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Devoir analyse de paradoxe dans le discours d'Henry V

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Par   •  4 Octobre 2020  •  Commentaire de texte  •  1 638 Mots (7 Pages)  •  938 Vues

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Introduction

Le texte étudié est un passage de l’oeuvre de William Shakespeare “Henry V”. Il met en scène le discours donné par le roi d’angleterre Henry devant le désespoir de son armée. La scène se déroule le soir avant la bataille d'Azincourt au jour de la Saint Crépin alors que les anglais se préparent avec leur armée de 6 à 8 milles soldats contre l’armée française de plus de 15000 hommes. Le texte se déroule telle une pièce de théâtre. Dans cette analyse nous verrons en quoi l’argumentation du roi est un paradoxe.

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Le texte commence au camps de l’armée anglaise, inquiète. Glocester, Bedford, Westmoreland, Exeter et Salisbury se rassemblent alors pour discuter de la suite des événements et c’est là qu’un d’entre eux mentionne le danger de 60 mille combattants français. “Ils sont soixante mille combattants!” dit il ligne 4, ce qui peut être interprété comme une hyperbole sachant que l’armée française en avait en réalité environ 1400. Les anglais commencent à prier à leur dieu, absolument certains de leur future défaite, allant même jusqu'à se dire leurs adieux.

Bedford mentionne aussi la notion de valeur étant très importante a cette époque, car les chrétiens croyaient au fait que mourir au combat avec honneur les amèneraient au paradis. C’est par la suite que Westmoreland se plaint des hommes d'angleterre n’etant pas a leurs côtés pour cette bataille, se lamentant de leur misère ligne 24. “Oh! Que nous eussions seulement ici dix mille de ces hommes qui se reposent en angleterre!”

Soudainement, le roi fait son entrée, outré des propos de ses hommes. “Quel est celui qui fait ce voeu? Vous, cousin Westmoreland? Non, mon beau cousin: si nous sommes destinés à vivre, moins nous serons de combattants plus notre part de gloire sera riche. Que la volonté de dieu soit faite! Je te pries de ne pas souhaiter un homme de plus”

Ici le roi met en place une possibilitée de victoire avec le simple mot “si”. Il va à l’encontre de l’opinion de l’armée anglaise, tournant un désavantage en un possible avantage, une possible victoire. Il mentionne dieu, symbole de bonté pour redonner espoir à ses troupes. A cette époque les rois étaient supposément choisis par dieu lui même, et cela donne beaucoup de crédibilité aux propos d’henry non seulement car il s’adresse à lui directement, mais aussi sur sa volonté, volonté qui est sous entendue de voir les anglais gagner la bataille du lendemain. Il le prie de ne pas prendre un homme de plus, ce qui montre à son public un côté plus sensible d’un roi qui aime ses hommes. Avec beaucoup de confiance, le roi continue son discours. “Par jupiter, je ne convoite point l’or ni ne m’inquiète qui vit et prospère à mes dépens: peu importe si d’autres usent mes vêtements: tous ces biens extérieurs ne touchent point mes désirs, mais si c’est un crime de convoité l’honneur, je suis le plus coupable de tous les hommes qui respirent”. Le roi exprime ses convictions et motivations, il leur dit qu’il se fiche bien de son rang, de sa richesse, on pourrait presque dire qu’il se met au niveau de ses soldats afin de mettre en place un sentiment de fraternité: il ne souhaite que l’honneur, chose mentionnée précédemment par l’un d’entre eux, une chose noble et forte.

“Non, non mon cousin, ne souhaitez pas un anglais de plus. par la paix de dieu, je ne voudrais pas dans l'espérance dont mon coeur est plein, perdre cette gloire, ce qu’il faudrait partager avec un homme de plus. Oh! N’en souhaitez pas un de plus!”

Henry continue en leur priant de ne pas souhaiter un homme de plus, une fois de plus allant à l’encontre de l’opinion générale, il serait même naturel de dire qu’il va à l’encontre de la logique même, alors que les anglais sont clairement en désavantage sur le nombre de combattants. Il va jusqu'à se plaindre a la possibilité de partager une gloire avec un homme de plus. L’idée de partage est soulignée dans cette partie, car elle sous entend que le roi lui même pense pouvoir partager sa gloire avec les soldats présents, renforçant cette idée de fraternité, élevant les anglais au niveau du roi.

“Allez plutôt, westmorland, publier au milieu de mon camp que celui qui ne se sent pas d’humeur à être de ce combat, ait a partir: son passeport sera signé, et sa bourse remplie d’écus pour le reconduire chez lui. Je ne voudrais pas mourir dans la compagnie d’un soldat qui craindrait de mourir de société avec nous.”

Le roi Henry s’adresse directement à westmoreland ce qui donne un effet plus personnel à sa demande. Ici, le texte original anglais “That he which hath no stomach to this fight” insiste plus sur l’aptitude de ces soldats hypothétiques à supporter la pression du combat et de la

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