Le corps augmenté, une nouvelle norme

Lefebvre Alyzée

BTS MDC 2

16/10/2018

Synthèse de documents

Culture générale

et Expression

Le corps augmenté, une nouvelle norme

Dans le document 1, Bernard Andrieu nous dit que l’hybridité est attachée à notre mode de vie. Aujourd’hui de plus en plus de personnes se font greffés, par nécessité. L’hybridité n’est plus un sujet tabou car elle entre dans les mœurs de notre société. Elle permet de retrouver une meilleure santé, une meilleure autonomie pour toutes les personnes possédant un handicap. Nous pouvons prendre comme exemple le document 2 de Miguel Benasayag : Les sourds sont aujourd’hui une communauté à part entière dans notre société, avec leur propre langue, leur propre façon de communiquer, de s’exprimer. L’hybridité est, certes, une évolution dans le domaine médical par son utilité et ses résultats inespérés mais elle a un impact sur le domaine culturel. Nous pouvons greffer l’implant cochléaire aux personnes malentendantes, résoudre cet handicap au dépend de ce fonctionnement de vie. Cela ferai disparaitre un mode de vie qui s’est transformé au fil des années en une culture à proprement parlé. Ce principe d’hybridité est loin d’être nouveau, Cyril Fievet date d’implantation du premier Pacemaker à 1958. Le principe de fusion entre l’homme est la machine remonte donc a plus de 60 ans. Aujourd’hui les hommes ne sont plus fâchés avec la technologie car nous arrivons à la combinée à la biologie à notre avantage comme le montre la photo du document 4. Sur cette photo, l’homme ne semble pas attristé par la perte de sa jambe ni par son remplacement par une autre artificielle. Il ne s’en cache pas en portant un jeans mais en est fière et la montre ce qui donne à la photo un aspect banale. Cette hybridité est le résultat de la combinaison entre l’humain et la machine, la mécanique et la musculation et entre l’électronique et la biologie. Nous pouvons alors nous demander quels seront les objectifs de cette pratique qui se généralise et quelles en sont les conséquences.

Le corps augmenté participe au rêve d’immortalité, objectif premier des scientifiques rationalistes dont les recherches ne font qu’augmenter notre espérance de vie. Du cœur artificiel aux voitures hybrides en passant par les OGM, le corps augmenté a pour leitmotiv l’amélioration des fonctions et des organes. Bernard Andrieu dit que cette évolution augmenterait la durée de vie des corps biologiques qui nous composent tout en améliorant et en prolongeant la quantité et la qualité de notre vie. Le body hacking cité dans le document 3 en est l’exemple : le pacemaker a permis à beaucoup d’homme de prolonger leur durée de vie en palliant à certaines insuffisances ou irrégularités cardiaque. Plusieurs centaines de milliers de ces stimulateurs sont implantés chaque année ce qui rend cette pratique commune. Nous pouvons aussi citer le document 2 : l’implant cochléaire a permis a de nombreuse personnes atteintes de surdité de retrouver l’ouï. Cependant, ce constant besoin d’amélioration du corps ne doit pas entrer en conflit avec l’esprit. La photo du document 4 nous montre un homme qui semble heureux de sa prothèse mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Ici le résultat est harmonieux, ne choque pas, n’est pas disgracieux. Nous voulons garder une certaine conformité aux mœurs de notre société. L’harmonie entre corps biologique et corps artificiel doit être maintenue.

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