Négociation collective
Étude de cas : Négociation collective. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mej3 • 25 Mars 2018 • Étude de cas • 2 256 Mots (10 Pages) • 634 Vues
RIN 1022 |
Négociation collective contemporaine |
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Travail noté 1 – série L |
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Questions de compréhension
Question 1 (3 points)
Quelle démarche Weiss (1999) propose-t-il (chapitre 1, semaine 1) pour régler un différend en contexte de négociation collective? En quoi cette démarche diffère-t-elle de l’approche « traditionnelle » de la négociation?
Contrairement à la méthode traditionnelle, qui considère d’abord le pouvoir des parties comme méthode de négociation. Weiss, propose une méthode plus adaptée à la réalité des relations du travail, il privilégie la conciliation des intérêts des parties ensuite la considération de leurs droits et finalement le pouvoir des parties comme moyen ultime.
Question 2 (3 points)
En quoi la démarche proposée par Weiss (1999) permet-elle de respecter les principes de la négociation raisonnée?
La négociation raisonnée propose de recherché des solutions communes plutôt que l’affrontement des parties. Elle se base sur les intérêts des parties, plutôt que sur leurs positions. Elle fait appel à une démarche commune de résolution de problème, comme la démarche proposée par Weiss. Les quatre grands principes de la négocation raisonnée tel que se se concentrer sur les intérêts en jeu et non sur les positions; traiter séparément les questions de personnes et le différend; imaginer un grand éventail de solutions avant de prendre une décision et finalement exiger que le résultat repose sur des critères objectifs.
ÉTUDES DE CAS
Les négociations du personnel non naviguant chez Air Canada
Air Canada : le personnel non naviguant rejette l’entente de principe
Les préposés aux bagages, les équipes au sol et les préposés à l’entretien d’Air Canada ont rejeté l’entente de principe conclue plus tôt ce mois-ci avec la compagnie aérienne, alors que les régulateurs de vol ont de leur côté ratifié une nouvelle convention collective.
Près des deux tiers (65,6 %) des travailleurs représentés par l’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale (AIMTA) ont rejeté l’entente conclue par leur syndicat le 10 février. Le comité de négociation avait recommandé l’adoption de l’entente auprès de ses membres.
De plus, 78 % de ces employés ont donné au syndicat le droit de déclencher une grève si une nouvelle entente ne peut être atteinte.
L’AIMTA est le plus important syndicat chez Air Canada avec quelque 8 600 membres.
Le transporteur a affirmé dans un communiqué que les deux parties pouvaient toujours en arriver à une entente. Pendant ce temps, les clients peuvent continuer à réserver leurs vols sans inquiétudes, soutient l’entreprise.
Ce vote survient un jour après que le transporteur montréalais eut annoncé que les 74 régulateurs de vol travaillant au centre de contrôle de l’exploitation réseau situé près de l’Aéroport international Lester B. Pearson de Toronto s’étaient prononcés en faveur de l’entente de cinq ans, en vigueur jusqu’au 29 février 2016.
Air Canada a entretenu de difficiles relations avec ses employés ces dernières années, alors qu’elle tentait de contrôler ses coûts afin de faire face à la hausse de ses factures de carburant et à l’impact d’une économie nord-américaine hésitante.
Source.– Presse Canadienne, mercredi 22 février 2012, http://www.radio-canada.ca/nouvelles/ Economie/2012/02/22/018-air-canada-bagages-entretien-rejet-entente.shtml
Question 3 (3 points)
Expliquez en quoi la situation décrite révèle les caractéristiques de la négociation intra organisationnelle.
La négociation intra organisationnelle faisant appel à la négociation à l’intérieur de chaque partie : patronale et syndicale. Les négociateurs savent qu’ils auront des compromis à faire entre les intérêts opposés pour arriver à une entente de la part de leurs commettants. Dans cette situation, les dirigeants d’air canada a affirmer que les deux parties pouvaient toujours arriver à s’entendre même si les relations qu’ils entretiennent avec leurs employés sont difficiles depuis les dernières années.
Les négociations chez Transat
Les agents de bord volent au secours de Transat
Transat a creusé sa perte au deuxième trimestre. Le plus important voyagiste intégré au Canada a également dressé un portrait assez sombre pour le reste de l’exercice, comprenant une saison estivale plutôt incertaine, crise européenne oblige. Après les pilotes, les agents de bord ont apporté leur appui à l’entreprise en transformant leurs hausses salariales prévues en un prêt de trois ans.
Au cours du trimestre qui s’est clos le 30 avril 2012, Transat A.T. a inscrit une perte nette de 13,2 millions, ou 35 ¢ par action, contre un bénéfice net de 8,7 millions, ou 23 ¢ l’action, un an plus tôt. Les revenus du voyagiste ont progressé de 10,1 % entre les deux trimestres de comparaison, de 1,1 à 1,2 milliard. Au total pour le semestre, la perte nette atteint 54,5 millions, ou 1,43 $ par action, contre 19,9 millions (53 ¢ l’action) au premier semestre de 2011. Les revenus ont toutefois progressé de 6,8 %, de 1,91 milliard à 2,04 milliards.
Le président et chef de la direction, Jean-Marc Eustache, a souligné que « les prix de vente des forfaits à destination du Mexique et des Caraïbes ont fortement chuté durant la deuxième moitié du trimestre, alors que les coûts de carburant ont été supérieurs, entraînant un impact défavorable sur la marge. Nous gardons le cap sur le plan de retour à la profitabilité annoncé en 2011. » En appui à ce retour à la rentabilité, le syndicat représentant les quelque 1600 agents de bord d’Air Transat a accepté mercredi soir, dans une proportion de 83 %, de reporter leurs hausses salariales. La suspension concerne trois augmentations annuelles de 1 % et un paiement forfaitaire de 1,5 %, qui devraient être versés au plus tard le 15 décembre 2015. En mai dernier, les pilotes de la composante aérienne acceptaient, pour leur part, de troquer leurs augmentations salariales pour un système de bonis liés à la performance.
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