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CULTURE ÉCONOMIQUE, JURIDIQUE ET MANAGÉRIALE

Étude de cas : CULTURE ÉCONOMIQUE, JURIDIQUE ET MANAGÉRIALE. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Mars 2021  •  Étude de cas  •  2 024 Mots (9 Pages)  •  2 889 Vues

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CULTURE ÉCONOMIQUE, JURIDIQUE ET MANAGÉRIALE

Devoir 4

Dossier 1 : Analyser le marché du travail

1) La situation du marché du travail en Dordogne et en Nouvelle Aquitaine est détaillée en plusieurs parties :

- Pour commencer, en une année, de 2017 à 2018 233 000 déclarations préalables à l’embauche (DPAE) ont été comptabilisées dans le département de la Dordogne. Une hausse de 4,3 % mais soit (– 1,2 %) de l’évolution en Nouvelle Aquitaine.  Cependant, (51 %) des embauches ont été réalisées dans le cadre de missions intérimaires, signifiant tout de même que ce travail est temporaire.

- De plus, en 2018 le taux de chômage s’établit à 9,2 % en Dordogne, il est supérieur de 0,8 point à celui de la Nouvelle Aquitaine et de 0,5 point à celui de la France métropolitaine.

- Nous pouvons analyser grâce aux différents graphiques que la catégorie « services » est plus importantes en Dordogne comme en Nouvelle Aquitaine par rapport aux autres catégories. En Dordogne, les services représentent 49,4% de répartition d’emploi soit (-6,2%) que pour la Nouvelle Aquitaine. Cela s’expliquant avec l’évolution de 2,9% de l’emploi pour la Nouvelle Aquitaine contre 1,5% pour la Dordogne en 2017.

- Pour la Dordogne, le commerce n’est pas en forte évolution (+0,1%) contre (+1,1%) pour la région. Et pourtant, la Dordogne reste avec 20,2% contre 18,5% pour la région la plus grande partie de commerce.

- L’industrie est pour les deux parties à évolution presque égale (+0.5%) pour la région et (+0,6%) pour la Dordogne dont 19,9% de réparation en Dordogne et 17,3% pour la Nouvelle Aquitaine, se posant alors, en 3ème position.

- Enfin, le secteur de la construction est le plus faible. La Dordogne est faible en termes d’évolution d’emploi par rapport à sa région (+2,3%).

Pour terminer, les besoins de main d’œuvre dans l’industrie sont en hausse de 8,7 % en 2017 après une progression de 2,6 % l’an dernier. 50,4 % des projets d’embauche en Nouvelle-Aquitaine concernent des emplois saisonniers. Les recruteurs estiment que 37,7 % des postes seront difficiles à pourvoir.

2) La situation du marché du textile et de l’habillement est aujourd’hui en grande difficulté depuis maintenant 10 ans. Et pour cause, l’évolution des comportements et des modes de consommation, face à la montée du commerce en ligne, ses prix très attractifs et ses conditions très avantageuses font du tords aux enseignes comme Pimkie, Mim, Jules etc.

Cependant, cette situation a des répercussions sur les contrats de travail, les salaires et les conditions de travail des salariés de ce secteur.

La majorité des emplois dans ce secteur y sont occupés par des femmes. Un secteur qui emploie 90 % de femmes qui sont dirigées par des hommes. Prouvant une inégalité professionnelle.

Ces femmes, sont souvent recruté avec des contrats précaires (CDD, Temps partiel, peu formées et peu diplômées). Signifiant alors un bas salaire avec peu d’évolution professionnelle.

A cause de cette crise, beaucoup de postes de travail ont été supprimés ou vont être supprimés. Ayant pour conséquences des licenciements pour les salariés.

3) Pour le secteur du textile et de l’habillement, nous pouvons parler de segmentation du marché du travail pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, la segmentation du marché du travail est une analyse du marché du travail qui considère qu'il existe plusieurs marchés du travail qui fonctionnent de manière spécifique. Il y a alors deux types de maché. Le marché interne et marché externe :

- Le secteur primaire se caractérise par la stabilité de l’emploi (CDI à plein temps), de bonnes conditions de travail, une représentation syndicale efficace et des salaires conséquents

- Le secteur secondaire concerne des emplois atypiques de type précaire (CDD, CTT temps partiel), avec des salaires faibles, peu défendu par les syndicats, et un risque de chômage important.

Dans ce secteur, 90% des emplois sont occupés par des femmes ayant recours à ce travail par manque de diplôme et par choix aussi pour posséder un temps partiel et être avec leurs enfants.

Cependant, ces critères correspondent à une segmentation du marché secondaire avec un risque de chômage important dû à cette crise.

Dossier 2 : Expliquer les enjeux liés à la flexibilité du travail

4) La flexibilité peut permettre d’éviter les licenciements massifs comme ceux envisagés par Pimkie de différentes manières :

- Le recours au temps partiel permet une meilleure adaptation des ressources humaines à la fréquentation des magasins Pimkie. L’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 puis la loi sur la sécurisation de l’emploi du 14 juin 2013 ont confirmé que la durée hebdomadaire minimum du travail à temps partiel est portée de 22 à 24 heures. Cependant, une dérogation peut être mise en place pour les étudiants de moins de 26 ans, les salariés le demandant et les personnes en insertion professionnel.

-  Depuis 2008 et un accord interprofessionnel conclu entre les organisations syndicales et patronales, il a été institué la rupture conventionnelle individuelle, permettant de quitter un travail sans trop de problèmes. Pimkie applique cette autre rupture d’un contrat de travail afin d’économiser les coûts de licenciement.

- Signature d’un accord de mobilité pour les 83 des employés de Pimkie qui permet une évolution de carrière pour les salariés et une baisse de licenciement pour le groupe.

5) Pimkie a pour projet de supprimer 208 postes et fermer 37 magasins déficitaires via des ruptures conventionnelles collectives inscrites sur les ordonnances sur le Code du travail. Seulement, la CGT et la force ouvrière n’ont pas l’intention de signer cet accord contrairement aux deux autres syndicats du groupe, la CFDT et la CFE-CGC.

Comment la chaîne de magasins Pimkie peut accomplir la signature et la validation de la mise en place des ruptures conventionnelles collectives ?

On sait que pour que la mise en place de la rupture conventionnelle collective au sein du groupe Pimkie il faut que les syndicats se concertent et qu’il y est une majorité favorable à ce projet pour que le projet soit accepté.

Or, les syndicats se sont réunis au siège de Villeneuve-d’Ascq et ont rejeté l’accord présenté par la direction. La CGT (premier syndicat chez Pimkie avec 29 % des suffrages) et la Force ouvrière (deuxième syndicat, 24,6 % des voix) n’ont pas l’intention de signer le projet de rupture conventionnelle collective.

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