Le désir est-il une mauvaise chose ?
Cours : Le désir est-il une mauvaise chose ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar PastequeJuls & Syla_91 • 2 Novembre 2017 • Cours • 475 Mots (2 Pages) • 771 Vues
Le désir.
Le désir est il une mauvaise chose ? Epicure divise les désirs en différentes catégories :
- Les désirs naturels et nécessaires : comme se nourrir, s’habiller, uriner, défequer ou encore se reproduire
- Les désirs naturels et non-nécessaires : comme manger mais se nourrir de façon à apprécier ce que l’on mange (gourmandise), avoir des rapports sexuels, sans forcément avoir pour but de se reproduire
- Les désirs non-naturels et non-nécessaires : Le luxe, vouloir conquérir, être reconnu
Chacune de ces catégories amènent à une conclusion immédiate, la première amène à la mort, si l’on ne satisfait pas les besoins, la mort s’en suit, la seconde vise à la dépendance, se permettre des ‘petits plaisirs’ de manière répétée peut simplement amener à finir dépendant, (ex : la dépendance sexuelle), enfin, la dernière amène à finir rongé, et insatisfait.
Epicure lui dit qu’il faut satisfaire les besoins, consommer avec modération tout ce qui est non-nécessaire, et enfin, ne jamais sombrer du le côté que l’on pourrait qualifier d’obscure, la soif de pouvoir, ou encore la volonté de conquête. Sa maxime est d’ailleurs : ‘vis caché’, soit, profiter du minimum et cultiver les relations sociales comme l’amitié, à l’instar de l’amour, qui selon lui, revient à une forme de dépendance.
Quant à Platon, la figure de la philosophie dans ces temps-là, est en totale opposition avec la vision du désir selon Epicure, la constatation est simple : sur les 300 œuvres écrites par Epicure, seules certaines ont été retrouvées, cependant les platonistes en ces temps ont conservé les œuvres de Platon. Platon lui considère l’homme de désir comme un tonneau percé : c’est un homme qui, s’il se laisse submergé par ses désirs, finira de manière persistante insatisfait, frustré. La frustration provenant de l’incapactié de pouvoir satisfaire un désir, quel qu’il soit. Un tonneau percé serait donc un homme souhaitant combler tous ses désirs, cependant, chaque désir amenant à un autre, celui-ci finirait sa vie insatisfait, incapable de combler les trous qu’auraient produit ces désirs.
Il faudrait donc, selon Platon, vivre de manière simple afin de ne pas sombrer dans la dépendance du désir, et souhaiter satisfaire absolument tous les désirs qui se manifaisteraient, afin d’apparaître comme un ‘tonneau plein’ qui aura sû faire face à ses désirs et, ainsi, en ne souhaitant pas les satisfaire, rester imperturbable et comblé.
Hegel quant à lui amène à la pensée du désir fondamental : celui de reconnaissance. Selon ce philosophe des temps modernes, le désir de reconnaissance est le désir sommeillant en chaque être humain : chaque être humain désirant être reconnu par un autre qu’il considère humain afin d’être lui-même à son tour reconnu en tant que tel. Afin de se faire reconnaître, il ne doit pas seulement se plier à ce que dit l’autre, mais confronter sa pensée.
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