« Le travail, nouvelles pratiques, nouvelles précarités ? » texte de Vincent Champain et Jean-Philippe Courtois, Revueil de Textes, pp. 37 à 48
Compte rendu : « Le travail, nouvelles pratiques, nouvelles précarités ? » texte de Vincent Champain et Jean-Philippe Courtois, Revueil de Textes, pp. 37 à 48. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bendonabendo1 • 22 Octobre 2019 • Compte rendu • 885 Mots (4 Pages) • 1 555 Vues
Deuxième question : « Le travail, nouvelles pratiques, nouvelles précarités ? » texte de Vincent Champain et Jean-Philippe Courtois, Revueil de Textes, pp. 37 à 48
Ce texte traite sur les différentes approches liées au travail que ça soit à travers la technologie ou des nouvelles façons d’améliorer la productivité, et cela mis en perspective par rapport à la France.
En effet, le monde du travail varie selon les endroits. Dans les pays d’Europe du Nord tels que la Scandinavie, le Danemark… le travail y est très efficace notamment avec la création d’emplois dans un système relativement égalitaire, des protections pour les travailleurs… Alors que, dans les pays anglo-saxons la création des emplois se fait de façon inégalitaire avec peu de protections pour les travailleurs.
L’élément primordial qui permet d’améliorer le travail est de donner l’accès à internet. En effet, cela a pour conséquence de donner accès à la connaissance et à l’information. Un bon exemple qui reflète l’importance de l’internet est l’idée du pari lancé en Suède qui s’est par la suite répandu en Finlande et Danemark qui avait pour objectif de connecter à Internet et d’équiper des travailleurs à domicile d’ordinateurs afin qu’ils « puissent comprendre l’utilisation de ces technologies et puissent améliorer leur profil et leur contribution auprès de l’entreprise.» Cela a eu comme conséquence le développement du télétravail et un nombre supérieur de diplômés de 50 ans et plus dans les pays scandinaves comparé à la France.
Vincent Champain va donner les trois effets de la technologie sur l’emploi :
Tout d’abord, il y a l’effet schumpétérien où la technologie crée de nouvelles règes et grâce à cela va créer des méga monopoles, elle donne prime aux pays agiles. Ensuite le deuxième effet est lié au biais de qualifications c’est-à-dire que la vague technologique profite à ceux qui ont les moyens de s’adapter et de se servir des outils et ceux qui en souffrent sont ceux qui n’ont pas ce bénéfice. Enfin, le troisième effet qui se base sur le capital relationnel pour trouver des « associations commerciales, technologiques, industrielles qui permettent de se développer », cet effet donne une « prime à la cohésion ou à l’égalité car les technologies vont se développer plus rapidement dans les pays à forte égalité et cohésion » À l’opposé, la France fait face à des difficultés dans la prime à l’éducation où il a des problèmes d’adaptation entre ce qu’il produit et les besoins économiques de la société. Elle fait également face à des difficultés pour la prime à la cohésion et l’égalité car la France est un pays clivé et cela a pour conséquence une perte énorme du potentiel de création et d’adaptation à l’innovation.
Jean-Philippe Courtois va ajouter qu’une société flexible se traduit par la disponibilité d’emplois développés. Selon lui, la flexibilité créer des avantages de valeur qui à travers la vente de services ou de produits aux clients va développer une relation qui se traduit par des affaires et par le développement de l’écosystème de l’entreprise. Néanmoins, la flexibilité a ses nuances elle peut être à la fois souple ou brutale, elle peut être positive lorsqu’elle facilite la formation et la cohésion ou elle peut être négative lorsqu’elle met en danger l’éducation.
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