Qualité de l'air en Belgique
Étude de cas : Qualité de l'air en Belgique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar trakeur • 27 Décembre 2017 • Étude de cas • 4 325 Mots (18 Pages) • 617 Vues
HAUTE ECOLE BRUXELLES BRABANT HAUTE ECOLE FRANCISCO FERRER
Domaine des Sciences Juridiques et Département économique
Sciences Economiques et de gestion
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La Qualité de l’air en Belgique
COUVREUR Marie
DI MASCIO Andrea
IABKRIMAN Said
JAMES Caroline
Etudiants en 3ème BAC de Commerce et Développement
Année académique 2017-2018
Indicateurs de Développement Durable
Professeur : M. Fierens
Table des matières
Introduction 4
Facteurs polluants la qualité de l'air 4
Indicateurs de la qualité de l'air 5
a) Au niveau communal 5
b) Au niveau national 5
i) BelAtmo 5
ii) BelAqi 5
c) Au niveau européen : CiteAir 5
d) Au niveau mondial 6
i) Aqicn 6
ii) Concentration moyenne annuelle en particules fines de pollution de l'air : 6
iii) EPI: 6
Qualité de l'air intérieur 6
Impacts de la mauvaise qualité de l'air 7
Quelques pistes 8
La Wallonie 8
Bruxelles 8
Conlusion 9
Bibliographie 11
Introduction
Depuis le nuage de gaz mortel à Donora en Pensylvanie en 1948, qui a causé de graves problèmes respiratoires à plus de la moitié des habitants, ainsi que la mort prématurée de certains d'entre eux, les hommes commencent à se poser des questions sur leurs impacts sur l'environnement. En plus des effets observés sur la santé de la population, la ville était couverte d'un brouillard épais et froid.
Ce qu'il s'est passé à Donora n'était pas un épisode isolé. Depuis le début de la période d'industrialisation, de nombreuses régions ont rencontré ce genre d'évènements. Ceux-ci étant largement médiatisés à l'époque, les questionnements liés à la qualité de l'air se faisaient de plus en plus insistants. Des études ont été réalisées, et c'est en 1970, aux Etats-Unis, qu'est né leur premier indicateur national.
Aujourd’hui, l’activité humaine est responsable de nombreux maux de la planète. Elle est nuisible à la planète ainsi qu'à ses occupants, dont nous faisons partie. Nous sommes donc tous impactés par les changements engendrés par notre activité.
Les dérèglements climatiques, les catastrophes dues à ces changements et les problèmes de santé engendrés sont tous des produits de notre activité. Ainsi, la mauvaise qualité de l'air que nous respirons est d'ailleurs la cause de nombreux décès et maladies à l'échelle mondiale.
Il existe de nombreux indicateurs de qualité de l'air mesurant chacun des données différentes, certains sont calculés au niveau continental, d'autres au niveau mondial. La Belgique a également développé ses propres indicateurs.
Au vu des impacts économiques, sociaux et environnementaux conséquents engendrés par une mauvaise qualité de l'air, il existe de nombreuses pistes visant à son amélioration.
Facteurs polluants la qualité de l'air
Pour commencer, nous allons aborder les différentes causes de la dégradation de l'air, plus précisément en Belgique. Tout d'abord, selon divers classements d'indice sur la qualité de l'air (EPI, AEE,…), la Belgique est l'un des plus mauvais élève en terme de qualité de l'air en Europe loin derrière des pays comme la France et l'Allemagne. De plus, 15% de belges seraient exposés à une pollution excessive de l'air. D'ailleurs, récemment, plusieurs associations dont Greenpeace ont entrepris des démarches judiciaires à l'encontre des ministères wallon et flamand car ils leurs reprochent un manque d'action pour lutter contre la pollution de l'air.
Les principaux polluants de l'air extérieur identifiés sont :
- Les particules fines, dénommées PM10 et PM2,5, sont reconnues comme les polluants les plus nocifs selon l'Agence européenne de l'environnement. Elles ont depuis 2012 été jugées cancérigènes par le centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Les différentes sources de ces particules sont : une forte concentration de population, une activité industrielle importante et la densité du réseau routier.
- Les autres polluants sont l'ozone, le dioxyde de soufre, le dioxyde d'azote et le monoxyde de carbone, ces polluants provenant bien évidemment des véhicules à moteur. A Bruxelles, le CO2 est le principal responsable de l'effet de serre: plus de 5 millions de tonnes sont émis annuellement, le diesel étant le plus polluant de tous les carburants mais aussi des procédés industriels et du chauffage domestiques (bois, mazout,…). Ceux-ci étant issu d'activités humaines et plus ou moins contrôlable. En plus des activités humaines, des phénomènes naturels tels que les feux de forêts accidentels et les érosions naturelles produisent également des particules fines et sont eux incontrôlables.
Les pics de pollution sont des périodes pendant lesquelles la concentration d'un ou plusieurs polluants est particulièrement élevée dans l'air ambiant. Les pics les plus élevés surviennent toujours en été et en hiver lors de conditions météorologiques particulières. Il est important de savoir que la mauvaise qualité de l'air et les particules fines seraient responsables de l'accélération de nombreuses maladies respiratoires comme le cancer du poumon, l'asthme mais aussi de maladies cardiovasculaires, surtout chez les enfants et les personnes âgées. Elles auraient causé la mort prématurée de 12000 personnes en Belgique et 400000 en Europe.
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