Histoire du droit : de la force au droit

13/09/2022 

HISTOIRE DU DROIT 

Introduction.  

Panorama des exigences de première année de Droit.  

Sens de l’histoire du droit.  

Chrétienté et royauté. 

 Intérêt de l’histoire institutionnelle.  

Chapitre préliminaire. De la force au droit.  

§1. L’implantation : les Mérovingiens  

§2. La consolidation : les Carolingiens  

§3. La reconstruction : les Premiers capétiens  

§4. L’aboutissement : les Rois Capétiens 

Histoire du droit = étude du droit et de ses évolutions  

L’histoire du droit a pour objectif de comprendre que nous héritons d’un savoir-faire d’un art d’une logique que les juristes Français ont élaborer depuis des siècles. 

L’histoire des institutions s’écoule de l’ancienne France, de la monarchie Française, de son origine jusqu’à la Révolution pour tenter d’apprécier comment les règles juridiques ceux sont progressivement imposé à la force. Un monde sans droit l’homme et un loup pour l’homme. 

Epoque mérovingienne aime les bains de sang, n’hésite pas à tuer pour obtenir ce qu’il veut. 

Chapitre préliminaire : De la force au droit. 

Au soir de 1496 Clovis reçoit le baptême de saint Rémi = moment capitale dans l’histoire une forme de mythe pour qu’il structure l’appartenance à une communauté. 

Cette histoire est structurante chacun la considère comme sienne et la rejoint à sa façon La légende est assez intéressant pour nous parce qu’on verra que les juristes français s'appuient énormément sur l'histoire et sur des moments d'histoire très particuliers. Pour asseoir une légitimité politique rattaché à un roi à Clovis c'est lui donner la légitimité de l'histoire et du temps long. 

   Cette iconographie du baptême de Clovis est bien il n'est pas parfait qu'elle fût élaborée dans un temps où la monarchie capétienne était fragile et bien on revient à Clovis pour pouvoir passer les épreuves justement il est successoral et comme on est dans une tribu le pouvoir politique a intérêt à rediffuser les vieux mythes.  

Ce sont des peuples barbares qui se fédèrent autour des concepts de tribus et de chefs hommes dont des hommes aux cheveux longs (rois à crinière le lion) car ils s’imposent par leurs capacités à gagner la guerre. Ils vont avoir conscience de la supériorité de la civilisation.  

Le premier vecteur de ce sacretisme c’est la langue latine, une langue populaire qui rencontre un succès, le second vecteur c’est l’église car passé l’invasion les évêques vont fonder leurs espoirs en ces rois barbares, avec Clovis les évêques voient la possibilité de conforter le pouvoir territoriale des évêques, système gagnant.  

Clovis proclamé roi à 15 ans, son règne est marqué par de grandes victoires (victoire de Soissons par exemple) et à chacune de ses victoires il permet d’affirmer sa puissance territoriale et de l’étendre= roi puissant et sanguinaire, être un roi de droit et de paix et beaucoup plus difficile c’est un objectif. Clovis va aller plus loin en acceptant une alliance ”entre temporelle et spirituel”. Clovis est un stratège mais il bénéficie d’un entourage favorisant cette alliance. 

 Urgence absolue de se reproduire et d’assurer une descendance, Clotilde reine très ferme, les chroniques rapporte que Clovis fut tout à fait joyeux et se marie avec. Clotilde va insister pour obtenir le baptême de ses enfants. Apres une bataille remporter il décide de se convertir à la religion de Clotilde, donc il engage l’abandon de certaines pratiques qui sont contraires au christianisme, roi de justice et non roi cruel. Clovis s’adjoint une légitimité d’ordre sacré. 

VOIR TEXTE LETTRE DE L’EVEQUE AVIT DE VIENNE AU ROI CLOVIS 

                       [pic 1] 

Texte de nature épistolaire, c’est une correspondance avec un paradoxe en effet l’évêque Avit n’était pas présent lors du baptême de Clovis pourtant il le raconte comme s'il avait été là. Dans la suite du texte il nous donne une vision parfaite du baptême de Clovis. Registre de la lumière qui se confronte à la nuit et que, malgré la nuit et parce qu’il s’agit de la nuit sacrée Clovis va être décrit comme un représentant de dieu avec une figure christique, avec les cheveux longs. Il y a chez lui une opération qui s’opère, il n’apparait pas comme un chef de guerre mais reste roi au-delà de ses vêtements... On a ici plusieurs contrastes : lumière nuit, guerre et paix avec un roi qui deviens un roi de douceur presque soumis au pouvoir de l’église, de l’évêque et on sait que s'il en est là c’est qu’il a suivi les instructions de st Rémi, il fait très froid car le baptême se passe durant la nuit sainte c’est à dire la nuit de Noël donc en décembre et Clovis est nu.  

Conclusion : Clovis est soumis au pouvoir des évêques, il est un humble chrétien parmi les autres. Alliance entre Clovis et les évêques qui engage des obligations dont le respect de l’Église et défendre l’Église car les hommes d’église ne sont pas des hommes de guerre. 

A partir de ce texte fondamental on a pu reconstruire l’évènement, et très tôt les historiens ont rapporté l’évènement dans leur langage, ce mythe se fixe autour d’un personnage idéalisé et qu’il bénéficie d’une tradition qui est vivante et qui se transmet par écris et qui va vivre car on pourra faire des ajouts.  

Vers 1590 Grégoire De Tour reconstruit le batême. Ce baptême royal n’est pas un sacre. Grégoire insiste sur ce baptême et ce récit est rapproché à un autre récit : le vase de Soisson. Anecdote qui souligne l’intérêt de Clovis pour l’église. Le pillage est un droit gagné par les vainqueurs de batailles et ce droit de pillage et un droit communautaire au sens que les guerriers font un tas de ce qu’ils remportent et partage le tout, dont ce fameux vase. Clovis se propose de le restituer à un évêque car il le décrit comme un vase sacré, la plupart des guerrier valide cette proposition car ils craignent et aiment leur chef mais un soldat n’est pas d’accord et s’oppose donc à cette restitution. A la suite de Grégoire De Tour ce récit va se retrouver dans des ouvrages plus tardifs souvent sous la plume des évêques et il se diffuse aussi grâce à l'iconographie riches 

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