Analyse de situation en chirurgie
Rapport de stage : Analyse de situation en chirurgie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar amandine Nolesini • 2 Novembre 2024 • Rapport de stage • 2 544 Mots (11 Pages) • 511 Vues
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Institut de Formation en Soins Infirmiers
Virginie Olivier
NOLESINI Amandine
Promotion 2022-2025
Analyse de situation vécue en stage
Stage du semestre 4
Date de remise : 31/05/2024
Référent pédagogique : Jean-Philippe VAVON
SOMMAIRE
I : INTRODUCTION1
II : CHOIX DE LA SITUATION………………………………………………………………………………………………………1-2
III : DESCRIPTION DE LA SITUATION………………………………………………………………………………………2-3
IV : QUESTIONNEMENT PROFESSIONEL3-4
V : ANALYSE DE LA SITUATION ………………………………………………………………………………………………4-5-6
I : Introduction
Afin de poser un contexte sur l'objet de mon analyse de situation, dans le cadre de ma formation en soins infirmiers, j'effectue mon stage dans un service de chirurgie oncologique. Le service est divisé en 2 unités : l'unité de chirurgie ambulatoire et l'unité d'hospitalisation. Les deux unités sont spécialisées dans la sénologie et la gynécologie, mais on peut également rencontrer des chirurgies de cancers ophtalmologiques et ORL. L'unité d'hospitalisation comporte 24 lits, et l'unité de chirurgie ambulatoire peut accueillir jusqu'à 40 patients au cours d'une journée. La prise en charge pluridisciplinaire des patients s'articule autour d'infirmiers, d'aides-soignants, de secrétaires, d'une cadre de santé, d'une infirmière coordinatrice, de chirurgiens, d'anesthésistes, d'internes en médecine, d'agents de service hospitalier, d'une psychologue et de kinésithérapeutes. Il existe également une équipe spécialisée dans les plaies tumorales et une équipe Douleur. Une équipe pluridisciplinaire qui vise à assurer une prise en charge holistique du patient. Dans l'intention d'analyser ma pratique professionnelle, il conviendra dans un premier temps d'argumenter le choix de ma situation, de la décrire afin d'y poser un questionnement pour finir par analyser ma pratique professionnelle au cours de cette situation.
II : Choix de la situation :
Lors de mon stage auprès des infirmiers, j'ai eu l'opportunité d'en apprendre davantage sur la pratique infirmière avec des patients atteints de cancers nécessitant une thérapie par chirurgie. C'est lors de ma quatrième semaine que j'ai choisi d'analyser une situation particulière, mettant en lumière le rôle crucial du soignant dans l'accompagnement psychologique de patientes ayant subi une mastectomie. Cette expérience m'a confronté à la complexité de soutenir des patients face à l'anxiété provoquée par des changements physiques, nécessitant un processus d'acceptation psychique. Elle m'a également amenée à réfléchir sur mon propre positionnement en tant que soignante, soulignant l'importance de développer des compétences relationnelles solides basées sur une connaissance approfondie des pathologies.
