Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique
Commentaire de texte : Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Fanny Requier • 28 Avril 2021 • Commentaire de texte • 1 258 Mots (6 Pages) • 631 Vues
Extrait du texte de Tocqueville, De la démocratie en Amérique
Le problème philosophique porte sur l’origine propre aux sociétés démocratiques et aristocratiques. Des sociétés ou les conditions sont inégales et au contraire le siècle d’égalité. Pourquoi avant nous le sentiment que ces sociétés dirigent d’une manière ou d’une autre nos décisions ?
La thèse de l’auteur porte sur les relations entre les structures politiques et les individus, leurs aspirations, désirs et croyances. Ils posent les différence situations d’autorités, d’égalité et d’inégalité. Il se demande si un homme est apte à prendre pour guide son opinion ou il doit suivre une classe ou un homme supérieur.
On peut diviser le texte en trois parties. Jusqu’à « tandis qu’ils sont peu disposés à reconnaître l’infaillibilité de la masse. », ligne 6, Tocqueville révèle le processus de vie dans une société aristocratique et inégale. Ensuite, jusqu’à « la vérité ne se rencontre pas du côté du plus grand nombre. (…) », ligne 18, l’auteur oppose la société aristocratique à la société démocratique qui elle, est égalitaire. Pour finir, Alexis de Tocqueville fait une conclusion sur les sociétés à propos des croyances et des capacités de chacun à décider seul.
Pourtant, la valorisation de l’association et de la participation à la vie politique et civile ne serait-il pas un moyen de diminuer les inégalités et les dispositions à croire une personne ou une masse ?
Le texte débute par l’explication des conditions inégales des hommes vis-à-vis de leur intelligence dans les temps d’aristocratie. En effet, toute société inégalitaire développe spontanément des idéologies comme des récits, des théories, des stéréotypes, permettant de justifier le monde tel qu’il va, pour légitimer ses inégalités, les faires apparaître justes et se donner une stabilité. L’élan vital, force créatrice d’êtres différenciés, individuels et multiples, a produit en l’homme l’intelligence et l’intuition. C’est pourquoi, l’homme dissemblable, qui n’est pas semblable aux autres bien qu'ayant entre eux des caractères communs, ne sont forcément pas égaux. L’intelligence est une faculté de produire les moyens techniques et théoriques pour garantir la vie, la survie et l’adaptation au milieu extérieur. L’intuition est la faculté de percevoir, de saisir directement en soi comme au dehors de soi ce qui est dans son caractère unique et original. Par conséquent, lorsque les conditions sont inégales il y a de forte chance que les individus soient divisés en deux. C’est-à-dire que certains seront plus « puissants par leur intelligence » alors que d’autre seront ignorant et bornés. Cela pose problème. En effet, les pensées dominantes sont déterminées par les intérêts des classes dominantes et par la structure économique de la société. Les récits idéologiques sont d’autant plus forts que les inégalités sont fortes et visible. La légitimation des inégalités est la plus forte et chez les plus avantagés et chez les plus désavantagés. Le temps d’aristocratie, c’est-à-dire le temps d’un régime politique dans lequel le pouvoir est officiellement détenu par une élite minoritaire mais dominante, est un milieu de vie ou les individus sont « portés à prendre pour guide de leurs opinions la raison supérieure d’un homme ou d’une classe ». Ces conditions de vie font en sorte que les hommes ne peuvent pas reconnaitre le fait que la masse peut se tromper, ils se pensent plus par eux-mêmes.
Le texte continue avec l’arriver dans le siècle d’égalité et de la démocratie, régime politique dans lequel tous les citoyens participent aux décisions politiques au moins par le vote. L’inégalité n’est pas supprimée en démocratie, mais c’est la fin des grandes fortunes dynastiques, il y a bien plus de mobilité sociale et surtout l’inégalité n’est tolérée que parce qu’on la croit temporaire. De ce fait fondamental de l’'égalisation des conditions et de l'instabilité des conditions (places, richesse : Il n'y a plus
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