Eco bts assurance
Étude de cas : Eco bts assurance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ungeek • 29 Avril 2019 • Étude de cas • 1 657 Mots (7 Pages) • 678 Vues
Economie de l’assurance
Devoir 01
Thème 1 : La place des assureurs dans la prise en charge du risque dépendance
Question 1 :
La dépendance caractérise l’état d’une personne qui a besoin de soins et d’être aidée pour accomplir les actes essentiels de la vie quotidienne ou qui requiert une surveillance régulière. Autrement dit, c’est l’incapacité d’une permanente, partielle ou totale d’une personne à se prendre en charge au quotidien.
Ainsi le risque dépendance correspond à la possibilité pour une personne d’être un jour en état de dépendance.
Ce risque est de plus en plus présent du fait de l’allongement de la durée de vie en France.
Question 2 :
La population française vieillit dorénavant beaucoup plus rapidement. Cela a pour conséquence une augmentation potentielle de la dépendance des personnes âgées de plus de 40% selon l’INSEE.
Plusieurs facteurs et variables expliquent l’augmentation de cette demande liée à la dépendance. Tout d’abord, l’allongement de la durée de vie est un facteur important. En effet, au cours des 60 dernières années, les hommes et les femmes ont gagné en moyenne 14 ans d’espérance de vie, qui atteint 79,5 ans pour les hommes et 85,4 ans pour les femmes. Cela engendre une augmentation de la part des personnes âgées, qui ont besoin de soin et d’aide pour continuer à vivre normalement au quotidien.
Ensuite, l’amélioration des traitements et de la médecine contribue à l’augmentation de la part des personnes âgées également.
Enfin, l’évolution démographique positive provoque une augmentation de la population régulière, susceptible d’être en situation de dépendance.
Question 3 :
La reconnaissance du risque de dépendance par l’état est quelque chose de nouveau qui est apparu avec l’allongement de la durée de vie. C’est seulement depuis les vingt dernières années que la prise de conscience s’opère. Il faut donc du temps avant que les politiques prennent en compte ce risque et mettent en place des actions.
En 2011, le Président de la République d’alors, Nicolas Sarkozy, a tenté de faire de la dépendance le cinquième risque de la sécurité sociale pour créer une nouvelle branche, mais son projet a échoué faute de trouver des financements. Ainsi, le financement de ce risque de dépendance est également un obstacle économique important.
Par ailleurs, au niveau familial, la mobilité fait que les enfants ne résident pas forcément au même endroit que les parents, ce qui fait qu’il est difficile voire impossible pour eux de s’occuper de leurs parents en situation de dépendance. Ce n’est plus le même système qu’avant où les parents vivaient avec leurs enfants quand ils devenaient dépendants. Cette évolution sociale a considérablement augmenté le besoin de prise en charge des personnes en situation de dépendance, qui peuvent se retrouver isolées.
Question 4 :
L’assurance dépendance représente le deuxième marché privé au monde selon Deloitte avec 5,5 millions d’assurés, soit 12% de personnes couvertes.
On peut distinguer trois types d’acteurs dans l’assurance dépendance :
- Mutuelles santés
- Compagnies d’assurance
- Institutions de prévoyance
En 2011, la répartition des parts de marchés était la suivante :
[pic 1]
Nous distinguons une trentaine d’acteurs sur ce marché.
Question 5 :
L’assurance dépendance est une notion encore floue pour les personnes, qui généralement pensent d’abord à l’assurance vie comme protection contre le risque dépendance. Certains préfèrent également l’assurance vie à une assurance dépendance selon une étude réalisée par Deloitte. Il y a donc un besoin de clarification de la part des assureurs qui doivent également mettre en avant les avantages de leurs offres. Les produits sont trop complexes et on distingue une séparation trop grande encore entre les prestations financières et les services proposés.
Ensuite, la prudence des assureurs face à ce risque méconnu est un frein au développement de ce marché.
Par ailleurs, la contrainte règlementaire est forte, notamment sur le niveau des fonds propres requis (Solvabilité II).
Le contexte économique est également défavorable au développement de ce marché avec la crise économique et la diminution du pouvoir d’achat.
Thème 2 : Les objets connectés, quels enjeux pour les assureurs ?
Question 1 :
Le marché de l’assurance connecté est encore à ses débuts. En effet, les assureurs français sont plutôt frileux quant au développement de ce nouveau marché.
La principale offre sur ce marché concerne les véhicules et l’assurance « Pay as you drive ». Un boitier connecté est placé dans la voiture et permet d’adapter le tarif de l’assurance selon différents critères comme le nombre de kilomètres réels effectués. Sur ce marché où les assureurs traditionnels sont timides et tardent à se lancer, on distingue de nouveaux acteurs tels que les banques. Boursorama par exemple vient de lancer son offre d’assurance connecté pour les voitures.
La lenteur du développement de ce marché vient aussi du fait que les assureurs traditionnels tardent à se digitaliser. Aujourd’hui, beaucoup de démarches ne peuvent s’effectuer en ligne. L’arrivée des objets connectés est donc une étape plus longue encore pour les assureurs qui ont pris du retard.
Question 2 :
L’enjeu de ce marché pour les entreprises d’assurance est double. D’une part ils peuvent tirer parti des innovations technologiques comme les objets connectés pour mettre en place de nouveaux modèles d’offres et de services, donc de nouveaux business models pour augmenter leur croissance. D’autre part, les objets connectés permettent d’accumuler de l’expertise dans l’analyse et l’exploitation des données comportementales, ce qui va permettre aux assureurs de mieux gérer les risques et d’avoir plus de connaissance sur leurs clients, informations qui peuvent être en temps réel grâce au big data. Ainsi, les assureurs vont pouvoir mieux segmenter les risques et personnaliser les tarifs en fonction des comportements de chacun.
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