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Abolition de la loi anti adultère

Commentaire d'arrêt : Abolition de la loi anti adultère. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Novembre 2017  •  Commentaire d'arrêt  •  419 Mots (2 Pages)  •  803 Vues

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La loi anti-adultère est un outil opprimant les femmes

Les opinions entre homme et femme se divisent à propos de la dépénalisation de l'adultère. Il y a une grande différence de point de vue entre les sexes sur la loi contre l'adultère. Selon les deux enquêtes effectuées après la décision de l’inconstitutionnalité de la loi prise par la Cour constitutionnelle, plus de 60% des femmes sont opposées à cette abolition, tandis que 50% des hommes sont favorables donc s’en réjouissent. En effet, ce sont les femmes qui se montrent les plus préoccupées par le fait que l'adultère ne soit plus considéré comme un crime.

La situation est contradictoire. Normalement, les femmes devraient se réjouir de cette abolition. Parce que dans tous les pays, l'adultère est considéré comme un crime commis par une femme mariée qui a une relation sexuelle avec une personne autre que son conjoint. Dès le XIXe siècle, dans certains pays, la loi anti-adultère a commencé à s'appliquer aussi bien aux hommes qu'aux femmes.  Pourtant cette égalité était limitée. La loi ne s'appliquait pas de la même manière, car la peine était plus lourde pour les femmes que pour les hommes.

Pourquoi les lois traditionnelles dans le monde ne criminalisent-elles que les relations extraconjugales des femmes mariées et ne s’appliquent-elles pas aux hommes coupables ? Selon Martin Daly, spécialiste en psychologie évolutionniste, l'homme a développé l'idée que sa conjointe lui appartenait. En réalité, dans l'Extrême-Orient, l'Egypte ancienne, l'Afrique, l'Amérique et le nord de l'Europe, les lois contenaient des articles qui considèrent les femmes comme la propriété de leur conjoint. L'adultère a donc été défini comme un crime commis par un rival détournant la femme mariée de son époux.

De fait, la loi anti-adultère était un instrument opprimant les femmes dans le passé. Alors que le droit pénal coréen a choisi de pénaliser avec équité homme et femme, la façon d'appliquer cette loi était en réalité défavorable aux femmes[a]. Ainsi selon le journal hebdomadaire coréen, Joong-ang Ilbo, sur les 92  plaintes déposées entre juin et septembre, 60,9% l'ont été par des maris.

La Cour constitutionnelle a jugé la loi contre ladultère inconstitutionnelle, car la loi empêche de décider de sa vie sexuelle. Même si cette loi est devenue une lettre morte, elle était un instrument réprimant les femmes. Dans ce contexte, cette abolition doit [b][c][d]être saluée, car elle constitue un pas de plus vers l'égalité sexuelle[e] dans la société coréenne.

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