Liberté de conscience
Dissertation : Liberté de conscience. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Meriem Nigrou • 2 Janvier 2019 • Dissertation • 1 534 Mots (7 Pages) • 1 025 Vues
Le sentiment commun et immédiat éprouvé par tout homme est de se sentir libre et conscient de cette liberté. Intuitivement, la liberté se résumerait à faire « ce que l’on veut » et la conscience au « pouvoir de la pensée ». La liberté de conscience pourrait paraître évidente, du fait que nous sommes libre de faire des choix ou non. Cependant seront nous inconsciemment des « victimes » des normes de la société en les acceptant et en pensant que cela est notre choix ? En somme, nous nous vantons constamment d’être libre mais ne serait-ce qu’un sentiment et non une vérité ? Ainsi nous nous demanderons si nous sommes d’autant plus libres que nous sommes plus conscients ? Dans une première partie, nous verrons que l’homme se définit par sa conscience, puis l'homme comme un être inconscient de la raison et enfin nous trouverons un moyen d’être réellement libre
Pour commencer, afin d’analyser le fait que l’homme est définit par sa conscience, définissons les deux types de conscience :la conscience morale qui est la faculté de juger du bien et du mal et la conscience psychologique qui elle permet d’avoir connaissance de soi et des objets qui nous entoure. Tout d’abord, nous pouvons mettre en évidence la comparaison entre l’être humain et les animaux, puisque ici nous avons clairement un rapport entre la liberté et la conscience. En effet, Hegel dit dans Esthétique que l’homme se distingue absolument des autres choses de la nature parce qu’il possède l’esprit ou la conscience. Donc d’un point de vue assez égocentrique, l’homme aurait hérité d’une conscience que tout autre être ne disposerai pas. Pascal dans Pensées, dit de même que « La pensée fait la grandeur de l’homme » et va ainsi comparer dans son ouvrage l’être humain et l’être animal, pour nous dire que l’homme est l’être le plus faible de la nature mais, lui, à conscience de cela et à une « fin suprême » or les animaux n’ont aucun but, aucun choix à faire et aucune conscience, qu’elle soit psychologique ou morale. Si l’on développe cette thèse, on comprend alors que nous, humains, nous avons une conscience et la « chance » d’être libre. Lorsque l’on est triste, nous le savons or les animaux agissent de tel sorte que lorsqu’ils sont triste, ils ne savent pas qu’ils sont tristes. C’est par cette exemple et les thèses des philosophes que nous constatons que les animaux n’ont réellement pas de conscience et qu’ils percevraient le monde extérieur mais pas le monde intérieur. Au moyen Âge, lorsque un animal avait fait une action où il y avait mort d’homme, on faisait un procès à l’animal, et on le condamnait à mort. Bien sur aujourd’hui cela parait stupide car nous considérons qu’il ne savent pas différencier le bien du mal et ne peuvent donc pas être traité comme un sujet justiciable.
La possibilité de l’erreur et du regret démontre aussi cette notion de liberté. S'il nous arrive de nous tromper, c'est précisément parce que nous sommes libres devant le vrai. Bergson approuve et développe cette thèse dans Leçons clermontoises. Lorsque l’on est prêt à faire une action, notre conscience nous prévient de la dangerosité (ou non) que peut avoir cette dernière et ainsi elle nous laisse le choix de l’a commettre ou pas. Nous sommes alors complètement responsable de nos actes, libre de les faire et conscients des responsabilités que l’on prend. De même qu’un enfant est tellement inconscient qu’il va justement apprendre de ses erreurs et se rendre compte de sa liberté en grandissant.
Pourtant, on remarque que la liberté de conscience peut être influencé par un bon nombre de choses.
En effet, aujourd’hui nous faisons face a des normes de la société qui font qu’inconsciemment l’on pense être libre de faire des choix mais en fait elles nous sont « dictées » par des choses du quotidien. On peut voir cela dans la publicité fortement présente dans notre quotidien, que ce soit à la télévision, sur des affiches dans la rue ou même sur internet et les réseaux sociaux. Elles nous propose une vision des choses que l’on aurait pas ou dont on ne penserait pas naturellement. On est alors poussés à la consommation de choses que l’on jugés pas utile mais que finalement on achète. Notre liberté de penser et de juger est alors changé. On peut aussi faire référence au culte du corps parfait notamment chez les femmes. La société nous oblige à rentrer dans des cases ce qui fait que la femme ce sent inconsciemment dans l’obligation de rentrer dans cette norme. Malgré le fait qu’elle pourrait se sentir mal dans sa peau, elle sera rassurer de se retrouver au milieu de femmes qui lui ressemble et qui vendent cela comme le corps à avoir pour être heureuse. Nous sommes alors complètement dans l’exemple de la conscience influencé par la société. La femme pense, alors que cela est son choix si cette forme de société et le regard des autres ne seraient pas présent, alors elle aurait sûrement prit un tout autre choix. De plus, l’effet de « mode » part du même principe, car une personne qui devient vegan gràce au fait que de plus en plus de personne le deviennent et prend alors exemple n’a pas eu a faire ce choix librement mais il lui a était dicté.
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