La connaissance sensible chez l'homme selon Aristote
Synthèse : La connaissance sensible chez l'homme selon Aristote. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bendu111 • 18 Décembre 2020 • Synthèse • 693 Mots (3 Pages) • 1 107 Vues
- L’objet connu et la perception qu’on en a
- Connaissance active ou passive ?
La grande question d’Aristote est de savoir si la connaissance est active ou passive. La connaissance c’est les deux à la fois. Pour cela il étudie les relations entre objet et puissance cognoscitive :
- au principe de la cce : l’objet actualise (détermine, imprime, informe) la puissance : la connaissance est passive
- au terme de la cce : l’objet est connu par la puissance : la connaissance est active
- connaissance passive
- c’est une similitude formelle de l’objet qui vient actualiser la puissance
- connaissance active
- c’est une similitude formelle de l’objet, la représentation de la forme, le concept ou verbe mental (cce intellectuelle) , le phantasme (cce sensible interne), créé par la puissance
- absent pour la cce sensible externe.
- La présence de l’objet
L’objet à deux manières d’être :
- être physique : être matériel
- être intentionnel : autre mode d’être, immatériel : représentation
Une puissance quelconque peut recevoir passivement son objet selon les deux modes de cet objet :
- réception d’ordre entitatif ou physique: une puissance (matière par exemple) reçoit un objet comme sa propre forme: passivité matérielle. : elle constitue un composé avec cette forme
- réception d’ordre intentionnel : la puissance reçoit l’objet comme forme d’un autre. La forme étant principe d’existence, la puissance devient cet autre tt en restant ce qu’elle était: passivité immatérielle : c’est la connaissance
Sens externes
Le sens est ce qui est capable de recevoir la forme sans la matière
L’objet des sens externes sont les formes accidentelles extérieures : le sensible propre (couleur, son, odeur…), le sensible commun (grandeur, figure, nombre, mouvement, repos) , le sensible par accident.
tvc
- On parle de connaissance intuitive : connaissance directe immédiate, sans abstraction.
Propriétés de la connaissance sensible externe :
- elle cesse donc en l’absence physique de l’objet
- les sens externes sont cloisonnés : vue, ouie, odorat, gout, toucher
- les sens externes sont incapable de réflexivité (ils ne se sentent pas)
Annexe : le réalisme de la connaissance sensible :
- pour St Thomas et Aristote, les données immédiates des sens sont objectives : nous percevons la réalité
- l’objet ne cesse pas d’exister lorsque la sensation disparait
- prudence toutefois qt aux sens défectueux, ou aux illusions (cependant, il existe même une règle commune d’illusion : tt le monde verra le bâton cassé dans l’eau). Relativisme modéré de St Thomas.
Sens internes
On se rend compte que l’âme connait la réalité alors que celle-ci est absente, que l’animal recherche un plaisir alors que celui-ci est absent. Ce ne peut venir des sens externes. Il faut donc des sens internes :
4 sens internes :
- sens commun :
- récupère et compare les données des sens externes (association gout et odeur…)
- il tient la fonction de conscience sensible : par lui je sais que je vois
- imagination : conserve les espèces du sens commun, pour en former de nouvelles images. (au présent toujours)
- estimative (cogitative pour l’homme) : capacité à comprendre l’utile et le nuisible (exemple le mouton ou l’oiseau).
- mémoire sensible (réminiscence pour l’homme) : fixe seulement les images reçues. Dans la mémoire intervient toujours la notion de passé, absent dans l’imagination.
On parle de cogitative et de réminiscence pour l’homme car ces puissances sont plus poussées : elles s’accompagnent d’un certain raisonnement.
ANNEXE : Place de l’espèce impresse et de l’espèce expresse dans le sens interne :
...