Analyse publicité Kookaï : droit de la communication
Étude de cas : Analyse publicité Kookaï : droit de la communication. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alissone Freschet • 24 Février 2016 • Étude de cas • 387 Mots (2 Pages) • 1 191 Vues
TP n°1 : analyse de la publicité Kookaï
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- Analysez la publicité : description image & texte + analyse du sens.
- Définir :
- Arguments des plaignants
- Arguments de la marque
- Quelle a été la décision de l’ARPP ? Pourquoi ?
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DESCRIPTION
La publicité nous montre une jeune femme vêtue d’une tenue légère de soirée, dans sa cuisine, visiblement à une heure tardive. Elle mange un yaourt en position accroupie, en se cachant derrière son frigo. La porte ouverte laisse apercevoir des légumes.
La baseline annonce : « Affamée mais chic ».
A première vue, nous ne pensons pas qu’il s’agit d’une publicité pour des vêtements.
ANALYSE DU SENS
La tenue joue un rôle très important sur cette publicité, la femme reste chic dans n’importe quelle circonstance. Ses petits défauts sont oubliés puisqu’elle est chic de par ses vêtements qui subliment sa féminité.
ARGUMENTS DES PLAIGNANTS
Cette publicité pourrait laisser penser qu’il est honteux de grignoter le soir, voir même de manger des produits autres que des produits « bons pour la santé » (ex : légumes).
Cette publicité laisse penser à un « lavage de cerveau » pour les adolescents en quête d’idoles et d’apparence. Nous pouvons faire référence à la « femme parfaite », « femme modèle » issue des magazines, complexant la majorité des autres femmes.
En poussant plus loin l’analyse et la pensée des plaignants, cette publicité peut également stigmatiser les 46% des français en surpoids, qui ne se privent pas de se nourrir.
ARGUMENTS DE LA MARQUE
Nous pensons que la marque a voulu jouer sur l’humour à travers cette campagne, en soulignant les petits défauts du quotidien de la femme. Il s’agit simplement pour la marque d’une représentation humoristique.
- Cette femme semble être en bonne santé et prenant soin d’elle. Celle-ci n’est pas dans le cliché de la femme anorexique.
- Elle n’est pas adolescente, et donc n’est pas susceptible de se projeter dans la femme parfaite en allant dans les excès en ne mangeant plus ou très peu, par exemple.
Décision de l’ARPP (selon nous)
La photo démontre une femme accroupie et cachée derrière son frigo. Il n’y a pas que la baseline a changé mais aussi la photo qui en dit autant que le texte « Affamée mais chic ».
Donc : censure de cette publicité où modification du texte et de la photo.
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