Qu’est-ce qu’une approche anthropologique ?

Formation historique du droit                                 13.09

Séance 1 : Les définitions du droit                                                        blog/jalon

Approches historique et anthropologique du droit                        https://fhd-nice.blogspot.com

Qu’est-ce qu’une approche anthropologique ?

(L’anthropologie : une science « ancillaire » du droit ?)

« anthropos » : l’Homme + « logos » : le Discours = Discours sur l’homme, c’est la + vaste de toutes les sciences sociales

Pour les juristes l’étymologie est un mode de vie. L’homme c’est la réalité, difficile à cerner, et le discours est une subjectivité une interprétation. Elle réfléchit à la nature de l’homme au sens le + complet.

Objet de l’anthropologie  (juridique) : étudier la diversité des sociétés humaines dans l’espace et dans le temps.

Déterminer par une approche comparative s’il existe des règles communes de comportement, ou de système juridique universel.

« Comment règle-t’ont les conflits ? Comment les sociétés s’organisent-elles ? »

● Elle utilise une méthode simple : la comparaison entre 2 choses.

L’anthropologie et l’histoire se complètent. Elles nous fournissent des connaissances, qui peuvent éclairer la formation de notre propre droit : Est-il universel et spécifique ? Décrit-il une évolution unique ?

L’histoire nous permet-elle de comparer le passé au présent ? En essayant de respecter les sources.

Marc Bloch : historien important dans la société féodale nous montre qu’il y a 3 grandes classes d’individus :

La noblesse qui a des privilèges dans la transmission par le sang et par la terre, le clergé, puis les cerfs (esclave) qui travaille la terre dans un monde rural. Bloch dit qu’au final dans cette 3eme catégorie de personne, qu’on soit libre ou non cela ne change pas grand-chose. Car tout le monde est dans la même soumission. Le critère de distinction, la fracture sociale c’est l’appartenance à une caste de privilégié, être libre ne suffit pas.

Notre société n’est pas une société inégalitaire avec 3 castes, pas d’hérédité tout le monde à les mêmes droits.

Être libre ne suffit pas.

La comparaison permet de constater que ce que nous considérons comme sur et universel.

L’anthropologie et l’histoire vont nous éclairer grâce à la comparaison temporelle.

Des anthropologues du droit :Henri Sumner-maine (ancien law 1861), et Bronislaw Manilowski (1884-1942).

● Nos définitions du droit sont relatives (le droit est partout différent et change au fil du temps).

●Il n’existe pas de sociétés sans droit (les règles d’organisations sont présentes partout).

Le droit est omniprésent, mal gré que des sociétés ont pu exister dans l’anarchie, mais sans chaos, règles d’organisations. Puis il existe des sociétés où L’état tel que nous l’avons inventé n’existe pas et qui ont mis en place des droits très différents : monarchie. Des sociétés ont mis en places des droits radicalement différents des nôtres dans leurs organisations et dans leurs finalités.

Nos définitions occidentales du droit ont ainsi leurs limites, examinons-les :

• Une définition formelle « une règle générale, impersonnelle, abstraite et permanente sanctionnée par l’état »
• Une définition substantielle « le droit doit garantir l’ordre et réaliser la justice »

La forme et le fond sont indissociable on peut les distinguer mais pas les dissocier. Ils ne se superposent pas tout à fait. La justice c’est prendre à décision d’un conflit entre 2 personnes, sociétés, états. Elle n’est pas universel, elle est particulière aux cas soumis à la justice. Le rôle de la justice est de rendre à chacun ce qui lui appartient. Pour Rousseau la justice c’est l’injustice, car toutes les sources d’inégalités viennent de l’injustice.

Le droit a pour but l’ordre social, il ne peut pas laisser le désordre s’installer d’où la nécessité de réalisé la justice

C’est un idéal moral philosophique et éthique vers lequel on peut tendre mais auquel on ne peut pas accéder du moins dans notre forme de droit particulière.

Double effet : 1er effet : obligation de résultat : garantir

            2ème effet : obligation de moyen : réaliser

Faire en sorte que chaque individu parmi nous soit convainque de la qualité toujours en train de s’améliorer de la justice. La loi et l’ordre semble l’emporté sur ce que l’on appelle la Justice idéal l’harmonie et le contrat.

L’apparent triomphe de la Norme en occident : un fil rouge de Rome à Napoléon :

Le triomphe de la loi c’est d’abord le triomphe du droit normatif : le droit écrit applicable à tous, en occident est en fait le résultat d’un rapprochement qui s’est opérer entre l’état et le droit , qui est devenu le mode de légitimation du pouvoir politique constitué en état est devenu la garantie du respect du droit dans notre histoire s’est installé une symbiose entre le droit comme mode d’organisation et l’état tout cela remonte à Rome.

Consolidation d’un droit normatif. La norme est enracinée dans notre patrimoine juridique grâce à napoléon

Son pouvoir politique est qualifié de « scénarisme ».

La morale n’emporte pas de sanctions juridique mais psychologique. Dans notre société nous avons séparé le sentiment de morale individuel du droit, du respect de la norme. Cette séparation n’existe pas dans toutes les sociétés, il y a des sociétés sans état ou la morale et le droit ne sont pas séparer, ex droit divin : religion (révélation la foi, et l’attitude le comportement). La laïcité c’est la distinction entre les normes sanctionnées par la religion et celle par l’état. Seule la loi sanctionnée par l’état et considéré comme du droit. Le contrat joue un rôle essentiel. Le contrat social nous concerne tous dans les sociétés normatives. C’est l’accord implicite de chacun d’accepter celui à coté de nous d’être dans la même société que nous. Acceptation d’un système.

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