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Problèmes économiques contemporains : La mondialisation

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Par   •  1 Mars 2020  •  Cours  •  3 067 Mots (13 Pages)  •  465 Vues

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Problèmes économiques contemporains

Chapitre 1 : La mondialisation

Ces pb éco majeurs sont importants et nombreux et méritent une réflexion économique. Le contexte de ces pb éco contemporains est la mondialisation.

La mondialisation pose pb. Ses limites sont-elles liées à des difficultés simplement passagères ou à un phénomène structurel permanent qui nécessite des adaptations ?

Origine de cette mondialisation :

Il y a 3 temps forts pour expliquer la mondialisation (libéralisation des économies) :

=> libéralisation des échanges

=> mouvement d’internationalisation des règles juridiques

=> retour/tentation aux politiques protectionnistes => reflux de la mondialisation ? crise passagère ?

Approche historique :

La mondialisation n’est pas nouvelle, elle doit être comprise et analysée.

Selon les historiens, la mondialisation s’est faite en 2 étapes => 2 grandes mondialisations :

  • Mondialisation qui commence après le décollage éco des 1870s (1875-1914).
  • Mondialisation contemporaine après 1970 qui connait aujourd’hui des mutations dominantes de nos comportements, de nos modes de pensée, et de nos économies.

La 1ère mondialisation a été la plus poussée avec une internationalisation des économies sans contraintes ou règlementations => mondialisation extrême.

La mondialisation contemporaine a de nouvelles règles, dans une perspective essentielle pour les juristes, avec des mouvements de marchandises, de populations (migratoires) qui interpellent et posent des pb, qui ne sont pas sans règles et qui ont un cadre adapté => mondialisation plus tempérée.

  1. La mondialisation de la fin du XIXème siècle (1875-1914)

Mouvement nouveau au XIXème : l’essor des technologies qui entraîne la mondialisation.

(Nos économies actuelles sont toujours en recherche de croissance mais elles n’ont pas cette capacité de croissance que l’on trouvait au XIXème siècle dans le décollage de l’économie.)

Où s’est situé cette mondialisation ? Pourquoi ?

Cette mondialisation s’est d’abord réalisée en Europe de 1875 à 1914 à l’initiative des économies britanniques, et françaises. Plus tard, l’Allemagne et la Russie y contribuent également.

Cette mondialisation est permise par l’essor éco occidentale, notamment avec la révolution agricole et industrielle britannique.

Cette mondialisation, qui a été déterminante pour l’Europe en particulier, va connaitre un transfert redoutable après la 1GM et va basculer en faveur des E-U alors qu’elle est initiée et soutenue par l’Europe. Ce basculement décisif est déterminant pour la croissance, les échanges, la monnaie et donc les décisions politiques et éco.

Il y a 3 temps forts décisifs qui caractérisent les fondements de la libre circulation (des marchandises, de la population, des capitaux) : l’essor économique occidental, le libre-échange et le système monétaire international.

En effet, la révolution et le décollage économiques avec une croissance déterminante a conduit à une nouvelle organisation du commerce avec le libre-échange qui a nécessité une monnaie internationale nouvelle (système étalon-or).

  1. L’essor économique occidental

Cette essor éco est le fondement majeur de l‘internationalisation des économies de la fin du XIXème sous l’impulsion déterminante de l’Europe.

Le mouvement des enclosures est déterminant. Il constitue une véritable révolution agricole et consiste au remembrement rapide, simple et autoritaire des terres cultivables. Ceci associé à un développement incisif des progrès technologiques et techniques dans l’industrie, dans les transports, etc. a immédiatement libéralisé une population agricole alors disponible suite au remembrement. Cette population nombreuse constitue une main-d’oeuvre disponible que l’on peut alors attribuer de facto à l’industrie en plein décollage. On assiste à l’urbanisation très rapide de la main-d’oeuvre paysanne nombreuse et pas formée, il n’y a donc plus de rareté permettant un coût réduit de la main-d’oeuvre avec des salaires bas. Cette main-d’oeuvre agricole est employée dans les usines et manufactures et contribuent aux besoins des industries, créant un contexte favorable à la production des biens britanniques. Ces biens sont alors exposés aux concurrences sur les marchés internationaux grâce à une production à prix réduits.

Ce décollage industriel appelé take-off correspond au décollage du secteur secondaire qui produit les biens manufacturés. Ce décollage industriel bénéficie au début du XIXème d’un atout considérable au R-U : une main-d’oeuvre abondante bon marché qui va s’adapter, associée à des progrès technologiques majeurs.

Les économistes s'intéressent alors aux effets possibles de cette fusion entre la disponibilité de main-d’oeuvre et la production industrielle. Dans un contexte de libéralisme économique, la main- d’oeuvre est au service de l’industrie sans contraintes étatiques, c’est-à-dire que le patronat dispose librement de cette main-d’oeuvre.

Les auteurs principaux qui analysent ce contexte nouveau pour expliquer ce décollage éco sont des libéraux comme Adam Smith (La Richesse des nations), David Ricardo (s’intéresse à la croissance, l’impôt, la répartition de l’argent entre le salaire et le profit), Malthus (s’interroge sur l’évolution de la population et l’abondance de main-d’oeuvre, la misère sociale, la nécessité de mettre en avant le décollage industriel), et Karl Marx qui s’inspire des thèses libérales de Smith (logique de la répartition avec théories de la rente et du salaire/profit).

==> Economie nouvelle centrée sur une nation dominante, le Royaume-Uni, dans un secteur nouveau déterminant, l’industrie, sans intervention de l’Etat dans un libéralisme éco soutenu par l’évolution du commerce, la production industrielle, l’innovation, le progrès technologique.

Les économistes libéraux ne sont pas insensibles aux limites de ce modèle.

Ex : Adam Smith souligne les limites du libéralisme bien qu’il soit très favorable aux thèses de la non intervention de l’Etat.

Le libéralisme éco met également en avant l’expansion financière de la City londonienne. En effet, ce décollage de l’industrie et de la croissance éco britannique nécessite des moyens financiers adaptés. On assiste alors au développement de la City (quartier des affaires londonien) qui nécessite des protections telle que la loi bancaire Peel’s Act qui dote le R-U d’un système financier très performant et lui permet la maitrise financière totale du commerce mondial et des transferts des capitaux. Ceci garantie au R-U une place dominante au sein de la mondialisation.

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