III : Description de la situation :
La situation que j'ai choisie d'analyser s'est déroulée lors de ma 4ᵉ semaine de stage. Elle se déroule dans l'unité de chirurgie ambulatoire l'après-midi. Il était 14 h lorsque je rentre dans la chambre de ma patiente Mme C qui était de retour du bloc opératoire pour une mastectomie totale et une reconstruction mammaire immédiate par prothèse. Je rentre dans la chambre de la patiente afin de réaliser les surveillances post-opératoires, en entrant, je demande à la patiente comment elle se sent, la patiente très souriante me dit qu'elle se sent bien qu'elle n'est pas douloureuse, qu'elle est juste un petit peu fatigué à cause de l'anesthésie générale. Je lui explique que je vais prendre ses constantes et que je vais également regarder son pansement au niveau du sein opéré pour regarder si tout va bien. Elle me répond toujours souriante qu'il n'y a aucun souci. Je commence donc par prendre ses constantes, celles-ci sont dans les normes. Je dis donc à la patiente que ses normes sont des très bien et je lui demande si je peux maintenant regarder le pansement du sein. Mme accepte et soulève son tee-shirt, je lui explique que je regarde si le pansement n'est pas tâché. À ce moment, la patiente ne regarde pas sa poitrine, ensuite, je lui demande l'autorisation avant de toucher son sein pour évaluer la souplesse de celui-ci, elle accepte. Je lui explique ensuite que le sein est bien souple, que le pansement est propre. La patiente qui ne regarde toujours me demande quelle taille fait la cicatrice. Je lui réponds qu'avec le pansement, je ne peux pas la voir et qu'elle ne doit pas s'inquiéter, car le pansement est très grand, mais que la cicatrice n’est surement pas aussi grande. Ensuite, elle me demande la taille du pansement, je lui montre en copiant la mesure entre mes doigts. La patiente me répond : « Ah non, s'il vous plait, ne me dites pas que la cicatrice est aussi grande ». Je lui réponds que non, les pansements sont généralement bien plus grands que les cicatrices et que de toute façon quand l'interne passera, elle enlèvera le pansement pour vérifier si tout va bien et qu'à ce moment-là, elle pourra demander à l'interne de regarder la cicatrice. Après cette réponse, la patiente baisse la tête pour regarder, je vois que son sourire s'efface et que son visage devient très crispé, elle me regarde et me dit : « vous ne trouvez pas que ça fait bizarre ? » Je lui demande ce qui fait bizarre pour elle. Elle me répond qu'elle ne sait pas trop, mais qu'elle est déçue du résultat. Je lui réponds que personnellement, je trouve que c'est assez symétrique et que de toute manière le résultat actuel n’est pas final et qu’au travers du processus de cicatrisation et en plus avec le port de la brassière compressive, il y allait avoir une évolution. La patiente passe sa main sur son sein opéré et me regarde en me disant : « vous voyez ce n’est pas lisse, on sent la prothèse, vous ne trouvez pas que c'est bizarre ? » Je lui réponds que c'est vrai, on sent les aspérités de cette prothèse, mais que normalement, il y allait avoir une évolution et qu'au bout de quelques semaines, on ne verrait plus ses aspérités. Elle me répond merci et qu'elle espère qu'il y aura une évolution, car pour l'instant, elle n'aime pas les résultats et qu'elle est assez angoissée. Je lui réponds qu’après elle pourra voir le chirurgien et qu'il pourra mieux lui expliquer les détails et qu'elle pourra poser toutes les questions qu'elle souhaite si cela la rassure. Je lui demande ensuite si elle veut que je lui donne son téléphone pour qu'elle puisse appeler ses proches et les prévenir que l'opération est terminée. Elle me répond oui s'il vous plaît, je lui donne son téléphone avant de quitter la chambre, je lui dis que si elle a besoin de quoi que ce soit elle peut sonner et que je passerai la voir dans 30 min afin d'effectuer le premier levé et qu'après ce premier levé, elle pourra voir le chirurgien. Elle me remercie et je quitte la chambre. Trente minutes plus tard, je reviens voir la patiente, je lui demande si elle se sent de se lever. Donc, nous effectuons son levé et je l'accompagne en salle de collation afin qu'elle puisse manger. Elle me redemande quand est-ce qu'elle va voir le chirurgien, je lui dis que j'ai appelé le chirurgien et qu'il ne devrait pas tarder à monter, elle me remercie et je la laisse prendre sa collation, je quitte la pièce. Quelques minutes plus tard le chirurgien arrive dans le service pour voir la patiente, j’installe donc Mme C dans le bureau de consultation et avant de partir, je lui dis : « n’hésitez pas à poser toutes les questions qui vous passent par la tête, c'est le moment » elle me sourit et me répond merci. Après la consultation le chirurgien valide la sortie de la patiente, je vais donc rejoindre Mme C pour effectuer sa sortie, quand je la retrouve dans le bureau, je lui demande comment elle se sent. Elle me répond qu’elle se sent beaucoup mieux, que ça lui a fait de bien de parler et que le chirurgien l’a rassurée. Je lui réponds alors que je suis contente pour elle. Je poursuis ma sortie en lui expliquant toutes les consignes de soins à la maison, les papiers qui composent son dossier, et la libère pour qu’elle puisse rentrer.
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