre ou trop unies…

Ces petites perceptions sont donc d’une plus grande efficace qu’on ne pense. Ce sont elles qui forment (...) ces impressions que les corps environnants font sur nous, et qui enveloppent l’infini, cette liaison que chaque être a avec le reste de l’univers. On peut même dire qu’en conséquence de ces petites perceptions le présent est plein de l’avenir et chargé du passé… Leibnitz

La perception est l'activité par laquelle un sujet fait l'expérience d'objets ou de propriétés présents dans son environnement. Cette activité repose habituellement sur des informations délivrées par ses sens. Chez l'espèce humaine, la perception est aussi liée aux mécanismes de cognition.

Surtout, la conscience constitue la perception : par exemple, je ne verrai jamais d'un seul regard les six faces d'un cube. Il faut donc que ma conscience fasse la synthèse des différents moments perceptifs (le cube de devant, de côté et de derrière) pour construire ma représentation du cube

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