La Révolution culturelle prolétarienne
Cours : La Révolution culturelle prolétarienne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Yeah • 6 Février 2014 • Cours • 419 Mots (2 Pages) • 593 Vues
Les objectifs de la « Révolution culturelle prolétarienne » sont de « liquider l’idéologie bourgeoise », d’« implanter
l’idéologie prolétarienne », de « transformer l’homme dans ce qu’il a de plus profond », de « réaliser se révolution
idéologique », de « consolider et […] développer le système socialiste ». Cette politique lancée par Mao Zedong en 1966
doit permettre « d’extirper énergiquement la pensée, la culture, les moeurs et coutumes anciennes » afin d’imposer le
socialisme en Chine (« nous opposer à tous les actes de répression contre la révolution »). Il s’agit du prolongement
idéologiquement du « Grand bond en avant ».
Quelles en sont les cibles ?
La « révolution culturelle prolétarienne » vise une grande variété de cibles : « les responsables du parti engagés dans la
voie capitaliste », « les sommités académiques réactionnaires de la bourgeoisie et tous les « monarchistes » bourgeois ».
Ces différents groupes sont présentés comme des « génies
Dans les années 1960, la Chine lutte contre « l’impérialisme américain » mais aussi, dans la lignée du « Grand bond en
avant », elle défend une politique étrangère indépendante de celle de l’URSS et destinée à créer une « autre voie socialiste
vers le développement ». Il s’agit de convaincre « tous les peuples du monde », plus particulièrement ceux des Etats du
Tiers-monde d’Asie (« la Corée du Nord s’en [du modèle chinois] inspira ») et d’Afrique (« de nombreux dirigeants
socialistes africains crurent trouver là le moyen de moderniser les communautés villageoises ») de choisir le modèle
chinois plutôt que le modèle soviétique. Ainsi, dans la caricature du New York Times, Khrouchtchev et Mao Zedong
propose tous les deux leurs services à Patrice Lumumba, dirigeant congolais.
En quoi est-elle en rupture avec celle pratiquée dans les années 1950 ?
Cette politique étrangère est en rupture avec celle pratiquée dans les années 1950 car la Chine s’oppose à l’URSS en
dénonçant « le révisionnisme soviétique ». Auparavant, la Chine était l’allié de l’URSS comme le montre le traité signé
en 1950 ou la participation de la Chine aux guerres d’Indochine (1946-1954) et de Corée (1950-1953).
Sur quoi la Chine s’appuie-t-elle pour étendre son influence dans le monde ?
Pour étendre son influence, la Chine s’appuie sur la ressemblance de sa situation intérieure avec celles des nouveaux Etats
indépendants : « de l’expérience d’un immense Etat du tiers-monde naissait une autre voie socialiste vers
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