Écrire et organiser les savoirs : de la tablette d'argile à la tablette
Fiche : Écrire et organiser les savoirs : de la tablette d'argile à la tablette. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Almaxx Riikr • 25 Octobre 2020 • Fiche • 1 595 Mots (7 Pages) • 474 Vues
Thème 1: Écrire et organiser les savoirs : de la tablette d'argile à la tablette
- La naissance de l’écriture
- L’invention de l’écriture par les sumériens : écrire pour compter
La civilisation sumérienne apparait au Moyen Orient au cours du IVé
Millénaire av JC. C’est en Mésopotamie entre les deux fleuves, le tigre et l’Euphrate qu’a lieu l’invention de l’écriture.
Deux facteurs ont nécessité cette création :
- Le développement des villes de Mésopotamie (Nippur, Uruk, Ur, Girsu)
- La nécessité de la comptabilité
Les premières traces d’écriture ont été retrouvé dans la cité d’Uruk (Nord de l’Irak aujourd’hui). Ces textes étaient écrits sur des tablettes d’argile et directement liés à la gestion de biens particuliers, ce qui a permis de comprendre que les premiers signes écrits sont d’abord des comptes agricoles.
Comment écrivaient les Sumériens :
Vers 3 300 avant JC, avec un roseau (appelé calame) taillé en pointe.
Ils dessinent des formes courbes (objets, animal, etc) appelé Pictogramme sur des petites tablettes rectangulaires d’Argile Fraîche.
Certains pictogrammes sont associés pour exprimer une action ou une idée on parle alors d’idéogrammes.
Il n’y a cependant aucun lien entre le son prononcé et le signe écris.
- La double évolution vers l’écriture cunéiforme.
- La technique évolue : on taille le roseau en biseau et non plus en pointe, et on imprime le roseau dans l’argile, on ne le dessine plus.
- Les pictogrammes ou les idéogrammes sont également utilisés pour leur valeur phonétique : un signe correspondant à une syllabe.
- Les hiéroglyphes égyptiens
L’écriture monumentale :
Il apparait dans la vallée du Nil au IIIé millénaire av JC les premiers documents portant des inscriptions hiéroglyphiques.
Les hiéroglyphes sont constitués de trois type de signes :
- Des pictogrammes : des dessins stylisés qui représentent les choses ou les être avec des combinaisons pour exprimer des idées. Champollion classait les pictogrammes en 16 catégories
- Des phonogrammes, c’est-à-dire les mêmes dessins ou d’autres mais qui représentent des sons
- Des déterminatifs, des signes qui permettent de savoir de quelle catégorie de choses ou d’êtres il est question.
Tracer et lire les hiéroglyphes :
Ils sont gravés dans la pierre, en relief ou en creux, peints sur des tombes ou dessinés sur des papyrus. Disposé de manières vertical ou horizontale et se lisent de droite à gauche ou de gauche à droite en fonction de la direction du regard des êtres vivant tournés vers le début de texte.
L’écriture hiéroglyphique monumentale connaît une évolution qui la mène vers deux stades visuellement très diffèrent :
L’écriture hiératique & l’écriture démotique.
L’écriture « hiératique » apparait dès la première dynastie, utilisé essentiellement par les prêtres. Elle vise au départ à simplifier les hiéroglyphes pour écrire plus vite elle entraine une transformation importante des hiéroglyphes. Elle restera réservée aux textes religieux.
L’écriture « démotique », issu de l’écriture hiératique, elle simplifie encore plus les hiéroglyphes et soude les signes, ce qui rend la lecture très difficile et change radicalement son apparence d’origine.
- L’écriture chinoise
L’histoire de l’écriture chinoise à travers ses supports :
- Les inscriptions les plus anciennes, gravées à la pointe sur des écailles de tortues ou des os, elles datent du XIIé siècle av JC.
Il s’agit des traces d’une pratique ancienne : l’ostéomancie (divination par l’observation des os). L’écriture chinoise a cet époque est un système de pictogrammes cohérent composé de plus de 4 500 caractères.
- Les inscriptions fondues dans le bronze des vases rituels ou gravées sur les sceaux permettent de suivre l’évolution du XIIé siècles av JC au IIIé siècle après JC : on y observe une écriture encore plus complexe.
- A partir du IIIé siècle avant JC, apparaissent les caractères classiques, tracés ou plutôt calligraphiés, au pinceau et à l’encre de Chine. Suite à l’unification de la Chine, l’empereur Qin Shihuang demande à son ministre Li Si de mettre un terme a la prolifération de caractères. Li Si établit une liste de 3 000 caractères dont il fixe la forme. Cependant, le nombre de caractère ne cesse d’augmenter : 8 000 fin du 1ER siècle de notre er, 18 000 au 3é siècle, 30 000 au 11é siècle, 47 000 au 18eme siècle.
- Dernière évolution, la simplification des caractères au temps de la chine populaire. Le gouvernement communiste après la seconde guerre mondiale cherche à lutter contre l’illettrisme (80% en 1949) en promulguant en 1958 une réforme fondée sur la simplification consistant à diminuer le nombre de traits qui compose un caractère. En 1995, le taux d’alphabétisation estimé des adultes est du 81%.
Tracer et lire des caractères chinois :
Il existe deux types de caractères Chinois :
- Les figures simples, comme les images, qui sont des pictogrammes sans la moindre indication de prononciation.
- Les figures composées qui peuvent être des agrégats logiques (association de plusieurs caractères dont les sens se conjuguent) et des complexes phoniques qui associent deux éléments graphiques, un pour le sens et l’autre pour la prononciation.
- La révolution de l’alphabet
Le principe de l’alphabet et qu’il permet de tout écrire en étant composé d’une trentaine de signes environ.
- La naissance de l’Alphabet
L’alphabet ougaritique : Vers 1 500 av JC dans la région d’Ougarit (Nord de la Syrie) apparait une écriture cunéiforme qui utilise une trentaine de signes. Il s’agit d’inscrire des sons isolés, en l’occurrences des consonnes.
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