Le Brexit et le premier ministre en Grande-Bretagne
Dissertation : Le Brexit et le premier ministre en Grande-Bretagne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar praeda • 4 Octobre 2021 • Dissertation • 1 961 Mots (8 Pages) • 1 027 Vues
Le Brexit et le premier ministre en Grande-Bretagne.
Le référendum «c'était la bonne chose à faire», affirmé David Cameron, premier ministre de la Grande-Bretagne, lors de son discours du 28 juin 2016, à Bruxelles, ce référendum abouti au Brexit. Le mot « Brexit » est un mot valise : c’est-à-dire qu’il est composé de deux termes : d’une part « british » et de l’autre « exit ». D’après la définition du dictionnaire Oxford, il correspondrait au retrait du Royaume-Uni de l’union européenne et le processus politique qu’il accompagne. Nous constatons donc que celui-ci, entraîne des modifications politique, géographique et juridique. En effet, David Cameron ne s’attendait guère à ce qui allait arriver à l’issue du référendum. Celui-ci fut finalement contradictoire à ses attentes. Pour comprendre sa décision, il nous faut remonter aux élections législatives de 2015. David Cameron, qui était alors le leader du parti conservateur, avait largement remporté les élections législatives. Néanmoins, il fut contraint d’assister à une division au sein de son parti, car une minorité de ses partisans était contre l’idée de rester dans l’Union Européenne. Or, David Cameron n’avait point songé à une telle décision, ils avaient seulement utilisé l’enjeu européen pour obtenir des voix au sein de ces propres partisans. D’ailleurs, il était plutôt confiant car il avait déjà réussi à rétablir l’idée de l’indépendance écossaise en 2014. Cependant, pour départager ses partisans, mais également rétablir l’ordre, sa solution fut de mettre en place un référendum.
Par ailleurs, nous pouvons revenir sur l’étymologie de ce mot, effectivement, le mot « referendum » vient du latin referendum, signifiant rapporter. C’est d’ailleurs ce que David Cameron allé faire, c’est-à-dire rapporté le souhait des britannique. Il leurs demanda directement leur choix, de rester ou de quitter l’Union Européenne. Le premier ministre avec donc un rôle, une place mais aussi une influence importante sur la mise en place du Brexit. Le premier ministre a donc eu un rôle essentiel lors du Brexit, néanmoins, il faut savoir qu’il fallut, bel et bien, quatre ans et une succession de trois ministres afin d’aboutir à la sortie du Royaume-Uni de l’union européenne.
Il nous est donc légitime de nous questionner sur le rôle du premier ministre pendant le Brexit mais également de ce qu’est devenu la Grande-Bretagne aujourd’hui.
Au cours de notre réflexion, nous intéresserons dans une première partie, aux rôles du premier ministre et son influence dans le Brexit, puis nous nous interrogerons, dans une deuxième partie à l’« après-Brexit ».
I- La succession de premier ministre et leurs influences dans le Brexit
Afin de mettre en évidence la place du premier ministre sur le Brexit, nous répertorierions leurs successions et mettrons en avance leurs influence sur la mise en place du Brexit. En effet, nous avons assisté à la succession de Theresa May après la défaite de David Cameron (A) ; mais également à la succession de Theresa May par Boris Johnson (B).
A) De David Cameron à Teresa May
Tout d’abord il nous faut remonter à la campagne de 2013, David Cameron ne voulait en aucun cas quitter l’Union Européenne, néanmoins il utilise la stratégie du referendum afin de réunir les partisans voulant quitter l’Europe : ce choix fut risqué. De plus, il procédait aussi à des négociations au sein même du Conseil Européen, notamment au sujet de l’immigration. Cependant, après la mise en place du référendum le 23 juin 2016, celui-ci fut contraint d’assister à une défaite. Le verdict était clair et inattendu pour le premier ministre : la sortie du Royaume Uni de l’Union Européen obtient une majorité très petite de 51,9%. Ce referendum avait divisé les britannique, les travaillistes, les pro-brexiteurs. De plus, David Cameron fut contraint de quitter son poste de 1er ministre. En effet, David Cameron démissionne c'est alors Theresa May qui doit constituer un nouveau gouvernement or celle-ci n’est également pas favorable à la sortie du Royaume-Uni de l’Europe. Elle dit tout de même : « Brexit c’est le Brexit », lors de son discours en juillet 2016. Néanmoins, les procédures s’avèrent plus compliqué. Elle procède à de nombreuses négociations avec l’Union Européenne, celles-ci sont longues, mais elle lance finalement la procédure de sortie le 18 avril 2017 afin de mettre au clair la décision de sortie de la Grande-Bretagne. Parallèlement, les membres de l’union européenne décident d’attendre la mise en vigueur l’article 50 du traité sur l’union européenne afin de s’assurer des dates de sortie du Royaume-Uni. Theresa May s’appuyer sur le texte de 2011 intitulé Fixed Term Parliament Act, pour que la Chambre se dissout : on parle alors d’une auto dissolution. Cependant, lors des élections de juin 2017, le parti conservateur perd à la Chambre des Communes. Theresa May doit donc s’allier avec un parti extrémiste irlandais : le parti unioniste démocrate, car il lui faut obtenir une majorité au sein du Parlement. Theresa May continue donc ses négociations avec l’union européenne néanmoins la Chambre des Communes reste toujours en désaccord. Ces désaccords vont être à l’origine du report du Brexit.
Elle annonce finalement sa démission en juillet 2019 et est remplacer par Boris Jonson, mais comment celui-ci va-t-il prendre le relais ?
B) Boris Johnson au 10 Downing Street
Theresa May qui s’était appuyer sur le texte de 2011, était finalement en désaccord avec ce qui était précisé dans ce texte : le Fixed Term Parliament Act. Cette constitution coutumière était cessée empêche le 1er ministre de fixer la date des élections, or ce texte est facilement modifiable, il suffit d’un vote du parlement. En outre il faut savoir que les deux principaux principes de ce texte étaient de fixer un terme aux législatures et de modifier les droits de dissolution, d’où la facilité d’auto dissolution de la Chambre du parlement par Theresa May. Ce texte a donc eu un rôle important durant le Brexit car avant l’instauration de ce texte, le parlement ne pouvait voter contre le gouvernement.
Theresa May démissionne le 24 mai 2019, le parti conservateur désigne Boris Johnson qui promet
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