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Se mentir

Thèse : Se mentir. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  19 Décembre 2018  •  Thèse  •  622 Mots (3 Pages)  •  545 Vues

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Est-il possible de se mentir?

Texte argumentatif

Il est certain que vous avez déjà menti, quel que soit la raison il est parfois plus facile de mentir que de dire la vérité. Un mensonge est une affirmation, « un propos contraire à la vérité tenu avec dessein de tromper. »[1] On peut mentir à propos de n’importe quoi, mais généralement, on ment aux autres personnes à propos de

nous-même puisqu’elles n’ont pas vraiment de façon de s’assurer de notre crédibilité. Paradoxalement, étant propriétaire de ses propres pensées pourrait-on affirmer qu’une personne puisse se mentir à soi-même? C’est clairement une possibilité et ce texte en traitera quelques aspects pour prouver ce fait.

Beaucoup pensent qu’on ne pourrait pas se mentir, que ce ne serait pas possible puisqu’on devrait le savoir, parce qu’on « s’entend » penser et que techniquement on sait ce qu’on se dit et ce qu’on dit. Lorsqu’on ment à quelqu’un d’autre, on sait ce que l’on fait, on connait le mensonge, mais aussi la vérité qu’on cache. L’action de mentir est un comportement où une personne, le menteur, « […] a l’intention délibérée d’abuser une autre personne, sans donner le moindre avertissement et sans que la victime lui ait demandé d’agir ainsi. »[2] Suivant cette logique, le menteur qui doit connaitre la vérité pour pouvoir être capable de la falsifier, ne pourrait se mentir. Par contre, il est clair que des exceptions s’appliquent. Ça peut sembler absurde, mais suivant la définition du mot mensonge, il serait possible de l’appliquer à soi-même. Parfois on peut en venir à se tromper délibérément même si la vérité est claire ou évidente. S’en éloigner peut paraitre plus tentant. Or, la plupart du temps, la personne qui se ment « […] essaye de se convaincre d’une réalité qui est fausse. »[3] Par exemple, aimer et faire quelque chose qui n’est pas avantageux pour soi : soit on ne connait pas les méfaits soit on ne les accepte pas comme tels, on préfère écouter le désir plutôt que la raison. C’est le cas de certaines dépendances. Même si on sait qu’on ne devrait pas se prêter à ces activités, on se motive à agir sous l’influence du désir, on se convainc de n’importe quelle manière qu’on en sera satisfait. Il ne serait plus question de cacher la vérité, mais plutôt d’essayer d’en trouver une qui nous convient, de l’altérer et même l’oublier, parce « qu’on ne veut pas exprimer sur soi une vérité qui dérange. »[4] Nous sommes à la recherche de ce que nous jugeons être du bonheur, des bénéfices immédiat, plus personnel que commun. Ce qui expliquerait la présence en tous et chacun d’un égo, caractérisé en parti par l’auto-estime, étant principalement notre raison fantasmatique, qui influencerait notre jugement : nos désirs pourraient venir altérer notre jugement conscient. Donc le mensonge dirigé vers soi prendrait racine dans l’action de mauvaise foi, qui « permet de se masquer à soi-même sa responsabilité »[5] et dans l’inconscient, puisqu’il y aurait un manque de réflexion, un laissez allé instinctif marqué par la spontanéité.

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