Etude du texte de David HUME
Étude de cas : Etude du texte de David HUME. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar laetitia1506 • 2 Mai 2019 • Étude de cas • 1 028 Mots (5 Pages) • 871 Vues
Ce texte est écrit par le philosophe David Hume et se trouve dans l’Appendice I de
l’ouvrage “Enquête sur les principes de la morale”. Il est donc en lien direct avec la
notion de morale. Le texte s’interroge sur le fondement des “fins ultimes des actions
humaines”, entendues ici comme le fait que toute chose a été créée en vue d’une fin,
qui n’a pas pour objet une autre fin, mais elle-même. La problématique
philosophique se dégageant de cet extrait pourrait donc être définie comme telle:
“Les fins ultimes des actions humaines existent-t-elles, et si oui, dépendent-t-elles
des sentiments ou de la raison ?”. Dans une première partie l’auteur nous donne la
définition de la fin ultime selon laquelle l’homme fuit à tout prix la douleur puis dans
une seconde partie, la fin ultime qui en découle soit le fait que l’homme recherche à
tout prix le plaisir et enfin dans une troisième partie, l’auteur aborde de plus près la
notion de morale en évoquant la vertu comme une fin en soi. Au fur et à mesure
je définirais plus en détail le sens de chacun de ses concepts dans le développement.
Hume défend la thèse selon laquelle les fins ultimes des actions humaines
existent “il est impossible qu’il puisse y avoir un progrès à l’infini et qu’une chose
puisse toujours être une raison pour en désirer une autre” et “qu’elles se recommandent
entièrement aux sentiments et aux affections des hommes sans dépendre
aucunement des facultés intellectuelles”
Cette thèse semble étonnante car à première vue nous pouvons penser que nos
fins “ultimes” sont guidées en priorité par notre raison (ici, la capacité de l’être humain
lui permettant de connaître, juger et agir en adéquation avec ses principes).
Souvenons-nous que le problème posé est celui des “fins ultimes des actions
humaines”. Nous avons ici à faire à la notion de finalité, entendue ici comme le
principe suivant lequel toute chose a été créée en vue d’une fin. La thèse de l’auteur
est l’impossibilité “qu’une chose puisse être une raison pour en désirer une autre”.
Il pense que les motivations humaines recherchent des “fins ultimes” qui
n’ont pour objet qu’elles-mêmes. L’auteur veut nous faire comprendre qu’une des
“fins ultimes” de l’homme est le rejet de la douleur, entendu ici comme une sensation
physique ou morale désagréable. Il veut nous faire comprendre que la douleur est un
“affect” qui touche l’être humain, et par là que “les fins ultimes” sont bien en rapport direct
avec l’affection humaine.
Pour nous prouver cela, il nous montre que si un homme fait de l’exercice, c’est pour
garder une bonne santé et ainsi éviter la pénibilité de la maladie car il déteste la douleur
qui est bien ici une fin ultime en lien direct avec l’affect humain.
Dans cette seconde partie, l’auteur veut nous faire comprendre qu’une autre
fin ultime de l’homme est la recherche du plaisir, entendu ici comme agréable, obtenue par
la jouissance des sens. Pour cela, il nous montre que si un homme exerce son métier
et gagne de l’argent c’est parce qu’il souhaite du plaisir. On
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