La règle morale peut elle suffire à régir la vie en société ? »

« Au début du confinement, les autorités comptaient sur la morale et la bonne conduite de chacun pour respecter le confinement. Mais cela n’a pas suffit, il a fallu installer des règles de droit ainsi que des sanctions pour s’assurer du respect des mesures sanitaire. » Cette actualité nous démontre bien qu’il est difficile d’assurer un total respect des décisions avec simplement la règle morale de chacun. Il est alors important de dissocier la règle morale et la règle de droit. Ainsi, la règle morale est vue comme un perfectionnement intérieur de l’individu et un épanouissement de sa conscience pour être en paix avec soi même. Alors que la règle de droit est l’ensemble des règles destinées à organiser les rapports entre les hommes dans une société donnée. Elle a se caractérise comme générale, impersonnelle, extérieur et coercitif. De plus, pour bien commencer notre analyse il est nécessaire de bien comprendre le therme régir qui se traduit par le fait d’organiser, dans ce cas là, il signifie organiser la société. C’est un ensemble d’individus qui cohabitent sur un même territoire. Enfin, de nombreuses différences apparaissent entre la règle de droit et la règle morale. En effet, la source de la règle morale nait de la conscience de l’individu alors que pour la règle de droit elle est extérieure a l’Homme car elle est élaboré par des autorité publique. De plus, la règle de droit a pour finalité première une finalité sociale ce qui n’est pas le cas de la règle morale. Enfin, sur le plan de la sanction elle agissent différemment l’une de l’autre. La règle morale réside dans la culpabilité ressentie par l’individu, donc une sanction interne. Alors que la sanction de la règle de droit est rédigé par l’Etat soit une sanction extérieur a l’Homme. Toute fois, pour rester centrer sur notre sujet, il intéressant de bien comprendre que la règle de droit émane généralement d’une règle morale. Ce qui crée un lien fort entre les deux et les rend complète l’une de l’autre. Car la règle de droit a souvent besoin de la règle morale pour faire découler l’idée, mais pour que la règle morale soit assurément applique il faut lui donner le caractère de règle de droit. D’un point de vue actuel, la pandémie nous a questionné sur la morale de chacun, si elle suffisait pour faire respecter les mesures sanitaires du à l’épidémie mondiale. Doit-on compter sur la morale de chacun et de ses responsabilité individuelle dans le respect du confinement ou faut-il mettre en place de règle de droit strictent pour s’assurer du respect des mesures sanitaires. Il serait alors judicieux de se demander : La règle morale apparait-elle comme suffisante pour régir la société ou faut il l’accompagner de la règle de droit ?

Nous répondrons que la règle morale ne peut pas assurer la sécurité de la société. Mais dans de nombreux cas c’est elle qui a fait naitre une multitudes règles de droit fondamentales. Donc un lien essentiel entre les deux se crée pour régir la société. Pour commencer le sujet, nous analyserons les caractères insuffisant de la règle morale pour régir la société. Ce qui nous permettra de mieux comprendre la cohésion primordiale entre la règle morale et la règle de droit, ainsi que le rôle vital de la règle moral.

Nous nous apercevons que le règle morale ne peut pas être la seule règle à organiser la société car il lui manque des caractères essentiel pour le bon fonctionnement de la société.

I - Les caractères insuffisant de la règle morale pour régir la société.

a ) une finalité première inadéquate.

La morale en elle-même est une entité abstraite propre a chacun. Nous connaissons tous les règles morale depuis notre enfance, mais selon les familles elles peuvent varier. Donc la morale est propre a chacun et n’est pas générale.De plus, rappelons que la règle morale a pour finalité 1ère l’épanouissement de sa conscience c’est à dire être en paix avec soi-même. La règle morale se concentre sur l’individu et son bien être personnel. Donc, son but premier ne peut pas être le bien de la société. Contrairement à la règle de droit qui a pour finalité première le bien être de la société ce qui est fondamental. De plus, la règle de droit peut aller à l’encontre de la règle morale si cela met en péril la société. Prenons l’exemple, si on est victime d’un accident, on a 5 ans pour agir en justice, pour demander réparation de nos préjudices matériels et 10 ans pour agir en réparation de nos préjudices corporelles. Une fois ce délai écoulé, on ne peut plus

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